DISPARUS
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DISPARUS
Voici ma Fan Fiction sur GONE. Elle se nomme DISPARUS. Si vous avez une requête à le faire, MP.
Sinon, il y aura une édtion tous les mercredis, avec la totalité le matin (8h00) et un spoiler le soir (18h00) initalement, mais ce n'est pas vrai tout le tempps, aec des fois des chapitres en avance. Pour lire, ne faites pas comme certains, cliquer sur les chapitres, et le texte va s'afficher. es premières apparition des personnage seront mise à jour très bientôt
Matt : 1
Tom : 1
Oscar : 1
Bean : 1
Sébastien : 1
Pierre :1
Sadi :1
Rayan : 1
Renaud : 1
Maxime :1
Elana : 3
Ange : 3
Julien : 3
Yanis : 3
Gabriel : 3
Donner votre avis sur AUTOURS DE DISPARUS.
Sinon, il y aura une édtion tous les mercredis, avec la totalité le matin (8h00) et un spoiler le soir (18h00) initalement, mais ce n'est pas vrai tout le tempps, aec des fois des chapitres en avance. Pour lire, ne faites pas comme certains, cliquer sur les chapitres, et le texte va s'afficher. es premières apparition des personnage seront mise à jour très bientôt
Matt : 1
Tom : 1
Oscar : 1
Bean : 1
Sébastien : 1
Pierre :1
Sadi :1
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Dernière édition par Caine le Dim 26 Mai - 7:51, édité 2 fois
Re: DISPARUS
- 1. Premier affrontement ou sans parents, les enfants perdent vite la boule !:
- Il était sept heures du matin. Dans la pénombre de la chambre, le hurlement strident d’une alarme fut brutalement interrompu par le vol plané de l’appareil, suivit de sa destruction brutale après un choc contre un mur. Matt se réveilla. Il aimait bien ce moment, ou l’on n’entendait rien du tout, et en profita plusieurs minutes. Mais, il lui fallait se lever, désormais. Il se redressa sur son lit, et s’assit sur le bord du lit, laissant ses pieds pendouillait jusqu’au sol. Matt était un garçon de treize ans, de taille plutôt petite, ce qui lui valait la plus part des moqueries de ses camarades. Il avait la peau mate, des yeux marron et de longs cheveux noirs. Il s’habillait généralement de bleu ou de noir, et trouvait que cet ensemble lui allait plutôt bien. Prenant une ultime respiration, il les posa sur le froid parquet vitré, et le contact lui procura un léger frémissement.
Il descendit l’escalier, en enfilant son pull, lorsque soudain, il remarqua quelques choses sur le sol. Un pot de confiture était brisé sur le carrelage, et son contenu rouge sombre était répandu en une flaque visqueuse. Il remonta l’escalier, et entrebâilla la porte de la chambre de ses parents, encore endormis. La lumière était allumée, mais il n’y avait personne. Ses parents avait disparu. Pris de doute, il descendit en bas, et entra dans chaque pièce de la maison. Personne. Paniqué, il courut en claquant toutes les portes, et se retrouva devant la chambre de son frère, Tom. Il entra brutalement.
- Tom !
- Laisse-moi tranquille !! brailla son frère en entrant sa tête sous sa couette.
Apparemment, si ses parents n’étaient pas dans la maison, son frère, le lui était encore. Matt claqua la porte de la chambre, et descendit l’escalier de nouveau. Il devait faire quelque chose…
Oscar Feuillet se réveilla beaucoup plus tard, a sept heure trente : son réveil n’avait pas sonné, il était cassé. Oscar était un jeune garçon de treize ans lui aussi, les cheveux bruns, coupé court, des lunettes rectangulaires Optic 2000, une peau extrêmement blanche avec quelques grains de beauté. Au contraire de Matt, il était très grand, et s’habillait généralement de polaire brune et verte, avec un pantalon brun. Il se leva d’un bond, se débarbouilla, et s’habilla rapidement : s’il traînait encore, il allait être en retard à l’école, et ce serait dommage pour lui qui avait un carnet de retard immaculé. Il avala son petit déjeuner en trois bouché, et se précipita sur la porte d’entrée en cirant « Je vais à l’école ! » à l’adresse de ses parents qui faisait encore la grasse matinée. Il sorti de sa maison en courant, et rentra dans Matt. Ils s’affalèrent tous les deux sur le sol.
- Matt ! Mais tu fais quoi ! Tu sais que ce n’est pas par ici, le chemin pour aller à l’école !
- Oscar ! Tes parents sont là ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Les miens ont disparu !
- Ce n’était pas la peine de venir jusqu’ici.
- Va voir et reviens.
Oscar réfléchit quelque instant, puis acquiesça.
- Si tu veux. Mais je crois que tu dois être un peu… enfin bon.
Il rentra dans le salon, remarquant du coin de l’œil que Matt tenait dans sa main une loure batte de base ball. Il entra dans la chambre de ses parents, mais elle était vide. Le lit était encore fait. Le souffle lui manqua. Il recula, renversant un vase sans y faire attention. Il décrivit un léger détour avant de se présenter devant Matt ouvrant quelques portes pour vérifier que ses parents étaient bel et bien absents : les chaussures étaient dans l’entrée. La voiture dans le garage. Leurs manteaux et autres vêtements à leurs places. Ils n’étaient pas sortis.
Il revint sur ses pas, et dit d’une voix blanche.
- C’est quoi ce bordel ?
- Je sais ! J’ai croisé Mario dans le tunnel, en te retrouvant : la moitié des enfants de la ville sont dehors, il y a tout le monde qui dit que ses parents ne sont pas à la maison, du coup, ils traînent dehors avec leurs amis en attendant la sonnerie du collège. Je suis venu te chercher, je ne me sens pas en sécurité sans les adultes. Maintenant que tu es là, prend de quoi te défendre, et allons retrouver Bean, Sébastien et Pierre !
- Oui, oui, j’arrive !
Il prit un sac à dos dans lequel il fourra quelques morceaux de pain, une pomme, une bouteille d’eau, un calepin, et de quoi écrire, ainsi qu’un livre pioché au hasard dans sa bibliothèque.
- C’est bon, je suis prêt, dit-il.
- T’as pris de quoi te défendre ?
- Je ne sais pas si c’est vraiment nécessaire…
- Je me suis fait agresser par deux racailles en sortant de chez moi. Il voulait me prendre mon portable. Je leur ai tapé dessus, y’en a un qui s’est enfui, mais l’autre il est resté sur le tapis.
Oscar le regarda d’un air ahuri.
- Tu dis ça comme ça, comme si tu parlais de ta liste de course.
- Crois-moi, il y a des trucs beaucoup plus dingue que ça.
Ils se dirigèrent tous les deux vers le parc. Oscar serrait dans sa main un tube de métal, sur lequel ils avaient fabriqué rapidement une poignée avec du gros scotch, histoire de réaffirmer sa prise.
Dans le tunnel se trouvait Mario avec son ami Valentin, qui s’amusait à cracher sur le mur d’en face.
- Alors, les intellos ? On a perdu sa môman !
- Va te faire foutre ! grogna Matt en le dépassant.
Mario resserra sa prise sur sa branche d’arbre, mais ne fit pas de geste. Oscar les dépassa lui aussi. Dans le parc, quelques groupes d’enfant éraient, hébétés. Oscar et Matt le traversèrent assez rapidement. Personne ne sembla s’intéresser a eu, mais ils virent un groupe de sixième se faire tabasser par des quatrièmes à coup de batte en métal. Un des enfants, le visage en sang, tomba sur le sol et en releva pas. Les sixièmes s’enfuirent en l’abandonnant, les quatrièmes jetèrent un coup d’œil à droite et à gauche, pour s’assurer de ne pas être vu, et après avoir vainement essayé de relever le petit corps, s’enfuirent a grande foulée en mettant leur capuche. Oscar reconnut parmi eux Sadi, une des brutes de son collège.
Bean Beraud et Sébastien Brillant se retrouvèrent devant le gymnase. Bean était de taille moyenne, des cheveux noirs coupé court, des lunettes, une taches de vin sur la lèvre supérieur, et s’habillait de polaire bleu et de jean. Sébastien, lui était de forte corpulence, un visage couvert de tache de rousseurs et des cheveux bruns. Il s’habillait de pull, jean et gilet. Il portait dans les mains une vieille carabine.
- Tu as pris une arme, demanda Bean à Sébastien.
- Evidemment : regarde, un fusil qui appartient à mon voisin. Il a disparu, lui aussi.
- Oui, oui. Oscar et Matt vont surement au collège. C’est sur la route, on devrait les croiser.
- Comment cela a pu se produire, grommela Sébastien.
- Je ne sais pas, je te l’ai déjà dit, s’exclama Bean.
A ce moment, un groupe de quatrième sortie du parc. Leurs capuches étaient baissés, et leurs battes légèrement sanglante. Ils étaient cinq. Il se disputait violemment.
- Ce n’est pas moi ! C’est Maxime ! Il n’avait qu’à pas frapper si fort !
- Mais non ! il est encore vivant. Il est juste…il faisait semblant quoi. Tu sais tous les petits font a comédie, comme ça !
Ils s’arrêtèrent juste devant Sébastien et Bean.
- Eh ! Sébastien ! fit Sadi ! Tu as un fusil ? Il est chargé, non ?
Il s’approcha, les mains tendues, attendant que Sébastien lui donne docilement.
- Lâche-moi, fit Sébastien
- Eh ! Ne parle pas comme ça à mon pote, dit Maxime en s’approchant.
Maxime était petit, mais hargneux. Sa main était serrée sur sa batte, qui portait encore du sang. A ce moment, Oscar et Matt surgirent par derrière. Ils adressèrent un salut crispé à Bean et Sébastien.
Quentin Lignedeku qui était parmi eux cracha par terre et s’éloigna à grande foulée. Personne ne le suivit, même lorsqu’il les appela. Il s’arrêta, puis continua sa route, presque en courant. Ils étaient à cinq contre quatre. Sadi étai une brute, et il n’avait rien à prouver. Maxime lui aussi était une brute, peut-être plus dangereuse que Sadi. Derrière Sadi, un garçon que Bean ne connaissait pas leva sa batte, tandis que Rayan et Renaud s’avancèrent d’un pas.
- Poussez-vous, on ne veut pas la bagarre, dit Matt, levant légèrement sa batte.
- Personne ne nous veut la bagarre de toute manière. Ils finissent tous sur le paver !
- Ouais. On a bien vu comment vous a défoncé un pauvre petit sixième qui était dans le coin, à six contre un, intervint Oscar
- Il m’a insulté, rugit Maxime, gêné.
Bean, Sébastien et Matt savait qu’ils pouvaient se défendre, même s’il avait peu de chances contre eux cinq, surtout qu’il savait qu’il ne faudrait pas trop compter sur Oscar. Ce dernier, conscient de son handicap en cas de baston leva sa batte de fer devant son visage de manière enfantine, et s’abrita derrière elle.
Maxime décocha un coup de batte à Bean, qui esquissa d’un pas, avant d’abattre sa propre batte sur la brute. Elle fut bloquée par celle de Sadi, qui empoigna brusquement Bean par le cou, avant de se mettre à l’étrangler. Il allait continuer longtemps, si Sébastien ne l’avait pas assommé coup de boule dans la tête. Mais Rayan se jeta sur lui et ils roulèrent tous les deux au sol. Matt, lui, assomma un des garçons par derrière, avant de se battre à coup de poing avec un des enfants qui avait attaqué Oscar, le quel donnait des coups de batte peu convaincant sur lui.
Maxime et Bean se donnait des coups de battes avec tellement de force que des copeaux des bois jonchaient le sol, avant que la batte de Maxime ne cède emporter par l’élan, Bean fit un pas de côté, et Maxime se jeta sur lui. Il ne pouvait pas le manquer, et derrière eux, Renaud attendait de pouvoir foncer sur Bean. Cependant, Maxime semblait avancer moins vite que prévue. Il avancer aux ralentis, presque arrêter. Matt l’observa, étonné. Bean en profita pour se relever et décocher un coup de poing en plein dans la mâchoire de Maxime, qui heurta brutalement le mur du gymnase.
Renaud avança vers lui, sa branche de bois ramené en arrière, lorsqu’un coup de feu retentit. Sébastien, le nez ensanglanté et le fusil à la main tenait Renaud en joue. Ce dernier ne se fit pas prier, et lâcha sa branche avant de s‘enfuir en courant, en éructant des grossièretés. Rayan tourna brusquement les talons et s’enfuit à son tour, et bientôt toute la bande tourna les talons.
- Putain ! Mais c’était quoi ça !
- Après ce qui s’est passé ce matin, fit Matt, je pense que l’on peut laisser tomber. De toutes manières, nous n’avons aucun moyen de trouver les réponses.
- Je… c’était étrange. Il était…figé. Il ne bougeait plus, et il en était conscient.
Sébastien rechargea le fusil.
- Bon. On fait quoi maintenant.
- On va aller chercher Pierre.
- Pas la peine, fit une voix derrière eux.
Pierre Rixe arrivé en courant de la route derrière eux. Pierre Rixe, malgré ses douze ans, avait sauté une classe, et était le plus grand du groupe. Il avait le visage ovale, la peau très blanche, plus en encore qu’Oscar, et s’habillait en marron. Il avait un sac à dos plein, et portait un pistolet dans la main.
- Salut.
- Tu sais ce qui s’est passé.
- Bien sûre ! La nuit, je me suis réveillé d’un cauchemar…et…ma mère a proposé d’aller me chercher un verre d’eau. Donc, elle est descendu, j’ai entendu un bruit de verre brisé : elle avait disparue.
- Et donc ?
- Ben, je suis descendu dans l’immeuble cherche de l’aide, mais tous les adultes avait disparu.
- C’était quand ?
- Vers cinq heures du matin. J’ai fait le tour de la propriété.
Il ouvrit le sac d’un geste brusque : il était rempli de fusil court et de pistolet.
- Putain de merde ! Mais je croyais que le port d’arme n’était autorisé qu’en Amérique ! Ne me dis pas que tu as trouvé tout ça en fouinant dans ton immeuble ! Sinon, ça va vite devenir la troisième guerre mondiale.
- Non, ne t’en fais pas. Y as un armurier, à Gif. J’ai pris la plus part de son stock, j’ai foutue le reste dans une camionnette.
- Tu sais conduire toi ?
- Oui, mais, pas trop, mais je me débrouille. Sur la national, ce n’est pas trop compliqué, surtout qu’il n’y avait pas grand-monde…en fait, il y avait personne. Mais les voitures accidenté, ça ne manquait pas. Tous les adultes ont disparus, et d’après ce que je viens de voir, on n’est pas à bout de nos surprises.
- Tu as vu Bean !
- Oui ! Maxime c’est figé juste devant lui. C’est très étrange.
Matt lâcha sa batte, et se saisit de deux pistolets, et plusieurs chargeurs. Il remonta la culasse, inséra le chargeur, releva le cran de sécurité, et tira dans le sol. L’impact de l’arme le fit reculer de deux pas, et le bruit de la détonation retentit bruyamment.
- Putain ! Boulet ! Maintenant, tout le monde va se ramener ici ! Et ils vont se croire à Call of Duty ! On remballe.
Matt haussa les épaules, et posa les pistolets dans son propre sac à dos. Ils coururent vers la camionnette, et Pierre démarra.
Bean ne savait pas trop quoi faire. L’espèce de distorsion dans l’espace c’était produit tout près de lui…il avait failli entrer dedans, et il se demandait pourquoi son poing n’avait pas été figé lui aussi. C’était vraiment effrayant. C’était comme si une bombe exposait juste à côté de vous écrasant celui qui se trouvait à un mètre de vous, mais ne vous touchant pas… Et quelque chose lui disait que ce n’était pas terminé.
Pierre conduisait plutôt bien, même si dès fois il zigzaguait, et tout le monde se mettait à lui râler dessus, tantôt plaisantant, tantôt apeuré. Une fois, il faillir verser dans le fossé plein d’eau qui longeait le collège.
- Où tu nous emmène ? demanda Oscar à Pierre.
- Dans ma résidence.
- Pourquoi, fit Matt en tripotant son pistolet.
- Parce qu’à cause de tes conneries, on est obligé de quitter le coin très rapidement !
- C’est bon ! On va pas en faire tout un plat, rugit Matt.
Tout le monde se tut pour mieux s’absorber dans d’autres problèmes plus personnels. Pierre se gara devant une grande maison, et descendit de la camionnette. Il saisit un fusil dans le coffre et marcha vers l’avant. La camionnette était garée juste devant.
- Pourquoi on va ici ? répéta Oscar.
- Il s’agit de l’appartement de mon voisin. C’est lui qui dirige l’armurerie. Il a des armes. Ensuite, on se trouvera une planque!
- On n’est pas obligé, dit Sébastien.
- Si ! répliqua Matt. Je sais ce qui va se passer. Les gamins, laissés à eux même, vont mourir pour les plus jeunes, et les autres vont tous vandalisé, avant de s’entretuer. Et ça vient de commencer. Tu as bien vu ?
- D’abord ce seront les racailles, les raclures. Mais bien vite…combattre seras devenue les seules raisons de survie. Vous avez du remarquer que la plus part des gens se mettent en groupe. C’est l’instinct de survie. Un homme seul meure. Les adultes ont à peine disparus que déjà l’anarchie !
- Enfin, un gamin seul meurt.
- C’est quasiment la même chose Maintenant, c’est à nous d’assurer notre propre protection. Nous irons…
- …dans ma maison, dit Matt d’un ton définitif. Elle est grande, mais discrète, ses fourré devants la rendre à peine discernable de l’extérieur et sa position en hauteur, elle sera très facile à défendre.
- Oui, c’est une bonne idée, fit Pierre.
Ils entrèrent à l’intérieur de la maison. Sébastien avait gardé son fusil, Pierre en avait un lui aussi. Bean avait pris une mitraillette, et Matt avait gardé ses deux pistolets. Il en tenait un dans chaque main, et il paraissait beaucoup plus gros que dans les films d’action. Sébastien défonça la porte d’un coup de feu, qui arracha la serrure, projetant des étincelles. Il dut s’y reprendre à deux fois. La maison était calme, mais ils été très méfiants. Ils avancèrent lentement, jusqu’à la salle fermé à clé. Bean et Sébastien l’ouvrirent à deux, d’un coup de pied synchronisé. La porte s’ouvrit une partie restant collé à la serrure. Dans la salle, un bureau de travail. Et dans le placard, cinq mitraillettes sous plastiques, et une caisse de chargeur en tout genre à leurs pieds. Bonne récolte.
Dernière édition par Caine le Dim 26 Mai - 7:46, édité 3 fois (Raison : Mettr en noire sur blanc)
Re: DISPARUS
- 2. Forteresse, ou comment faire de la maison familiale un bunker:
- Après avoir chargé toutes les armes dans le coffre de la camionnette, ils montèrent dedans, et Pierre monta sur le siège conducteur, et ils reprirent la route vers Borures sur Yvonne.
Des véhicules accidentait gisaient çà et là, mais la plus part était vide.
- Vous vous rappelez ce film, les enfants de Timpelbeach, ou les parents partaient parce qu’ils faisaient trop de bêtises ?
- Oui, mais là ils ont tous disparus sans laisser de trace de façon surnaturelle ! Comme le phénomène qui s’est passé juste devant Bean.
Tout le monde ce tut, et le reste du voyage s’effectua dans le silence le plus complet. Les rues étaient pour la plus part calme, mais personne ou presque ne se déplaçaient seul. Très peu semblaient avoir vraiment peur. Ils ne semblaient pas non plus très festifs. Ils se contentaient de trainer, en échangeant quelques plaisanteries oiseuses, qui égayaient tant peu soit il leur situation précaire. Ils arrivèrent bien assez tôt à l’entrée de l’impasse de Matt. Ce dernier ouvrit le portail, pour laisser la camionnette monter le long de la pente, jusqu’à la petite place où était déjà garé une Volkswagen noir et une BMW bleu foncé. La camionnette prit le peu d’espace qui restait, puis Pierre arrêta la camionnette.
- Bon. Je vais aller voir mon frère. Je l’ai laissé dormir là-haut, et je… enfin voilà.
Il déverrouilla la porte, et entra. Bean s’assit sur une chaise de jardin en attendant, sa mitraillette appuyé à côté de lui. Sébastien regardait pensivement deux champignons dans le jardin. Oscar se choisissait une mitraillette, tandis que Pierre sortait le sac remplis d’armes de l’arrière de la camionnette. Matt redescendit, et leur fit signe d’entrer. Ils entrèrent donc tous, et Matt verrouilla la porte derrière eux, deux fois en bas et deux fois en haut.
*
**
Tim marchait dans les rues. Il ne savait pas ce qui c’étais passé pour que cela arrive, mais cela devait être produit, puisque ça c’était passé. Il n’y avait pas d’adulte. Tous les adultes avaient disparus, laissant les enfants livrés à eux même. Seuls.
Lorsque Tim s’était réveillé, il s’était aperçut que ses parents avaient disparus, et il était sortis comme ça, dans la rue, enfilant juste un pardessus. Il avait juste pris la peine de prendre un grand couteau de cuisine qu’il avait glissé dans l’une des larges poches du pardessus.
Il était maintenant dans le parc de Borures, et regardait les groupes d’enfants se formaient. Ils avaient vus passé Matt et Oscar. Un avait une barre de métal et l’autre une batte de baseball. Ils avaient traversé le parc assez rapidement, en direction du collège. Tim avait aussi vu la bande Maxime tabassait à mort un petit sixième, peu avant l’arrivé d’Oscar et Matt. Il avait failli les rejoindre, ses deux-là, mais, il flottait dans une espèce d’état second. Il resta une quinzaine de minute dans le parc, puis tourna les talons. Il passa devant un groupe de 4e qu’il connaissait de vue.
- Tu viens avec nous, Tim, demanda l’un d’eux.
- Non, merci, j’ai envie d’être seul.
Le garçon haussa les épaules, et se rallongea dans l’herbe en compagnie de ses compagnons. Les enfants avaient éprouvés rapidement le besoins de se retrouvé, ne supportant surement pas de se retrouver seul, dans des maisons vide, ou avec des frères plus jeune qu’eux. Car Tim avait détecté quelques choses d’étranges. Il n’y avait pas que les adultes qui avaient disparus. Il aurait dit… tous les plus de seize ans, au moins. Car, si l’on voyait beaucoup de 4e, certains 3e manquait à l’appel, et personne d’autres n’étaient là. C’était assez étrange. Pourquoi les plus de seize ans disparaitrait ? Et où se trouvait-il, maintenant ?
Tim avait une grande sœur, de 14 ans. Elle n’avait pas disparus, il l’avait entendu dormir dans la pièce d’à côté. Son petit frère de six ans n’avait pas disparu non plus. Oui, ce devait être seize ans, l’âge limite.
Tim commença à remonter la pente, vers l’école primaire, lorsqu’un groupe jaillit par les portes du parc. Il s’agissait de Renaud et Rayan, hors d’haleine. Derrière eux, Maxime, le nez en sang, soutenue tant bien que mal par Sadi.
- Et Tim ! Qu’est-ce que tu as à nous reluquer de cette manière ! Tu nous cherches !
- Viens ici ! On va te défoncer ! On n’a pas besoin de Maxime
- On a besoin de toi, mon pote ! On veut se défouler, mais surtout, le prend pas mal !
Tim jeta un coup d’œil au corps du petit sixième étendu sur le sol poussiéreux, puis tourna les talons. Derrière lui, il entendit cavaler. Il regarda derrière son épaule, et vit Renaud, un canif dans la main et Rayan, une batte de baseball serré dans son poing. Maxime et Sadi tentait de les rattraper eux aussi. Alors, Tim se mit à courir. Les autres groupes commençaient à les regarder avec intérêts.
- Eh ! Arrêter le ! Il nous manque de respect, hurla Maxime en secouant sa batte.
- Ouais ! Ne rester pas planter là à nous regarder.
Tim continua de courir. Il savait que s’il s’arrêtait, après avoir manifestait son désaccord, ils lui tomberaient dessus. En temps normal, ils se seraient sans doute contenter de le tabasser, et de le laisser partir couvert de bleu et d’éraflure, mais maintenant… Il accéléra.
Il vit du coin de l’œil l’espèce de labyrinthe végétal qui recouvrait plus des trois quart du terrain réservés au parc. Il était hors d’haleine, et avait le souffle court. C’était son seul espoir de survie.
Il piqua vers les fourrés en courant comme un dératé. Il tourna deux fois à droite, une fois gauche, tenta de renter dans un buisson au centre de la petite place au centre du labyrinthe, mais il était trop friand, et ne fit que l’abimer. Il ne plaqua finalement contre une paroi végétale, le dos collé contre les feuilles. Il entendit Rayan et Maxime débarquer quels instants plus tard. Ils fouillèrent les fourrés, observèrent attentivement le buisson défoncé, et tournèrent les talons.
Tim soupira, et se retourna… pour se prendre un coup de batte dans le ventre. Sadi c’était approché par derrière. Un nouveau coup de batte lui écrasa le visage dans la boue, et il sentit du sang coulait.
- Je l’ai trouvé, cria Sadi, et aussitôt, Rayan et Maxime accoururent au pas de course.
- Putain de connard !
- On t’avait dit de venir !
- Une saleté de connerie paranormale a permis à Bean de lui flanquer un coup de poing !
- Il lui a cassé le nez !
- Si seulement on avait pu le choper…
- C’est ton copain, Pierre, non ? Tu vas payer pour eux !
Chaque une des tirades était agrémentée de coup de batte.
- No, rugit Sadi, il est pour moi !
Il releva Tim, et le projeta au centre de la place. Les enfants se déployèrent pour l’empêcher de sortir.
- Tu vois, les règles ont changés. Plus de parents, plus de policiers, plus de profs… les adultes ont disparus ! Et, pour montrer nos nouvelles idées, on a décidé de faire quelques exemples. Tu seras le premier que je vais tuer. Mon grand frère, lui c’est un homme, il a déjà tué. Il est en tôle depuis trois ans, et il doit encore en purger treize. Mais ici, c’est moi le boss !
- Taré !
Cette remarque lui valut un déchainement de coup. Soudain, il leva la batte bien haute : ses intentions étaient bien claires, ce coup le tuera à coup sûr. Tim brandit les bras, paumes ouvertes et… la batte s’abattit. En petit cube de deux centimètres sur deux centimètres sur deux centimètres…lui qui n’aimait pas les maths…
Maxime était pétrifié. Sadi tomba à genou en hurlant. Le phénomène avait continué sur sa main, qui était parcouru de longues entailles bien nettes, qui avait déchiqueté la peau comme du papier. Du sang suinter et Tim vit un doigt tomber. Il en profita pour se relever et bousculer Renaud et Maxime. Il courut de toutes ses forces, et personne ne le suivit.
Il allait rentrer chez lui, et ce préparer à l’attaque de ses groupes violents : son instinct lui disait que ce ne serait pas les derniers…
*
* *
Quentin Lurons c’était réveillé sans ses parents. Il vit disparus. Son petit frère était toujours là. Merde. Le petit frère en question avait pris le fusil de leur père, et vit décampé, après avoir mis sa veste de cuir. Quentin, dans un état seconds, avait descendus les marches de la cave pour aller chercher un pistolet que sa mère gardait au cas où. Il prit des recharges qu’il glissa dans ses besaces, et prit le lourd pistolet, qu’il mit dans sa poche arrière. Il se rendit tout d’abord dans le parc. Il rencontra quelques enfants sur les chemins, qui erraient, presque toujours seuls. Ils c’étaient par contre massivement regroupés dans le parc, par bande nombreuses, allongés dans l’herbe verte. Quentin aperçut un groupe de brute de son collège dont il reconnut Sadi, Maxime, Quentin Lignedeku, Rayan et Renaud frapper à mort un sixième qui resta étendu sur le sol, inconscient ou…mort. Il aperçut aussi Matt et Oscar qui se dirigeait à grand pas vers la sortie du parc.
Il vit Tim qui observait la scène lui aussi, hésita à aller le rejoindra, mais préféra s’allonger seul dans l’herbe. Il perçut son petit frère de leur côté de la route, avec son groupe de copain. Ils étaient en trains de se réconforter mutuellement. Mais Quentin n’avait pas envie d’être réconforter maintenant. Pour le moment, il avait envie d’être seul.
Il perdit le compte des minutes, mais se réveilla brutalement lorsqu’il vit Tim décamper, poursuivit par le groupe de Maxime. Il les vits disparaître dans le labyrinthe végétale. Il descendit à sa suite en marchant prudemment. Des gémissements retentirent, jusqu’à un bruit puissant de coupe. Un cri résonna, et il vit Tim jaillirent des fourrés à pleine vitesse, le visage en sanglant d’un coup qu’il avait reçu. Il ne l’aperçut pas, et fonça à toutes allures vers une des sorties du parc.
Quentin approcha lentement vers la source du cri, et aperçut Sadi, à genou sur le sol près d’un lit de cube de bois, la main comme cisaillé par des lames. Maxime était pétrifiés, de l’autre côté du chemin, et les trois autres se tenaient à un mètre de Sadi, comme refusant de s’approcher tant qu’il était sûre que le phénomène ne recommencerait pas.
Quentin fit marche arrière, recula silencieusement sur une dizaine de mette, avant de s’enfuir en courant. Il courut jusqu’à la sortie du la brise, puis vomi dans un buisson.
Pour lui, horreur ne faisait que commencer.
*
* *
Matt avait installé ses compagnons à la table centrale du salon qui comptait huit places. Il était six, et y tenait don chargement. Tom, le petit frère de Matt, mangeait de tout sans regarder ce qu’il portait à sa bouche, de la tartine au gâteau en passant par la brioche, le pain de mie, et les madeleines.
- Bon ! fit Matthis. Arrêtons de manger pour le moment, il nous faut préparer la maison pour les attaques.
- Je veux un pistolet, dit Tom.
- Tu l’auras, mais ne fait pas n’importe quoi avec, ok ? dit Matt a Tom.
- Youpi !
Il sorti de table, et s’éloigna en courant vers la Playstation 2, avec la ferme intention de terminer la partie entamé, privilège qu’il ne pouvait obtenir en temps normal.
Matt soupira et sortie dehors, accompagné de Pierre, le temps que Bean, Sébastien et Tom finissent de manger. Oscar restait assis dans un des fauteuils, à lire un livre. Il ne semblait pas très bien, et personne ne l’avait embêté. Sébastien et Bean finirent eux aussi de manger, et quittèrent la table précipitamment pour les aider à transporter le sac d’armes dans la chambre.
Ils y avaient quatre poignées. Chacun en prit une, et soulevèrent difficilement le sac, pour le trainer vers la maison. La totalité des armes s’élevait maintenant à sept mitraillettes, trois pistolets, un fusil, et plusieurs chargeurs en tout genre.
- Bon, alors, on va poster un fusil à chaque fenêtre, et deux sacs de cartouches par arme.
- Je ne sais pas si on en aura assez.
- L’important, c’est dans poster dans chaque accès en face de la rue, car c’est là d’où viendront les gens qui veulent vous attaquer !
- Oui, c’est vrai, tu as raison.
Sébastien posa le fusil dans l’escalier, préférant prendre un fusil à pompe, en tant qu’arme personnelle.
- Bon, vous êtes prêt ? fit Matt.
- Non, il reste encore la question de la nourriture !
- On ira en chercher en attendant, protégeons plus surement la maison.
Oscar arriva en titubant. Il semblait mal.
- Eh ! Je crois que …
Et il disparut…
Dernière édition par Caine le Jeu 16 Mai - 16:51, édité 2 fois (Raison : Mettre en noir sur blanc)
Re: DISPARUS
- 3. Angeline et d’Elana:
Angeline marchait dans le parc. Il était vers 12h00, et comme on était vers le début de l’hiver, elle avait assez froid. Elle portait pourtant son manteau bleu foncé favoris, et son écharpe blanche de laine. Elle avait enfilé des gants noirs en tissus très élégant, mais qui ne défendait pas beaucoup ses longs doigts contre les morsures du froid.
Angeline était très grande, pour une enfant de treize ans, avec des cheveux blond ondulé qui s’arrêtait à la hauteur des épaules, une peau blanche et des traits lisses. Elle adorait lire, et paraissait un peu étrange lorsque l’on ne la connaissait pas très bien. Elle était souvent qualifiés de folle et de bizarre. Elle était d’un optimise parfois déprimant pour ceux qui l’entourait, mais si par malheur, elle se mettait en colère contre quelqu’un, ce dernier s’en souvenait longtemps…
Angeline s’allongea dans l’herbe. Plusieurs bandes avait déjà était constitués, et elle aperçut un corps de sixième, abandonné sur le sol au milieu du chemin, personne ne faisait mine de s’en approcher, comme s’il n’existait pas. Elle s’approcha de quelques filles qu’elle connaissait à l’école.
- Salut, Ange !
La plus part de la connaissance d’Angeline l’appelait Ange. C’était son surnom, et elle en était très fière.
- Vous avez vu ce qui s’est passé !
- Oui, tous les parents ont disparus. Mon petit frère de 7 ans est là, mais pas ma grande sœur de 16 ans. En fait, je crois que tous les plus de 16 ans ont disparus ;
- Oui, c’est possible. Moi, en tout cas, il n’y avait personne chez moi
- Tu as vu le corps du sixième ?
- Oui ! Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?
- Je n’étais pas là quand ça s’est passé, souffla-t-elle d’un air conspirateur, mais une fille que je connais m’a dit qu’une de ses amis à aperçut la bande de Maxime tabassé le sixième. Ils hurlaient de joies, et trépignaient au-dessus de ses cadavres. Ils se sont ensuite rués hors du parc, pour revenir aussitôt poursuivre Tim. Tu connais Tim ?
- Oui, il est en 4.3 !
- Oui, oui ! Eh ben, ils ont disparus dans le labyrinthe végétal, et aussitôt après, un cri à retentit, et Tim est sortie en courant. Il parait qu’elle a eu trop peur d’entrer, mais un gars et entrer dedans, et a dit qu’il a trouvé une flaque de sang avec des morceaux de mains dedans !
Elle poussa un petit cri, et sourit.
- T’as vu ! C’est génial !
- Je n’irai pas jusque-là, mais le mieux est que tu t’amuses… Allez, salut. Je crois qu’avez toutes ses bandes de nazes qui trainent dans le coin, je vais aller me réfugier chez moi et m’enfermer à double tour.
Une des filles se leva. Il s’agissait d’Elana Silver, la meilleure amie d’Ange.
- Je viens avez toi Ange. Ce serait mieux, si on est deux, sinon on serait toutes seuls, et ça ferait peur !
- Ah ! Salut, Elana, je ne t’avais pas vu ! Je suis plus rassuré que tu viennes avec moi ! Au moins, je ne serais pas toute seule enfermée avec mon chat !
Elana se leva, la rejoignit, et elles trottinèrent vers la maison de Ange. Elana était une fille de taille moyenne, de longs cheveux noirs ondulée, et des habits invariablement sombres. Elle était passionné par les mangas et les dessins, et en faisait d’ailleurs d’excellent. Les rues étaient quasiment vides, ce qui donnait la chair de poule à Elana. D’habitude, ses rues étaient emplies de voitures, et de brouhaha sonores. La plus part du temps, elle était dérangé par ce déferlement de bruit, mais en ce moment même, elle aurait beaucoup aime les entendre…
Ange continuait de marcher, lorsqu’elle aperçut trois garçons nonchalamment adossé à des poteaux justes devant les rues d’Ange. Elles s’arrêtèrent instinctivement. Les garçons se redressèrent, et elles remarquèrent qu’il tenait chacun une batte de fer, ou de bois.
- Vous faites quoi, Ange et Elana ?
- On rentre.
- Vous avez un petit quelques choses pour nous ?
Ange identifia rapidement les garçons. Il était tous en quatrième, comme elle. Le premier était Julien Godasse, un garçon énervant et excellent en sport, sa seule qualité. Un peu comme un petit diamant sur un gros tas de merde. Il était petit, fluet, mais ses bras était énergie, et la batte de base ball dans son poing n’était pas du tout rassurante.
Il y avait également Gabriel Fidèle, qui tenait plus de l’emmerdeur de première que de la brute, même si il était relativement passif durant l’ère où les parents existaient encore. Mais tout comme Julien, il avait une batte de métal, et on devinait instinctivement qu’on, n’hésiterait pas à s’en servir.
En dernier, un peu en retrait par rapport aux autres, Yanis, un garçon enveloppé qui n’avait rien à redire sur sa carrière de racketteur et de brute de service.
- On a constitué un groupe, fit Gabriel en s’efforçant de prendre un air intelligent. On va devenir les rois de ce nouveau monde !
- Les rois de ce nouveau monde ! Et puis quoi encore ! railla Elana
- Ne nous manque pas de respect, Elana, ou je te fais bouffer ta langue, intervint Julien Godasse en crachant sur le sol.
- Ouais. On va commencer tout de suite notre boulot de roi. Alors écoute bien parce que je n’aime pas me répéter. commença Yanis en triturant sa batte. Les bandes commence à se propager, et vous… Vous, vous êtes sous notre protection !
- Je m’en passerais bien, de leur protection, marmonna Ange.
- Donc, je disais que vous allez payer l’Impôt de la Protection de la Bande des Rois du Monde ! C’est 100 euro pour le premier mois, et ensuite 50 euro par mois. Normalement.
- Je refuse de payer. De toutes manières, je n’ai pas autant d’argent.
- Je sais, c’est pourquoi tu as juste à nous donner les clés de chez toi. On fera un tour, et on verra ce qu’on emporte, ok ? Tu as des jeux de Xbox, j’espère…
- Je crois qu’on va se débrouiller toutes seules, fit Elana.
Les garçons avancèrent d’un pas. Yanis haussa sa batte de quelques centimètres. Puis, il courut jusqu’à Ange, et lui donna un coup de batte entre les deux côtes. Elle s’effondra sur le sol en criant. Il tenta de frapper Elana, mais celle-ci fait un simple pas de côté, et Yanis perdit son équilibre quelques secondes. Elana en profita pour lui arracher la batte des mais, et lui donner un coup sur la tête. Yanis s’effondra en grognant. Soudain, elle s’immobilisa, comme pétrifié, comme si elle avait reçu un coup invisible.
Elle ne put esquiver le coup de batte de Gabriel, qu’elle encaissa à la dernière seconde, roulant, puis, se relevant silencieusement. Elle leva la batte prise à Yanis, étourdi sur le sol.
Elle pointa la batte vers Gabriel et Julien, mais ils attaquèrent trop rapidement. Julien l’occupa de plusieurs coups de battes rapides, et elle ne put esquiver le puissant coup de Gabriel, qui la jeta sur le sol elle aussi. La tête lui tournait, et elle sentait du sang couler de son entaille. Elle leva les bars dans l’espoir de se protéger des prochains coups, et elle entendit un cri.
Une bourrasque, venu du plus profond de la rue jaillissait et fondit sur eux. Ils esquissèrent un geste avant de se faire emporter par le vent, et ils roulèrent plusieurs mètres plus loin. Ils se relevèrent péniblement et s’avancèrent encore une fois vers Elana. Cette dernière « ressentis » soudain comment faire. Il est impossible de trouver les bons mots, c’est comme expliqué à quelqu’un comment il faisait pour bouger un bras. On lui ordonne de bouger et c’est tout. C’est la même révélation qu’eut Elana. Elle leva les bras, et brassa l’air violemment de ses avant-bras, produisant de violentes mini tornades autour d’elle. Elle courut vers les deux garçons, plaqua ses mains contre leur visage, et utilisant toutes sa forces, les propulsa vers l’avant. Un courant d’air concentré les jeta plusieurs mètres plus loin, et ils ne se relevèrent pas.
Elana aida Ange à se redresser, puis elles s’enfuirent vers la maison de cette dernière en courant. Elana savait maintenant qu’elle pouvait compter sur sa maitrise de l’air, désormais, et personne ne pourrait l’arrêter dans son projet de domination…
*
* *
Matt se précipita à l’endroit où Oscar avait disparu.
- Puaient de merde ! Mais qu’est-ce qu’il s’est passé !
Sébastien se précipita vers l’armoire, et en sortie une mitraillette, avant de se jeter dans le salon. Il parcourut les meubles et les canapés du regard, avant que Bean ne prennent une mitraillette lui aussi, et se jettent dans l’escalier. Personne. Et personne d’autres ne disparus. Matt s’effondra sur une chaise, et Bean et Sébastien revinrent. Tom courut dans la pièce, et s’arrêta devant leurs mines désespérés.
- Il est où Oscar ? fit Tom.
Personne ne lui répondit, et il retourna dans sa chambre. Ils attendirent longtemps. Quinze minutes pour être précises, mais qui peuvent être incroyablement longues lorsque l’on voit disparaitre un ami, et que l’on ne sait pas quand sera son tour…
Enfin, on entendit frapper à la porte. Pierre épaula une mitraillette, et suivit Matt qui ouvrit la porte. C’était Oscar.
- Oscar ! Oscar !
Oscar paraissait épuisé, et on aurait dit qu’il avait couru.
- Matt ! Je me suis téléporté chez moi !
- Quoi ?
- Il vaudrait mieux que l’on discute de tout ça à l’intérieur, intervint Bean qui c’était approché.
Ils refermèrent la porte, verrouillèrent tous les loquets, et se dirigèrent vers le salon.
- J’ai senti que le décor tournoyait autour de moi. J’avais mal à la tête. Des fois, je voyais d’autres images se superposait à mon regard. Quand j’ai voulu vous voir, je me suis senti tomber, et tout a changé brusquement autour de moi. Je me suis retrouvé dans ma chambre, dans ma maison.
- Mais qu’est ce qui a bien pu provoquer cela à ton avis, demanda Sébastien.
- Je… c’est différent. Je sens que je peux le contrôler. Je sens que je peux me téléporter à volonté.
- Eh ! ce n’est pas aperçue tu es victime d’un phénomène paranormal qui faut te monter à ma tête et d’imaginer que tu vas devenir un super héros !
- Non, ce n’est pas ça !
Soudaine, le visage d’Oscar se crispa, comme s’il était aux toilettes, mais personne ne sourit. Trois longues secondes s’écoulèrent, et il relâcha ses traits. Puis, il disparut.
- Ah non ! Pas encore, rugit Pierre.
Mais tout de suite après, l’on entendit du bruit dans l’escalier, et on le vit dévaler les marches. Il s’arrêta à la porte du salon.
- C’est dur, mais je peux le faire.
- Alors, ses manifestations, commença Bean. Elles ne sont pas forcément fortuites ? C’est nous, qui les provoquons ?
- Peut-être. En tous cas, moi je peux.
Tout le monde se tut, en essayant de se représenter ce que cela pouvait bien dire.
- Ça veut dire que je ne suis pas seul. Il s’est déjà passé quelques choses, avec Maxime. Bean a le pouvoir.
- Moi, le monde ne se met à valser comme je veux.
- En fait, je crois que c’est parce qu’il faut l’accepter. Mais, si des gens se mettent à développer des pouvoirs…
- On n’est pas sortis de l’auberge !
- Ce sera surtout le Far West, ouais !
- Oui. Les parents n’ont pas seulement disparus. Il y a une sacrée merde derrière, c’est moi qui vous le dit.
- Espérons que nous soyons les seuls à savoirs que des pouvoirs commencent à émerger !
*
* *
Tim leva les mains, et aussitôt, l’arbre se mit à se faire taillader. L’effort crispait les muscles de Tim, mais il résistait. L’entaille se multiplier, comme si l’on cognait une grille coupante contre l’arbre, et enfin, à bout de force il relâcha son emprise. Puis, donna un autres coups, plus forts, comme un coup de poing. Des entailles apparurent. Puis un autres, jusqu’à ce que ‘l’arbre s’effondre, en petit cube lacéré.
Son petit frère avait sorti la tête de la fenêtre de la chambre.
- Tim ! Mais qu’est-ce que tu fais !
- Ne t’en fais pas, frérot. Je peux nous défendre. J’ai reçu un don, et je compte bien l’utiliser.
Sur ceux, il se dirigea vers une large pierre. Il tendit mes mains vers la pierre, et crispa les mâchoires. Lentement, de rayures apparent sur la pierre, mais il fallut une conne dizaine de minute à Tim pour l’entailler sérieusement. Apparemment, plus l’objet était solide, plus dure il était à couper.
Tim se dirigea ensuite vers sa maison. Il referma soigneusement la porte derrière lui, et éteignit toutes les lumières. Son frère et lui se blottirent sous un lit de fortune qu’ils avaient construit avec des couvertures de laines et des tentes en plastiques.
Tim savait que les soubresauts de la bande de Maxime ne seraient pas les seuls, et il devait pouvoir se défendre…
*
* *
Quentin Lurons titubait sur la chaussée comme un ivrogne. D'ailleurs, il en était un. Il ne voulait pas rentrer chez lui, sachant pertinemment qu’il y trouverait son petit frère en train de monopoliser la console avec sa bande d’ami. Il avait bu, la veille. Il avait trouvé de la bière, sur le comptoir du café. Il n’y avait plus de Coco Cola. Il avait donc décidé de les boire. La première était amère, mais il se convaincu de boire la seconde, et remarqua à la troisième canette que c’était plutôt bien. Malheureusement, il c’était fait jeté dehors par une bande de quatrième en quête d’un établissement tranquille ou picoler toute la nuit, et ne tolérait pas sa présence sur le sol, devant le bar. Il avait donc fini allonger sur le parking, devant le gymnase réservé au basket, à finir un fond de bouteille de vodka, qu'il trouva pleine d'exquises sensations.
Et maintenant qu’il commençait tout juste à émerger des brumes du sommeil, mais il se sentait encore engourdis… Putain de gueule de bois. Ce n’était tout de même pas de sa faute s’il avait couru après des enfants, et des éléphants roses lui avaient jeté un mur sur la figure.
Il s’épousseta, et se releva. Son pistolet avait disparu. C’était une mauvaise nouvelle, car il y tenait beaucoup. Il avança sans prendre le temps de savoir où il mettait les pieds, lorsqu’il aperçut Elana. Elle se tenait face à une bande de garçon affalé sur le trottoir. Un des garçons lui cracha sur la chaussé, et éclata de rire. Elle leva le bras, et une tempête se forma derrière le. Elle effectua un geste, et les garçons tournoyèrent dans les airs avant de cogner brutalement les maisons où les poteaux. Quelqu’un restèrent allongés sur le sol, mais d’autres se relevèrent péniblement, els yeux remplis d‘effroi et de détermination. Ils adressèrent quelques mots à Elana, et elle acquiesça. Derrière elle, sortant d’une petite rue, apparut Ange. Elle avait changé. Elle était vêtue d’un long manteau bleu foncé avec une grosse écharpe blanche. Elle avisa Quentin de l’autre côté de la rue.
- Et, Quentin !
- Quoi ?
- Tu es avec nous ou contre nous ? Si tu es avec nous, va au collège, je vais bientôt prendre sa direction. Tous les gens qui y résident méritent d’être regroupés et c’est le groupe le plus important de toute la ville. Tout le monde n’aime pas dormir à la belle étoile, et ils sont venus se réfugier dans les salles de classes pour la nuit. Tu y vas ?
- Moi je ne suis avec personne. De toutes manière, si les parents ont disparus, je n’ai surtout pas envie de retourner dans ce lieu de putréfaction qu’est le collège, donc de toute manière, ce sera sans moi, je ne t’obéirais pas, Elana. Foutez-moi la paix, toutes les deux !
Elana lui jeta un regard froid, et des courants puissants se mirent à circuler dans la rue. Il se mit à courir, mais Elana esquissa un geste des bras, et un courant d’air lui permit de décupler sa vitesse. Quentin n’avait jamais été bon en endurance, et il savait que même en cas normale, il n’avait aucune chance de gagner Elana à la course.
En effet, elle le rattrapa, lui imprima une légère poussée dans son dos, et il s’affala sur le sol. Il s’écorcha durement sur l’asphalte. Il se trouvait sur la place du marché, il la reconnaissait avec difficulté. Elana se tenait au-dessus de lui, légèrement essoufflé.
- Si tu n’es pas avec nous, tu es contre nous. Dieu m’a donné un pouvoir absolu, car Il a décidé que j’en étais digne !
- Elana ! On est dans le même collège ! On est des gamins !
- Pas moi…
Elana leva les yeux vers le ciel.
- Maintenant, je suis une surhumaine… je suis une demi-déesse !
- T’es cinglé !
Il tenta de bouger, mais Elana lui plaqua les mains contre le sol de chaque côté de sa tête et le goudron implosa en onde de choc.
- Je n’ai pas le choix.
Ange s’arrêta derrière elle. Elle avait un bras en écharpe.
- Elana, arrête, je t’en prie.
- Je suis là pour nous protéger.
- Que tu nous défendes contre des fous furieux, je n’ai rien contre ! Mais je ne te laisserais pas tabasser un de nos alliés !
- Il ne nous a pas rejoints !
Une mini tornade se mit à se former autours d’Elana.
- Alors tu te tais, et tu fais comme d’habitude !
- Non ! NON ! Justement non ! C’est toi qui va m’ECOUTER !
Le ciel bleu se couvrit brusquement, et des éclairs se mirent à zébrer l’air. Des gouttes d’eau tombèrent, se transformant rapidement en grêle, le tout en moins de cinq secondes ! Ange restait ferment campé sur ses jambes tandis que Quentin apercevait les gens dans le parc quittait précipitamment le coin pour se mettre au sec.
La grêle s’arrêta aussi vite qu’elle n’avait commencé. Ange leva le bras, et la foudre s’abattit à ses pieds. Elana resta sans voix.
- Je… Il t’a aussi choisi…
- Non ! C’est toi qui as pété les plombs.
Ange tourna les talons, et Elana resta immobile. Quentin en profita pour détaler.
*
* *
Matt était assis sur la place passagère de la camionnette. A son côté, Pierre. Oscar était derrière, avec Sébastien. Bean était resté garder la maison. Il avait décidé d’aller chercher de quoi, manger, mais un orage avait soudainement éclaté. Ni une ni deux, il c’était dirigé vers la source du chaos. Il n’était pas impossible qu’il s’agisse d’un mutant émergent.
Ils arrivèrent aux bouts des ronds-points. Ils virent Elana, Quentin à ses pieds, et Ange devant elle. Un éclair s’abattit juste devant elle. Puis, elle tourna les talons. Elana resta immobile, tandis que Quentin prenait les jambes à son coup.
- Oscar !
Mais il avait déjà disparus. Il apparut devant Ange. Cette dernière ne s’en formalisa même pas.
- Ange ! Tu as un pouvoir !
- Laisse-moi tranquille, dit –elle, tandis que de la pluie se mettaient à tomber.
- Viens avec nous, au moins le temps que tu te reposes. C’est dangereux de rester seul !
Ange hésita, puis la camionnette s’immobilisa devant elle.
- Bon, d’accord.
Elle monta à l’arrière.
- Je vous attends à la maison, fit Oscar en disparaissant.
- Il m’énerve avec sa manie de disparaître à tout bout de champs, marmonna Pierre, en démarrant la camionnette.
Ils firent route pendant plusieurs minutes. Sébastien descendit au niveau de Simply Maret. Il devait commencer à tout empaqueter, Matt et Pierre le rejoindrait une fois qu’Ange serait à l’abri.
- Vous avez des armes, dit Ange.
- Finement observé, dit sombrement Pierre.
- Au s’est bon crétin !
- C’est qui que tu traites de crétin !!! hurla Pierre en se retournant ;
La camionnette fit une embardé, et faillit verser dans le fossé.
- Je ne suis pas un imbécile.
- Bien sûre que si !
- Il n’y a que les idiots pour répondre à la force par la force.
- Et qu’est-ce que tu as fait à Elana ! répliqua Pierre
- Je… Je n’ai pas fait exprès ! gémit Ange
- Mais oui ! Mes chaussettes sont vertes ! ironisa Pierre
- Je ne vais pas vérifier, en tout cas ! siffla Ange
- Cause toujours ! cria Pierre
- LA FERME ! hurla Matt en plaquant ses mains contre ses tempes.
La camionnette se souleva de plusieurs centimètres, avant de s’abattre violement sur le sol, tandis que toutes les vitres delà maison à côté d’eux explosait. Un garçon passa ma tête hors du trou béant, et sortie un fusil de chasse. Il voulut vers feux sur la camionnette, mais Pierre répliqua, et il se cacha. Les mains toujours plaqué sur ses tempes, Matt gémit. Une voiture à l’arrêt s’éleva lentement, et enfonça la fenêtre. Un cri retentit. La porte de la maison fut soufflée, et les vitres de la camionnette furent réduites en bouillis. Ange tomba sur le sol en criant, tandis que Pierre sortait précipitamment par la portière. Bien lui en prit. Matt roula sur le sol, lui aussi, tandis que la camionnette fondait sur le mur de la maison. Elle s’aplatit presque entièrement, laissant un immense trou. Matt tendit ses mains vers la maison, qui eut un soubresaut ; un nouveau cri retenti.
- Matt !
Pierre hurlait, maintenant. S’il continuait… il sentait distinctement les présences dans la maison.
- MATT !
Matt baissa les bras, chancela, et la camionnette s’écrasa sur le sol. Puis il chancela encore une fois et s’effondra sur le sol.
- Et merde… siffla Pierre
Dernière édition par Caine le Sam 5 Oct - 22:14, édité 3 fois
Re: DISPARUS
- 4. Les mutants, où quand des pouvoirs surgissent, on ne peut pas s’attendre à ce que tout se passe pour le mieux !:
- Tim entendit des bruits d’explosions alors qu’il s’apprêtait à se lever… Il se leva donc précipitamment, et sortie dehors, en T-shirt et pantacourt. La maison au bout de sa rue brulait, et une camionnette la pilonnait avec applications. Il entendit des cris, et la camionnette s’effondra. Il courut vers les trois silhouettes. Il reconnut Matt, au sol, inconscient. Il l’avait vu plusieurs fois de loin, mais n’avait jamais vraiment parlés…
Quant à Pierre, il le connaissait très bien.
- Pierre !
- Tim ! J’ai un problème ! Matt est un mutant !
- Je sais.
- Hein ?
Pour toutes réponses, Tim pointa les doigts vers une branche d’arbre, qui tomba sur au sol, réduit en petits cubes.
- Toi… toi aussi ? Mais… tout le monde aura une mutation, alors ?
- Non… j’ai observés le parc. Seule une mutation s’est déclarée, et au rythme où ça va, je dirais que nous sommes une minorité.
La pluie se mit à tomber.
- J’espère que je ne vous dérange pas, fit Ange en toussant.
- T’as gueule ! Sans toi, on n’en serait pas arrivé là.
- Oh ! C’est bon Pierre, fit Tim.
Il se rapprocha d’elle, et la soutient quelques instants, le temps qu’elle retrouve son équilibre. Tim les aida à soulever Matt pour le jeter à l’arrière d’une voiture abandonné. Il se glissa ensuite sur le siège conducteur, mais y trouva déjà Oscar.
- Toi aussi tu mutes ?
- On peut dire ça comme ça.
Il disparut, et réapparut presque instantanément derrière Tim, un couteau posé sur sa gorge.
- Sympa, non ?
Tim se retourna d’un geste brusque, la vitre de la voiture se fendant derrière son dos.
- Donc, toi aussi tu mutes ?
- On peut dire ça comme ça.
Matt grogna, et se redressa légèrement avant de s’affaisser de nouveau.
- Bon, on n’a pas toute la nuit, fit Pierre. Je propose de l‘emmener le plus rapidement possible à la maison. Et on oublie la bouffe.
- Je suis d’accord, fit Oscar. Tim ? Tu viens avec nous ?
- Non… je préfère rester.
- Accompagne nous, au moins…
Tim hésita, puis accepta. Pierre se glissa sur le siège du conducteur, et Oscar réapparut sur le siège arrière, avec deux mitraillettes dans les bras. Il en tendit une à Pierre, qui la posa à ses pieds, mais Tim refusa la deuxième, indiquant ses mains d’un mouvement de la tête.
Oscar s’adossa au dossier, ne semblant pas vouloir partir.
- Pourquoi tu ne pars pas ? demanda Tim.
- Je suppose que mes pouvoirs ont une limite. Je suis fatigué.
Il empoigna une mitraillette, et la tint serré contre son corps. Il s’endormit quelques instants plus tard. Matt ne bougeait pas.
- Il s’est passé quoi avec Matt ? demanda Tim.
- Je n’en sais pas. Et sa mutation était tellement… celle que l’on a vu n’était pas aussi puissante que la sienne. Bean a figé quelqu’un en plein vol, Oscar s’est téléporter jusqu’à chez lui, on a entrevu Elana jetait quelqu’un sur le sol, Ange à foudroyer le sol a ses pieds. Mais Matt à presque dégommer la maison… et pour une raison stupide.
- Comment ça une raison stupide ?
- Bean se faisait attaqué par Maxime, Oscar… bon Oscar c’est un cas spécial, un adorateur du Grand Cloporte, ça ne compte pas… Mais Ange et Elana ont dû elle aussi être attaqués, d’après ce que j’ai compris.
- Oui, on s’est fait attaquer par trois blaireaux. Mais Elana les a nettoyés en utilisant son don de l’air, dit Ange.
- Elle maîtrise l’air ? Il faudrait qu’elle vienne avec nous, elle nous aidera à nous protéger des balles, dit Pierre.
- D’après ce que j’ai vu, Matt pourra aussi vous défendre efficacement contre les balles.
- Pourquoi ?
- Parce qu’envoyer des objets volés par la seule force de la pensée, c’est de la télékinésie.
- Oui, arrête de me prendre pour un imbécile, je sais ce que c’est que la télékinésie. Mais je ne comprends pas pourquoi les dons des autres ont été dévoilés assez rapidement, et je n’en ai toujours pas, maugréa Pierre.
- Peut-être que tu n’en auras tout simplement pas, fit Tim. Mon petit frère n’en as pas, et je pense que nous serons, comme je te l’ai déjà dit, une minorité. Je suis simplement content de pouvoir être armé, maintenant.
A ce moment-là, une voiture éboula à toute allure, et les envoya buter contre un mur. Pierre sortit précipitamment de la voiture, tandis qu’Olivier était expédiait dehors par la fenêtre ouverte, s’éveillant brutalement suite aux chocs avec le sol. Il grimaça en se tenant le bras. Tim posa la main contre la serrure de la porte, qui grinça et s’effondra sur le sol, en poussière. Tim repoussa la porte qui ne tenait plus que par ses gonds, et sortit tranquillement de la voiture.
Leur ennemie ne sortit pas de leur véhicule. Oscar ouvrit sa propre portière, pour tirer Matt dehors du véhicule endommagé. Il était toujours inconscient.
- Vous êtes des mutants ! Des dégénérés ! Tim a tranché la main de Sadi, mais Pierre n’as encore rien fait ! Pierre, soit sympa, laisse-nous Tim !
De la voiture, les passagers arrière sortirent. Il s’agissait de Maxime, un fusil à canon scié dans les bras, et de Sadi. Un de ses mains était absente, le moignon enveloppé de rouge. Il portait un pistolet de la main gauche.
- Sale dégénéré ! cria-t-il à Tim. Tu m’as coupé la main, sale bâtard !
Tim leva la main, mais Sadi fut plus rapide, et il tendit le bras. Il fit feu, et la balle frappa Tim à la tête, lui arrachant une oreille. Il tomba sur le sol en hurlant.
- Je vise mal de la main gauche, mais j’ai assez joué à Call of Duty en mettant ma main droite dans le paquet de Corn Flex pour tirer correctement.
Il avança de quelques pas pour être sûre de ne pas rater Tim, avant que Pierre ne pointe vers lui sa mitraillette. Sadi se jeta en arrière en tirant. Sa balle détruisit la vitre du bâtiment derrière Pierre, al rafale de Pierre traça un sillon sur le capot de la voiture de Sadi. Les passagers avant descendirent de la voiture, s’abritant derrière les portières, commencèrent à vider les chargeurs de leurs pistolets. Pierre attendit calmement qu’ils aient vidé leur réservent de balle avant de se dresser, et de pointer son arme sur eux. Renaud et Rayan décampèrent en courant, en rechargeant fébrilement leur arme, mais Maxime et Sadi tinrent leur position. La mitraillette tressauta désagréablement dans les bars de Pierre, en des soubresauts violents qui cognait sur sa poitrine. La portière vibra violemment avant d’être arraché de ses gonds, tombant sur les deux acolytes. Ils gémirent lorsque le métal les heurta brutalement. Sadi, encore peu habitué de la perte de sa main perdit l’équilibre, et sa tête cogna la chaussé. Il resta évanoui sur le sol, du moins en apparence. Maxime jeta un coup d’œil aux ombres de Rayan et Renaud qui s’évanouissait au coin de la rue, puis lorgna vers le corps étendu de Sadi, avant de tirer plusieurs coups de feu vers Pierre. Ce dernier s’abrita de nouveau derrière la portière, avant d’entendre une voix hurler dans ses oreilles. Celle de Maxime.
°Putain de merde ! Mais pourquoi il parte tous !°
- C’est parce que t’es une merde sur patte, Maxime !
- De quoi tu parles ? cria Maxime.
- Ouais, tu commences à débloquer sérieux, dit Oscar.
- Mais…
°Ce n’est pas dans les habitudes de Pierre de raconter n’importe quoi…°
- Pourquoi tu dis ça, Oscar ?
Ce dernier se figea.
- Pierre, ta mutation…
°Un télépathe…°
- Oui… je suis un télépathe…
- Un autre dégénéré hurla Maxime en continuant de tirer.
°Je vais… non, il ne faut pas qu’il entende mes pensées. Mais si je ne réfléchis pas, il va m’avoir… mais si je réfléchis, il le saura… RAAHG !°
Pierre plissa les yeux tellement le cri mental était fort. Mais il ne comprenait pas. S’il captât les ondes, il devrait pouvoir en émettre. Il tendit son esprit, et hurla de tous ses poumons, même de sa vraie voix.
Derrière la porte, Maxime se mit à hurler lui aussi, très fort, avant de tourner de l’œil, et de s’effondrer, son pistolet cliquetant sur le sol près de lui, quelques charges autours de son corps.
- Qu’est-ce que tu lui as fait ? Tu l’as…
°Pierre a du faire quelque chose d’horrible. Le lobotomiser, ou quelques choses comme ça…°
- Non, je lui ai juste crié dans la tête. Classe, non.
- Mouais.
°Un télépathe. Et dire que l’espace de la tête est mon seul refuge sacrée. Je n’ai pas tellement envie de rester près de lui…°
- C’est bon, je suis Pierre, je suis encore ton pote, non ?
- Tu as lu dans mes pensées, espèce de con !
- Mais, je n’ai pas fait exprès !
- C’est comme si je rentrais chez toi pour visiter ta chambre !
- Je suis désolé, je ne contrôle pas encore bien ce pouvoir ! Et puis toi aussi au début tu t’es téléporté sans prévenir ! Eh bien voilà ! Ça va se calmer !
Oscar reprit son calme.
°Si je m’éloigne, peut-être que la coupure se fera plus facilement…°
- Oui, éloigne toi… oh, ne me regarde pas comme ça, pour moi, c’est comme si tu me parlais…
Oscar s’éloigna de cinq pas, et le murmure de sa voix se ténu, puis finit par disparaitre.
- C’est bon, je n’entends plus rien.
- Tu ne dis pas ç pour me faire plaisir, dit Oscar.
- Non, ne t’en fais pas, je te jure que c’est vrai.
Oscar refit un pas, mais Pierre n’entendait plus du tous les pensées d’Oscar.
- Je crois que ça c’est arrêter. Mais je ne pense pas avoir trouvé le mécanisme comment déclencher mon pouvoir, comme toi…
°Pierre est vraiment cinglé. Il est en train de discuter tranquillement de son pouvoir, avec Matt inconscient sur le sol, un garçon amputé d’une main par Tim, Tim avec une oreille en moins, moi que l’on a complétement oublié, sans oublier Matt inconscient sur la chaussé !°
- C’est bon Ange, la ferme !
Le temps se couvrit, comme si l’on passait une vidéo casette de la progression des nuages avance super rapide. Le temps se couvrit jusqu’à ce que la rue aussi sombre que de nuit.
- Arrête de lire dans, sale plouc !
- Je ne fais pas exprès, je te dis.
- Occupons-nous de Matt, au lieu d’attendre que tu nous dises des conneries !
Ils portèrent tous ensemble Matt jusqu’à une voiture abandonné, et traînèrent Tim jusqu’à l’arrière. Il avait perdu beaucoup de sang, et était tombé dans le coma. Ils bandèrent tant bien que mal son oreille avec des morceaux de T shift prélevé sur celui d’Oscar, qui disparut quelques instants après. Pierre mit le contact, et roula à toute allure autant pour diminuer le nombre de chance d’une nouvelle attaque que pour oublier tous ses nouveaux problèmes. En voyant Oscar et Elana utilisait leur pouvoir avec tant de grec et d’habilité, il avait été jaloux. Il voulait un pouvoir ! Et pourtant. On n’en devenait pas un super héros pour autant. Enfaita, il aurait peut-être préféré ne jamais avoir de pouvoir. La télépathie avait toujours été son pouvoir préféré. Il avait été fan de Star Wars, d’Isaac Asimov, et de Fondations avec psychologique et les combats psychique. Mais dans le monde IRL, le monde réel, il ne pas devenir un monstre que personne car il violerait l’endroit secret de leur pensée. Bien sûre, il ne voyait pas les pensées des personnes très lions, et il avait du mal à obtenir le contact, mais il était certains que bientôt, cela lui serait plus facile, et qu’il pourrait lire sans le faire exprès les pensées des personnes autour de lui, avoir du mal à s’endormir dans les tourbillons de voix de pensées… Merde… Pourquoi cela lui était arrivé à lui ?
Pierre arriva juste devant la maison. Un seau de peinture rouge avait été jeté sur le panneau d’aluminium. Ledit seau trainait à quelques mètres du portail. Il shoota dedans avec rage. Puis, il ouvrit le portail, et monta la nouvelle voiture en haut de la petite colline. Sébastien sortit avec un pistolet pour vérifier qu’il s’agissait bien de Pierre, et Bean leur fit signe depuis la fenêtre. Il avait une bouteille de Coca aux lèvres, un papier de barre énergétique à côté de sa mitraillette qui pointait vers le portail. Pierre empoigna sa propre mitraillette. Oscar leur ouvrit de l’intérieur, et tous l’aidèrent à faire entrer Tim et Matt. Matt allait plutôt bien, ils se contentèrent de le déposer sur le canapé pour qu’il dorme en toute tranquillité, mais Tim était dans un état bien plus grave. La perte de son oreille lui avait fait perdre beaucoup de sang, et lui aussi était tombé dans un état comateux.
- Qu’est-ce que l’on va faire, demanda fébrilement Oscar, en changeant le bandage pour une bande de gaze plus propre que le morceau de T-shirt imbibé de sang, qu’il téléporta directement dans le parc.
- Je ne sais pas. Il nous faudrait un médecin qualifié qui pourrait lui soigner l’oreille...
- Je te rappelle qu’aux dernière nouvelle, coupa Bean, tous les adultes ont disparus…
- Non…
C’était Tim.
- Ta gueule, Tim. Ce n’est pas le moment de la ramener avec ta science, on est en train de te regarder crever !
- Ma sœur est à peine plus âgée que moi. Mais elle disparut. Non, je pense que c’est à peu près l’âge de seize ans.
- Oui. Tu as sans doute raison, fit Oscar
- Oui, mais en s’en fout. Tim est en train de crever…
Dernière édition par Caine le Dim 26 Mai - 7:39, édité 1 fois
Re: DISPARUS
- 5. Tim, ou comment perdre une oreille, passer près de la mort, et se soigner d’une manière aussi inexpliquée que la résurrection des personnages dans les mauvais livres de SF !:
- Tim ouvrit soudainement les yeux.
- C’est bon, vous pouvez me lâcher, ça va mieux.
- Et, mais tu es malades ? Tu as une oreille coupé !
- Non, regarder ! Ça ne saigne déjà plus ! s’écria Pierre.
- Mais pourquoi ? Normalement, il aurait dû mourir ? Ou alors, il s’est vider de tout son sang, et il a muté pour devenir un zombie !
- Non, Tim a déjà muté. Il peut créer des distorsions.
- Il a peut-être encore muté !
- Je ne crois pas que cela soit possible…
Tout le monde ce tut pour observer Tim qui se relevait. Son T-shirt et son manteau était couvert de sang séché, et il y en avait partout, de l’entrée jusqu’au salon. Tim posa les pieds sur le sol, et s’assit sur la table sur lequel on l’avait allongé. Puis, après une inspiration, il posa les pieds par terre. Il vacilla quelques instants, tout le monde aux aguets pour l’empêcher de tomber, mais après quelques pas, il se tint de nouveau droit.
- Ton oreille ne saigne absolument pas.
Tim courut jusqu’au miroir, et examina sa blessure. La balle avait glissé sur un morceau de joue, la balafrant, avant de trancher proprement l’oreille. Il avait désormais un simple trou.
- Mon oreille. Si on avait dit que j’aurais perdu mon oreille il y a quelques jours, j’aurais éclaté de rire, et eu très peur au cas où cela me serait arrivé. Mais maintenant, c’est tout juste si hé ne m’en fous pas complétement. Je suis en vie. C’est juste que ce soit dommage. J’aurais dû l’abattre dès que j’en ai eu l’occasion, sans lui laisser le temps de faire la parlote. L’abattre sur pied.
- Ce n’est pas parce que nos parents ont disparus que l’on va devenir fou ! Ils n’ont disparus que depuis hier.
- Je crois que franchement que ce sera définitif. J’ai du mal à me représenter retrouver ma vie de famille… c’est étrange. Vendredi encore, j’étais en train de déjeuner avec mes parents. Dans quelques mois, je serais à me demander si les adultes ont un jour existé !
- Ne dis pas ça Tim ! Et surtout, essayons de conserver notre moral. Ce serait terrible de la perdre. Je ne tuerais personne. Les parents vont réapparaître, c’est certains.
- C’est pour cela que tu habites dans une maison blindé, Oscar ! Je te sens en pleine sécurité, grinça Sébastien.
- Et puis, Matt a déjà tué quelqu’un.
- Il faudrait peut-être le jeter dehors ! Je ne tolère pas de psychopathe dans la maison, s’écria Oscar.
- De toute manière c’est la sienne. Et si vous le jeter dehors, il faudra sans doute me demander de me barrer a moi aussi.
- Pierre ? Mais pourquoi ?
- J’ai… j’ai eu un don. Je suis un télépathe. Il arrive que des fois, je puisse entendre les pensées des gens, et j’ai émis un cri d’une telle intensité dans la tête de Maxime. Je crois qu’il est mort.
- Ne dis pas ça, tenta de le raisonner Bean. Il c’est sans doute évanoui. De toute manière, nous sommes en sécurité ici. Oscar va nous amener de la nourriture, le temps que l’on préparer une expédition définitive d’ici le lendemain, afin de terminer définitivement le boulot.
Oscar acquiesça, et disparut. La discussion ne l’enchantait guère, et il n’avait pas envie de rester un seul second de plus. Il apparut directement devant la maison, et aperçut le visage de Pierre à travers la fenêtre qui le fixait. Il avait dû repérer son signal psychique. Cela ne plaisait pas du tout à Oscar, qui s’empressa de se transporter à une dizaine de mètre plus loin. Pierre le voyait toujours, mais il sentit le contact se rompre. Satisfait, il tourna les talons, et courut dans l’allé qui menait vers la rue suivante.
Depuis qu’il avait découvert son don, il c’était senti… bien. Le temps de le maîtrisé, il c’était découvert insaisissable. Il ne faisait aucun mouvement, le monde bougeait autours de lui, pour l’emmener dans l’endroit qu’il voulait. Au début, c’était un peu déroutant, mais il c’était vide habitué. Maintenant, il usait volontiers de son don. S’il avait accepté de venir dans la maison de Matt, avec ses amis, c’était uniquement parce qu’il pensait que le groupe permettrait de se protéger beaucoup plus facilement qu’un individu seul. Mais maintenant il ne savait pas trop. La découverte et la possession de son don lui permettait d’échapper à n’importe quel embuscade. De cacher et de se cacher dans des endroits indisponibles aux autres personnes… pour le moment. Des mutants se formaient. Et ils commençaient à émerger. Tim, qui pouvait créer des distorsions, et ainsi détruire des portes, des balles, des murs… Matt, qu’il avait vu soulever la camionnette pour la balancer contre la façade d’une maison. Pierre, qui pouvait repérer psychiquement les individus, et lire une partie de leur pensée. Bean avait figé l’espace le temps d’esquiver un coup.
Certes, l’on se savait en sécurité parmi eux. Mais lors des bagarres et des disputes, ils deviendraient des ennemies redoutables, et mieux valait alors s’éloignait d’eux, et se faire tout petit… Il devait se trouver une autre cachette, jusqu’au cas où.
Il se transporta jusqu’à Simply Market et chercha des yeux les barres énergétiques, mais le petit magasin avait été cambriolé pour tout ce qui concernait les bonbons, et toutes les cochonneries. Il dû chercher par mis décombres, les paquets écrasé et les armoires vandalisé quelques choses de rapide manger. Il trouva un paquet de biscuit secs, écrasé enter une dinde surgelé, qui ne l’était presque plus du tout, et un conteneur de sac plastique. Il en prit un, et se téléporta sur le parking. Une bande de garçon qu’Oscar connaissait seulement de vue se tenait là, allonger au milieu des quelques voitures abandonnés. Ils le saluèrent d’un geste vague de la main, et Oscar vit des bouteilles d’alcool qu’ils se passaient. Il leur retourna le salut, et tourna les talons. Ils ne bougèrent pas, continuant de boire leur alcool, comme s’il était en train de boire de l’eau glacé lors qu’ils étaient coincés dans le plus profond des déserts.
Il chercha des yeux une maison qu’il semblait abandonner. Il en aperçut une, qui n’émettait aucun bruit de musique, de consol, de cri, ou ne portait de trace d’investissement, se rapprocha, scruta la fenêtre pour avoir un support et se téléporter. C’était dangereux. Il ne savait pas s’il pouvait se transporter plus vite qu’une balle, et il était foutu qi on le prenait par surprise. Il explora silencieusement tout le rez-de-chaussée mais il n’y avait personne ; Il monta au premier, et aperçut de la lumière dans la chambre. Ses pieds émirent un craquement sur le plancher, et il aperçut une ombre se dirigeait vers la sortie de la chambre. Il hurla de frayeur, et se transporta au dehors. Puis, il prit les jambes son coup, oubliant d’arrêter de crier. Il courut durant une centaine de mètres, avant de se rappeler qu’il avait sans doute fait plus peur à l’habitant que l’habitant à lui-même.
Soulagé, il se remit en chasse d’un abri. Il se dirigea finalement vers l’église. Il se transporta en plusieurs télétransportations jusqu’au toit. Il scruta un petit hublot, et apparut dans le grenier de l’église. Il était composé de deux étages, un tout au sommet, l’autre un peu moins. On n’y accédait par une petite échelle haute de dix mètres, car l’escalier était en travaux. Seul un bout de pierre était encre debout, et personne ne pouvait y accéder. Il décida que l’endroit lui convenir. Le plancher était solide, et supporterai facilement des meubles lourds. La poussière ne devrait pas être très longue à déblayer, et personne ne soupçonnerai qu’il serait là. Il poussa l’échelle pour qu’elle tombe tout en bas. Elle heurta l’autel et les chaises, en reversa plusieurs, et brisa l’échelle en deux.
Oscar haussa les épaules. Puis, il se mit au travail. Il avait déjà remarqué qu’il avait du mal à se téléporter au-dessus de certaines distances sans se fatiguer, et qu’il ne pouvait transporter avec lui que ce qu’il pouvait à peu près soulever. Il devrait sans doute démonter un lit dans une maison abandonné, mais s’il arrivait à jeter une armoire dans le vide avec lui, et la transporter directement avec lui ici, ça devrai aller.
Il se transporta hors de son nouvel abri, et attrait directement dehors. Il secoua la tête, pour vérifier que personne ne l’avait vu, avant de se transporter de nouveau à Simply Market. Il avait des courses à faire.
En revenant, un Caddie qu’il avait soulevé quelques secondes le temps de le transporter, directement dans la cuisine, il aperçut Matt, assit sur une des chaises. Il tressaillit légèrement à son apparition soudaine, puis posa le livre qu’il était en train de lire. Il s’agissait de L’Epée de Vérité, le premier tome.
- C’est Tim qui me l’avait prêté, quelques jours avant la Catastrophe.
- La Catastrophe…
- Oui. Quand… tu sais, les parents ont disparus !
- Pas seulement les parents ! Tous les plus de seize ans…
- Oh ! C’est bon ta gueule, j’avais compris.
Il tourna sa chaise de quelques centimètres, et se remit à lire. Oscar commença à ranger les aliments dans les nombreux tiroirs de la cuisine, avant de s’interrompre, et de se tourner vers Matt.
- Alors, ça va mieux ?
- Comme tu le vois, oui, ça va un peu mieux.
- Tu es télékinésie.
- Oui, je comprends ton sentiment, quand tu expliquais que tu connaissais les mécanismes pour faire bouger… enfin, activer le pouvoir quoi !
- Oui, je vois de quoi tu parles. C’est grisant, hein ?
- Oui.
Oscar ayant fini de ranger, il disparut, Matt ne savait où. Par la fenêtre, il aperçut Pierre, dans le jardin. Il était en train de ranger des sacs d’armes.
Pierre avait souffert de sa condition de télépathe. Oscar aurait peut-être du garder le secret. Personne ne voulait de lui à l’intérieur, toutes les pensées le proclamaient. Il n’inspirait que le dégout, maintenant. Il vit sentit où Oscar allait, il avait senti son lien psychique. Et il savait que Cloporte le savait. Et il c’était éloigné. Pour lui donner un message : « ne rentre pas dans ma tête, sale merde ! ». C’était évident. Mais pourquoi cela lui arrivait, à lui ! Il aperçut Cloporte, ou plutôt, le senti psychiquement. Il espionna sa discussion avec Matt, puis le senti diriger sa pensée vers la rue, et il disparut, le lien se tendit, et il le senti dans la rue. Il avait une pensée pour l’église… mais pourquoi ? Voudrais-t-il prier le retour à la normal ? Mais avant qu’il ne puisse détecter précisément de quoi il s’agissait, il disparut brusquement, coupant le lien. Matt l’aperçut par la fenêtre, mais dans son esprit, Pierre ne distingua aucune envie de Matt de communiquer avec lui. Mais contrairement aux autres, ce n’étaient pas pour sauvegarder ses pensées. C’est juste qu’il fût fatigué et qu’il ne veuille pas que … Le flot de pensée s’interrompit brutalement. Pierre se retourna, et rencontra le regard de Matt, fiché dans le blanc de ses yeux. Il l’avait senti. Pierre se rétracta, et retourna à sa tâche, le triage des armes. Puis, au bout de quelques minutes, ne pouvant plus supporter cette pression, il prit un une mitraillette qu’il se passa en bandoulière dans le dos, et glissa un pistolet dans sa besace. Il ne voulait pas rester ici, et puis, il sentait que son nouvel esprit de télépathe lui signalait quelques choses de… d’étranges. Il sortit de la maison, en bondissant sur un arbre, pour lui permettre de descendre la clôture, le jardin étant en haut d’une colline. Il courut aussi vite que possible, pour s’éloigner de la maison de Matt, et contournant l’église, pour ne pas risquer d’y croiser Oscar, afin de se diriger vers un carrefour. Là, il s’adossa à un poteau, t ferma les yeux. Derrière ses paupières fermées, il visualisait… des liens psychiques, plus ou moins vague. Des personnes, des groupes, des pensées, légères. Il perçut le groupe de lien dans la direction de la maison de Matt. C’était grisant. Il savait ou se trouvait chaque personne, ais il sentait aussi faiblir de secondes en secondes. Déjà, ses muscles se raidissait, des nausées lui montait, et la sueur perlait sur son front. Les liens perdirent leur intensité, mais en tournant la tête vers la forêt de Borure, il perçut… plein de lien étrange. Comme si un groupe d’enfant nombreux c’était rassemblé dans la forêt. Il fut déconnecté du monde psychique, et ramené brutalement contre le poteau. Il s’évanouie quelques instants. Il resta au moins une heure allongé contre le poteau, la main posé sur son pistolet. La nuit approchait, et les groupes se faisaient de moins en moins fréquents. Il passait devant lui, et à la vue de ses armes, se dépêché de traverser.
Une fois qu’il se senti assez résistant, il entama un chemin vers le foret de Borure. Il évita deux groupes aux sentiments belliqueux, les repérant à une rue près, et se trouve assez rapidement devant es arbre de fla foret.
Mais que c’était-il passe ici ? Il continua d’avancer, lentement, et après avoir marché durant un bon quart d’heure, il perçut un mouvement. C’était un garçon. Il ne voyait pas son visage, mais son allure lui soufflait qu’il n’ailler pas aimer connaitre son identité. Son lien psychique c’était altéré, mais été familier. Sa peau était pâle, il avançait d’une manière étrange, indéfinissable, comme s’il était un prédateur à l’affut d’une proie. Son visage se tourna vers celui de Pierre, et il poussa un cri d’horreur. Maxime.
Il s’agissait de Maxime. Une tache sombre ornait le sommet de son crâne, vestige de son traumatisme mental. Il était mort. Mais maintenant, il était vivant. Incrédule, Pierre se rapprocha de quelques pas. Maxime bondit sur lui à une vitesse effarante. Pierre ne senti pas son contact psychique. Il fit feu avec sa mitraillette. L’arme automatique déchiqueta le bras de son agresseur, qui grogna, avant de percuter un arbre. Son bar tomba sur le sol. Mais maxime ne semblait pas s’en rendre compte. Pas une goutte de sang, c’était clair, Maxime n’étais pas, n’étais plus humain. Déjà, une courte verdâtre se propageait sur son moignon.
- Mais tu es quoi ? Un zombie ?
- Zombie…
Sa voix était grinçante, désagréable.
- Zombie a faim. Zombie va donc manger Humain.
- Et bien je ne sais pas trop pour toi, mais je ne suis pas trop sure…
Il le mit dans sa ligne de visée. A cette distance, il ne pouvait pas le rater. Dans un effort désespérer, Maxime se jeta sur Pierre. Un coup de feu. Maxime fut projeté en arrière, un trou net dans la tête, le crâne fendu, de la cervelle fondu glissant par l’orifice. Il faisait maintenant nuit, et Pierre se demanda s’il parviendrait à retrouver facilement son chemin. Dans son bruit, plusieurs craquements l’avertirent d’un danger. Des choses mouvaient dans l’obscurité. Pierre projeta son esprit, et reçu quelques manifestations psychique, trop faible pour être celle d’un humain normal, mais pas pour un zombie. Il était dix, et commençaient à l’encercler. Il grognait légèrement, tous des enfants morts pendant les deux jours. Dans son dos, Maxime grogna lui aussi, mais ne se releva pas. C’était sans importance maintenant. Son nouveau groupe d’immortel était plus puissant. Et il avait faim…
- Et merde, fit Pierre en épaulant sa mitraillette.
Tim avait décidé de rester quelques temps dans la maison. Il avait enlevé le bandage que l’on avait mis, pour sécurité sur son oreille, et qui ne servait absolument à rien. C’était tout de même étrange, cette guérison soudaine… voyons… plusieurs personnes l’avait touché. Oscar, Pierre, Bean, et Sébastien. Les trois premiers connaissait déjà leur pouvoir, et aucun ne se rapprochait de près ou de loin de la régénération ou des soins. Mais Sébastien… mais s’il c’était manifesté, pourquoi de cette façon ? Et pourquoi aussi, son oreille avait été guérie, alors que Sébastien n’avait que très peu touché le moignon ? Non… il y avait une autre solution, beaucoup plus complexe. Et cela ne lui plaisait pas du tout.
Oscar vaquait à ses occupations dans les maisons, apparaissant et disparaissant sans prendre la peine de parler aux autres. Tim vit Matt lire tranquillement un livre qu’il lui avait prêté avant la Catastrophe. Il vit aussi Pierre quitter la maison, vers la fin de l’après-midi. Ce n’était pas prudent, mais en même temps, il n’était pas mécontent de le sentir s’éloigner un peu de lui. Les télépathes, ce n’étais pas trop son truc. Enfaita, en découvrant son pouvoir, il c’était senti puissant. Le monde était à ses pieds, il était une arme vivante. Il avait observé aucune mutation chez ses proches, et en avait conclus qu’il était unique. La belle affaire. Il était maintenant dans un nid de mutant, qui en contenant quatre sans le compter. Un télékinésiste psychopathes, un adepte à la téléportation insensible, un télépathe tourmenté sans oublié le garçon qui pouvait figer l’espace et lui qui provoquer des dislocations.
Mais il espéra tout de même que Pierre rentrerait avant la tombée de la nuit. Depuis la disparition des parents la nuit était devenue dangereuse. Très dangereuse. Comment le monde avait il put se métamorphoser ainsi ne l’espace de deux jours ? Les règles avaient changés, la donne aussi. Les enjeux aussi. Adapte toi ou crève, telle était la nouvelle devise. Et ceux qui ne s’adaptait mourrait belle et bien. Des cris avaient résonnés pendant la nuit, quand Tim avait dormis dans le salon avec son frère. Et il n’avait pas du tout aimé ses cris là. C’étaient des cris sauvages, d’attaque, suivit de cris d’agonie. Les cadavres étaient encore peu nombreux, mais l’attitude de Sadi prouvait que cela ne tarderait pas. Lorsqu’il retrouverait Sadi, il le coupera. Lentement, pour qu’il comprend qu’on ne coupait pas l’oreille d’un dieu sans punition. Telle serait sa punition. Il prendrait, pour une fois, plaisir à étriper quelqu’un. Et cela l’effrayait autant que cela lui plaisait.
Il resta ainsi à deviser avec lui-même jusqu’à la tombée de la nuit. Tous les membres de la maisonnée continué de s’activer. Sauf Pierre. La nuit était tombée, et il n’était pas rentré…
Sébastien ne voulait pas que l’on l’observe. Il avait compris que le monde avait définitivement changé le jour où les parents avaient disparus… le jour où les parents avait disparus… cela paraissait si lointain… et pourtant, ça remontait la veille. Tant de chose c’était passé depuis… Il s’agenouilla dans le jardin, la main dans la flaque d’eau. Il entendait Pierre s’activer de l’autre côté du jardin, quasiment hors de vue. Tant mieux. Lentement, il retira sa main de l’eau, et elle resta comme une gangue protectrice, tourbillonnant légèrement. C’était avéré, il avait muté. Et il n’était pas sûr d’aimer cela. Il était bien, finalement, normal, quoi qu’est était ses rêves…
Il s’en voulait d’être un mutant. Il secoua la main, et la grange d’eau s’effila en pointe. Sébastien souffla dessus, et la pointe devient un poignard de glace, que Sébastien planta violement dans le sol, avant de sortir hors de la maison. Il ne voulait pas trainer dehors seul longtemps, surtout qu’il ne fallait pas se laisser surprendre par la nuit, mais le soleil était encore haut dans le ciel, il ne risquait pas grand-chose. Il décida donc de prendre le chemin de la boutique de Chez Maître Kong, tous pour le samouraï. Il s’agissait d’une boutique spécialisé dans les armes japonaise. Curieusement, la boutique avait été éparpillée par les razzias et les pillages. Peut-être parce qu’elle était établis dans un quartier de retraités…
Il poussa la porte et entra. Il ne cherchait pas vraiment quelques choses de précis. Il jeta un coup d’œil, remarquant tout de même que plusieurs armes avaient disparus : un katana manquait à la devanture. Il était certains qu’il était là il y a deux jours à peine. De plus, presque toutes les armes de jets avaient été prises. Finalement, peut-être que le voleur avait été plus soigneux. Il choisit parmi les armes deux tanto, des couteaux japonais qu’il avait a les à manier. Il les fixa sur chacune de ses cuisses, légèrement à l’arrière, de façon à ce que cela ne le gêne pas quand il marche et qu’il puisse les saisir très vite. Il ne lui manquait plus grand-chose… c’est alors qu’il senti un mouvement dans son dos…
Re: DISPARUS
- 6. Elana, ou comment décider d’étriper une ancienne bande de copain:
Sébastien se retourna d’un bloc les mains sur ses armes. Malgré lui, il sentit les eaux aux alentours, prêtes à lui porter secours, mais refusa de se résoudre à utiliser son pouvoir.
- Elana ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
Nonchalamment appuyé sur un chambranle, la main caressant la poignée d’un couteau japonais, elle portait à la ceinture diverse armes de jets, notamment des Shuriken. Elle en retira un de sa ceinture, pour le prendre dans sa main.
- Il est arrivé pas mal de chose, depuis notre dernière rencontre, Sébastien !
- Tu fous quoi ici ?
- Je m’arme. Pour la guerre.
- La guerre ? Mais tu débloques ma vieille ! La guerre, c’est dans les films.
- On est dans une histoire digne d’un roman de SF ! C’est la même chose ! Et je suis différente !
Un coup de vent bala la salle.
- Tu es une mutante. Et tu es fier de l’être.
- Vous m’emmerder, toi et ta bande de con. Ange est partie avec vous, mais lorsqu’elle aura fini son boudin, elle reviendra me voir. Vous avez concentrez toutes les armes chez vous. Je suis arrivé ici avant vous. Heureusement, j’ai eu le temps de me servir !
- C’est ce que je vois. Et maintenant, qu’est-ce que tu comptes faire ? Nous attaquer ?
- Oui. Enfin, je te propose puisque tu es la, un marché. Vous me rendez toutes les armes, et je ne vous attaque pas.
- Je ne crois pas que tu sois en position de négocier !
- Je me suis constitués une sacrée équipe. Je les dirige. Il y a plusieurs mutants, les autres sont armés. Qu’est-ce que tu comptes faire ?
- Moi ? Rien. Je vais partir. J’ai fait ce que j’avais à faire.
- Tu crois que je vais te laisser partir Sébastien ?
- Tu crois pouvoir m’en empêcher ?
- La donne a changé, Sébastien. Maintenant, c’est moi la plus forte !
Sébastien tendit la main vers ses tantôts, mais une rafale de vent aussi violente qu’inopiné le jeta au sol. Les armes fixées aux murs ballotaient. Elana tendit la paume, et une autre rafale l’envoya bouler contre un mur. Des armes affuté comme des rasoirs lui tombèrent dessus, lui causant de multiples écorchures. Ce n’ait pas comme dans les films, apparemment, puisque cela lui faisait un mal de chien, et ne paraissait pas être sur le point de s’arranger !
Elana choisit un Shuriken et le lança. Pousser par le vent il décrivit un arc de cercle particulier, venant jeter les armes de Sébastien au sol.
- C’est moi la plus forte, tas de graisse !
Sébastien n’eut même pas la force de répliquer. Elle tendit de nouveau le bras, et une dague attachée à sa cheville remonta, pousser par l’air. Elle s’approcha de Sébastien, avant d’être propulsé jusqu’au mur. Elle diminua l’impact de justesse en envoyant une onde d’air dans le mur y faisant tomber tout ce qui y était accroché.
- Mais c’est quoi ça ? Ton pouvoir ?
- Non ! Le mien !
Matt sorti du grenier par l’échelle. Dans son dos avait été fixé le katana manquant. Il avait un fourreau noir sans aucune décoration, et une mâche simple, portant des tissus pour refermer la prise.
- Matt ? Mais qu’est-ce que tu foutais ?
- Bah, je te regardais en train de te faire défoncer.
- Sympa !
- Remboursement de tous les coups que tu m’as donnés !
- Eh ! J’existe, s’écria Elana.
Matt tendit la main vers elle, concentrant toute la puissance qu’il pouvait. Le sol se craquela à ses pieds. De son côté, Elana se redressa légèrement, et tendis ses bras vers Matt. Une tornade d’air se forma autour d’elle. Elle s’éleva de quelques centimètres. Ses Shuriken tourbillonnaient autour d’elle. Matt tendit l’autre bras, soulevant Sébastien pour le jeter plus loin. Il gémit lorsqu’il heurta le sol, et ne bougea plus.
On entendit des cris et des bruits de courses, puis plusieurs personnes firent leur entré : Ange, Bean, Séléna Vallon, une amie de Elana, et Marie, une autre amie d’Elana. Ange leva les bras, et les vents ascendants se levèrent, perturbant le pouvoir d’Elana, qui libéra toute son pouvoir. Toutes les personnes dans le magasin furent aspirées dehors, et la porte de la boutique claqua. Ils glissèrent tous sur une centaine de mètres, avant que le vent s’apaise. Elana contre attaqua immédiatement. Elle envoya plusieurs Shuriken à Bean, qui les figea dans l’espace d’un geste du doigt, puis il indiqua la zone où se trouvait Elana, et la figea. Séléna s’approcha de lui et lui administra un coup de batte en fer. Bean perdit son emprise, et Elana puis de nouveau bouger. Ange hurla, et la pluie se mit à tomber, quelques secondes, avant de s’arrêter, puis de reprendre par la grêle, qui s’arrêta elle aussi.
Calmé, les vêtements humide, personnes n’ouvrait la bouche.
- Bon ! C’est déjà un bon début ! hurla-t-elle. Maintenant, vous arrêter vos chamailleries stupides !
Et elle tourna les talons, un éclair silencieux suivit d’un grondement sourd accompagnant son départ. Elana souffla par le nez, puis, ramassant ses Shuriken d’un mouvement de doigt, tourna les talons elle aussi, dans une autre direction, suivit par Séléna et Marie. Bean fut relevé par Sébastien. Son nez saignait sans interruption, on lui donna un mouchoir. Matt vérifia que son sabre était toujours bien accroché dans son dos, puis attendit que Bean et Sébastien soit près pour qu’il puisse rentrer à la maison. Ils suivirent Ange de loin, impressionné. Ils marchaient en silence, sans parler de l’incident. Sébastien avait récupéré ses tantôs, Bean était venu sans armes, se fiant uniquement à son pouvoir.
- Pourquoi vous étiez là ? demanda Sébastien.
- Moi, dit Matt, j’étais venu prendre le katana avant que quelqu’un ne se serve. Je suis arrivé quelques minutes avant Elana, ça a suffi pour que j’ouvre la boutique en trafiquant la serrure avec mon pouvoir. Ensuite, je suis monté aux greniers, et j’ai observé Elana. Elle n’a pas menti, elle a une bande. Et elle ne compte pas que Séléna et Marie.
- Et toi Bean ?
- Moi ? Je… Je suis parti me balader, j’ai vu Sébastien de loin, et je… je l’ai suivi. C’était louche, ce qu’il faisait, je voulais m’assurer qu’il ne lui arrivera rien, surtout qu’il était parti sans rien et que comme il n’avait pas de pouvoir…
- En parlant des pouvoirs, fit Matt. Tu as appris à contrôler le tiens !
- Oui. J’y suis parvenu assez soudainement. Je ne veux pas vous en parler tous de suite…
Comme moi, pensa Sébastien. Je ne veux pas que l’on sache que j’ai un pouvoir. C’est trop bizarre… et puis… ça me laisse une botte secrète. Bean, Matt, Pierre, Oscar, Tim, Elana… Beaucoup de gens ont muté. Quoi qu’en dise Tim, il est possible que nous ayons beaucoup de mutations dans les jours à venir.
Ils se turent, jusqu’à ce qu’ils arrivèrent en vue de la maison. Ange avait déjà frappé au portail, et Oscar avait ouvert. Pierre n’était plus dans le coin. Deuxième jours après la Catastrophe terminé. Tous montèrent se coucher sans même prendre de repas, malgré l’heure…
TROISIEME JOUR APRES LA CATASTROPHE
Tom se réveilla le lendemain matin au son de son réveil, qu’il envoya valdinguer à travers la chambre. Comme il sonnait toujours, il balança un livre dessus. Le réveil s’ouvrit en deux, et il reposa sa tête sur l’oreiller. Il se sentait seul. Il était seul. Ses parents avaient disparus, tout comme tous les adultes de la ville. Son grand-frère ne s’occupait pas de lui. Il avait emmené sa bande de copain qui était venu squatter la maison, en dormant un peu partout comme des porcs. Quant à lui, il était sorti, et n’était revenu qu’en fin d’après-midi pour aller dormir. La veille, ils avaient ramassé un clodo dans les poubelles, dont l’oreille était tranchée. Il était finalement resté, lui aussi. Matt était parti cherché un katana, mais Tom n’en avait pas. Il n’avait même pas l’autorisation de la toucher, et une sorte de bouclier invisible l’empêcher de traverser le pas de sa chambre. Il était temps. Tout le monde dormait, et personne n’allait le déranger. En chemise de nuit, et en pantalon de pyjamas, il descendit les escaliers jusqu’en bas pour vérifier que tout le monde dormait : ils s’étaient installés un peu partout, sur les canapés, sur les sofas, sur des matelas jeté à même le sol… tous dormaient profondément. Il repéra son frère allongé sur le sol, enroulé dans une couverture dans la salle de télé… son PC en veille était posé à côté de lui, comme s’il avait passé du temps à écrire… comme d’habitude.
Il ouvrit la porte-fenêtre, silencieusement, et sorti de le jardin. Là, il posa sa main sur le sol, puis, les leva. Sur le sol, ils y avaient deux traces circulaires qui étaient intégralement brule. Puis, il releva les mains, et deux lumières apparurent à une dizaine de mètres… il faisait sombre, et elles illuminaient à quelques mètres de distances. Puis, il essaya de concentrer un maximum sa lumière, et une boule de feu vert étincela dans sa main, avant qu’un rayon de lumière verte ne traverse un arbre, le coupant en deux. Il sursauta, puis réessaya. Bim, bim, bim, dans les arbres. Il coupa ainsi quatre arbres en tout, puis, il se retourna. Derrière lui, les bras croisé, l’observait Ange.
- Tu es qui ?
La jeune fille l’observa attentivement, puis elle répondit :
- Je suis une connaissance de ton frère.
- Tu n’es pas censé être ici, ce n’est pas ta maison !
- Je sais…
Elle était apparemment profondément troublée. Cherchant a changé de sujet, elle indiqua les mains de Tom.
- Alors, toi aussi, tu mutes ?
- Je quoi ?
- Tu as un pouvoir, quoi !
- Bah oui. Je peux créer de la lumière verte. Je pourrais te tuer, si je le voulais, d’une seule pensée !
- Ça reste à voir, fit Ange d’un air moqueur.
- Ah bon, se crispa Tom, en levant les mains.
Il eut un mouvement derrière Ange et Bean apparut. Il leva les mains, et Tom se sentit se figer.
- Oui. Ici, on attaque personne, encore moins avec les pouvoirs bizarre que l’on a acquis !
- Qu’est-ce que tu m’as fait ? Relâche-moi !
- Merci, mon chevalier, servant, fit Ange.
- Oh ! Tais-toi,-toi !
Ange gloussa, et rentra à l’intérieur. Tom fut libérer, et il envoya une décharge de lumière verte sur le sol, brulant l’herbe autours de lui. Puis, il passa devant Bean sa même le regarder. Il s’habilla et sorti dehors. Matt était debout, maintenant, mais il n’empêcha pas son petit frère de sortir, se contentent de refermer la porte derrière lui. Il s’avait qu’il se débrouillerait.
Ange décida elle aussi de quitter la maison. Elle ne supportait pas d’être enfermer dans une maison. Elle sortit quelques minutes après Tom.
Elle marchait seul dans la rue, sans armes, mais personnes ne faisait mine de l’arrêter. Apparemment, les brutes n’étaient pas les seuls à trainaient dans la rue. Un groupe de fille salua Plume d'Ange, et elle s’arrêta quelques minutes pour parler avec elles. Elles se racontèrent des choses horribles qui étaient arrivé depuis la disparition des parents. Personne ne savaient exactement ce qui c’était passé, mais toutes avaient leur mot à dire. Ange essaya de se renseigner sur l’endroit où avait pu s’être caché Elana, mais ne parvient qu’à avoir comme renseignement qu’elle était apparemment partie au collège. Elle se dirigea donc vers le bâtiment. La grille avait été ouverte, et plusieurs groupes étaient dans la cour. Elle entra instinctivement dans la loge du gardien, et vit Elana à côté Séléna.
- Entre, Ange. On t’attendait.
- Comment tu le sais, que j’allais arriver.
- Séléna a développé le don de divination temporaire. En se concentrant intensivement sur quelques choses ou quelqu’un, elle arrive à savoir ce qui va se passer pour elle. Elle m’a dit ce matin que tu allais venir.
- Je sens… que tu es devenu quelqu’un d’important, Elana. C’est toi qui dirige tout ce beau monde dans la récréation ?
Le regard d’Elana se durcit.
- Non ! Pas encore du moins. Mais à ça ne tarderas pas. Je vais prendre le contrôle de tous ses gens… pour leur bien.
Derrière elle, plusieurs personnes descendirent. Ils étaient trois : il y avait un garçon aux cheveux noir court, Leo, un ancien ami de Elana dans son ancienne école. Il y avait également Marie, qui était une des meilleurs amis d’Elana, et Gabriel, qui avait maintenant rallié la cause d’Elana.
- C’est ton gang ? Tu te prends pour ne caïd maintenant ?
- Non. C’est moi le boss ! Donc tu fermes ta gueule et tu t’écrases !
- NON !!! Moi aussi j’ai mon mot à dire. Ce que tu fais, Elana, ce n’est pas bien du tout ! JE veux que tu arrêtes d’essayer de prendre les armes à Matt !
- Ce ne sont pas ses armes ! C’est lui et sa tripoté d’imbécile qui les ont volés ! Ils vont déclencher une guerre !
- Pour l’instant, ce que je vois, c’est que c’est toi qui la déclenche cette guerre !
- Je maitrise l’air. Tu peux désormais me donner mon véritable nom : Je suis l’Ange de la Paix !
- Euh… non, je ne crois pas ! Ange c’est moi ici !
- Oui ! Mais c’est une image, pour te faire comprendre que le monde d’avant n’existe plus. Les règles ont changé, la Elana d’avant la Catastrophe n’existe plus, celle d’après la Catastrophe n’est plus une personne insignifiante que personne ne prenait la peine de consulter. Dans ce nouveau monde, c’est moi la chef, c’est moi qui décide, et comme je vois qu’un groupe de mutant de classe A essaie de me prendre la vedette, je me prends une équipe d’élite, et je contrattaque !
- … Tu t’y prends vraiment !
Elana l’envoya valser sur le sol d’un revers du bras. Le ciel se couvrit de nuage noir, et l’on ne distingua presque plus les gens à l’extérieur, qui s’arbitraire dans le collège en courant. Léo se contenta d’allumer la lumière, tandis que Gabriel s’avançait un peu, se postant derrière Elana, un genou à terre a la manière d’un chevalier servant. Mais Elana n’avait pas vraiment besoin de Gabriel. C’était surtout un symbole que les règles d’avant la Catastrophe n’existait plus, et que dans ce nouveau monde, elle était si importante qu’elle méritait d’être protégé par l’un des anciens caïds de la récréation.
Ange se releva, lui jeta un regard aussi méprisant que possible, et tourna les talons. Elle ne voulait plus parler à Elana. En sortant, elle hésita entre revenir chez Matt… mais choisis de suivre les enfants qui se dirigeait vers le collège. Derrière la baie vitrée, Elana souriait. Ange avait choisis son clan, et pour le moment, c’était tout ce qui comptait. Il ne lui restait plus qu’à écraser les morceaux qui avaient pris toutes les armes, et elle deviendrait … une reine…
Quentin était seul. Il n’était plus saoul du tout, et c’était finalement convaincu que la buvette n’était pas une bonne idée. Il devait pensée à sa survie, et pas à se plonger dans des océans d’oublis… c’était la meilleure manière pour qu’il se fasse tuer. Maintenant, il se sentait… bien. Des éclairs courait le long de son corps, mais il ne s’en étonnait même pas : avec le nombre incroyable de chose qu’il lui été arrivé, ce pouvoir était le cadet de ses soucis. Au moins, les autres enfants l’évitaient. Il errait, dans les rues, sans vouloir retourner à la maison, pour y voir son frère, allongé sur le sofa avec sa bande de copain en train de se gaver devants des DVD de GOGO ADVENTURES.
Et puis… il y avait Elana. Elle l’avait attaqué avec son pouvoir, pour le forcer à lui prêter allégeance. Il avait bien entendu réchappé à l’affrontement, grâce à la diversion de Matt et ses amis. Il avait longtemps bu pour éviter de repenser à ce moment. Mais il ne boirait plus. Ne plus jamais. Maintenant, il avait un but. Il allait trouver Elana. Et il allait la buter.
Du fin fond de son ivresse, Cécile Truong riait.
- Je suis une banane qui parle !
Mais qu’est ce qu’elle avait l’air cool ! Les gens s’éloignait sur son passage tandis qu’elle titubait sur le trottoir. Les visages des enfants lui disaient quelques choses, mais brusquement, à chaque fois qu’elle en regardait un, son visage se fondait dans un tourbillon de lumière qui lui brulait les yeux. Ça faisait mal ! Et en plus, il bougeait. Comme s’ils étaient drogués. Ouais, c’est ça, ils c’étaient tous drogué. Elle était la seul personne à être cool. Il fallait qu’elle l’exprime.
- Je suis la banane qui parle, haha ! J’ai un fusil ! Crac, boum, pan !
Les mots tiennent sortis tous seul, mais elle eut du mal à se rappeler. Il y a combien de temps elle l’avait dit ? Elle s’agenouilla sur le sol pour mieux compter. Oui… elle était précise en affirmant que la durée se trouvait entre deux heures et deux minutes. Encore une fois, elle avait prouvé sa lucidité et sa précision de calcul alors que tout le monde était en plein délire. Heureuse d’elle-même, elle s’éloigna dans les rues en hurlant des choses qu’elle oubliait la seconde d’après.
Jules Baron ouvrit les yeux. Il se trouvait dans un jardin public, face contre terre, le nez dans la poussière.
- Et merde ! Mon Nike !
Il se releva, et s’épousseta du mieux qu’il put. La dernière chose dont il se souvenait, c’était d’être sur le chemin de l’aéroport, vers Zurich. En effet, Jules Baron était un Suisse. Son père, un chercheur très célèbre, était venu à travailler tous les six mois en France, à Bourrures sur Yvonne. Là, il avait sympathisé avec plusieurs personnes, comme Matt, Bean ou Sébastien. Il y venait donc la moitié de l’année dans une maison de location depuis la sixième. Et là, sur le chemin du retour, qui s’effectuait de nuit, il c’était endormi. Et maintenant, il se trouvait le nez dans la poussière. Il se redressa un peu, e s’aperçut que tout son dos était entièrement incrusté de brindille et d’herbe, comme s’il était resté ici particulièrement longtemps. Un détail le frappa. Les adultes ? Il n’était pas forcément là, mais il avait un mauvais pressentiment…
Il s’avança vers un groupe d’enfant un peu à l’écart. C’était très étrange tout de même… il vit le ciel s’assombrir a vu d’œil. D’un coup, des nuages sombres convergèrent au-dessus du collège. En s’approchant du groupe d’enfant, il en découvrit plusieurs armées de battes, d’armes à feu.
- Mais c’est quoi ce délire ?
Dernière édition par Caine le Dim 26 Mai - 7:48, édité 5 fois
Re: DISPARUS
Sous les demandes préssentes de plusieurs membres, j'ai décid" d'avance un peu la date. Sinon, il y aura sans doute une édition bonus ce dimanche, ou celui de la semaine prochaine ! Merci de votre soutien !
- 7. Jules, ou comment s’être déguisé en Belle au Bois Dormant (mais sans Le Prince):
- Jules continua d’avancer vers le groupe. Il comptait environs six membres. L’un de s’éloigna de quelques pas, et le coucha discrètement et nerveusement en joue. Les autres se préparèrent à l’accueillirent, relevant leurs armes improvisé.
- Eh ! Vous savez c’est quoi ce bordel ?
Les enfants hésitèrent quelques secondes, avant de répliquer.
- Tu ne vas pas nous cogner ?
- Non ! T’es taré ou t’es maso ? Demande à quelqu’un d’autres. Ou sont passé les adultes ?
Les enfants se regardèrent comme s’il leur faisait une mauvaise blague. Le doigt de celui qui tenait le fusil effleura la gâchette. Cela ressemblait à un coup monté. Il ne fallait pas qu’il rate son coup.
- Alors ? Où sont-ils ?
- On n’en sait rien. Ils ont disparus.
- Ils ont quoi ?
- Ils ont disparus ! Plus d’adultes ! Tous les plus de quatorze ans on disparut ! Je le sais, mon grand frère a disparus ! Et tout cela pour quoi ? On n’en sait rien. Je suis sure que c’est un Monster nocturne. Il attend la nuit, et là, et là… il nous dévore tous jusqu’au dernier ! il a commencé par les plus grands, les plus jeunes lui serviront de dessert …
Tous les enfants plaquèrent leur main sur leur bouche pour étouffer des cris de frayeur.
- Bon ? T’as fini ton numéro ? Au fait, ils ont disparus quand ?
- Il y a trois jours.
- TROIS JOURS ! Oh ! Vous vous foutez de moi, c’est cela ? Les adultes étaient encore là, hier. Je le sais, mon père été au volant, il m’emmenait à l’aéroport.
Un des garçons n’avaient pas bougé. Il ne possédait pas d’armes, et ne le regardait pas, les yeux dans le vague, un peu à l’écart du groupe, un peu plus jeune que les autres.
- Moi je sais.
Jules le regarda attentivement. Le garçon tourna vers lui des yeux dans la couleur bleu était presque transparente. Un aveugle, sans aucun doute.
- C’est Dylan. Il est devenu brusquement aveugle, à la Catastrophe ; mais il devenu super calme, on ne comprend pas ce qui ce passe…
Jules le fit taire d’un signe de la main.
- La main du Seigneur m’a touché. Je crois que je possède, un don… continua Dylan.
- Abrège, je n’ai pas tout mon temps.
- Je peux voir comprend comment les choses se passent. Je trouve les mécanismes et la loge.
- Alors explique moi pourquoi tous les parents on disparut ?
- Ça, je ne le peux pas…
- Pourquoi ?
- Le seigneur me l’interdit de vous le dire. J’entends sa voix, la, dans ma tête.
- OK, alors ta gueule.
- Par contre, je peux te donner une réponse à ton problème.
- Dis toujours.
- Dis leur quel jours ont été hier.
Jules hésita, puis se tourna vers la bande d’enfant.
- Hier, ont été le mardi 25 avril. Donc, aujourd’hui, nous sommes le 26 avril, c’est bien cela ?
La bande d’enfant le regarda, puis dit.
- Non, mon vieux. Aujourd’hui, c’est le 28 avril !
Elana se tenait face à son équipe. Dans le bureau du proviseur, ils discutaient de leur nouvelle recrue, et de la façon dont ils allaient abattre leurs ennemis. Mais maintenant, elle ne voulait pas discuter.
- Bon ! On laisse tomber la stratégie ! On y va a cinq, on fait tout péter, on prend les armes, on les massacres ou on les asservit, et après, on fout le camp. C’est clair pour tout le monde ?
Personne ne répondit, et Elana se leva de sa chaise ;
- On élaborera des plans dignes de ce nom plus tard. Pour le moment, ce n’est pas nécessaire, et puis, il me tarde de leur exploser la gueule !
Elle sorti de la salle, et son équipe la suivit. Tous avaient une arme, même quand il possédait un pouvoir. Maria avait une batte de base-ball, et un pouvoir d’influer sur la gravité. Léon pouvait contrôler les mouvements des autres par la seule force de la pensée. Il avait un pistolet à 7 coups. Gabriel Figue n’avait pas de pouvoir, se reposant entièrement sur sa barre de métal en acier trempé. Séléna, avec un pouvoir de divination, avait choisis de prendre une petite dague accroché à sa ceinture. Ils se dirigèrent vers le portail, et sortirent. Ils traversèrent le parc, et s’arrêtèrent brusquement. En face d’eux, se tenaient Quentin. Ses vêtements étaient encore boueux, mais il était sobre. Dans ses mains brillaient des arcs électriques, qui crépitaient en entrant en contact avec le sol, laissant des sillons sur le sol. Il passa immédiatement à l’attaque sans leur laisser le temps de parler. Il frappa dans ses mains provoquant une déflagration qui jeta tout le clan d’Elana sur le sol. Maria se releva la première, et elle leva les mains, vers la fumée où devait se trouver Quentin. Mais seule la poussière se leva. Quentin surgit sur sa droite, et lui envoya un éclair. Il eut un bruit de détonation, et Maria fut soulevé du sol et jeté plusieurs mètres plus loin. Toujours aussi rapidement, Quentin se fondit dans la poussière soulevé par les mouvements. Les gens aux alentours s’éloignaient précipitamment en hurlant et en criant. Elana balaya la poussière d’un geste rageur de la main, dévoilant Quentin. Il posa les mains sur le sol, le fracturant sous la violence de la tension électrique. Puis, il les releva, et un arc de cercle électrique, fila vers Elana. Gabriel se jeta entre elle et l’éclair, et tenta de le dévier de sa barre de métal. Mais l’éclair glissa le long de la batte, le foudroyant sur le coup. Il resta debout quelques secondes, puis s’agenouilla, et heurta le sol face contre terre. Séléna courut à toute vitesse vers lui, poignard brandit. Elle lui rentra dedans, et ils roulèrent à terre. Séléna déterminer à l’avance les mouvements de Quentin, lui offrant un léger avantage sur son adversaire. Elana se posta juste derrière eux, de façon à pouvoir saisir une occasion de l’envoyer volé. En effet, touchant la lame du poignard, il envoya un courant électrique qui remonta jusqu’à Séléna, la faisant lâcher son poignard. Les jambes contre son torses, il l’envoya rouler sur le sol. Elana leva les bras, et un vent terrible se leva. Quentin s’efforçait de rester sur le sol, mais emporté par le tourbillon, il se cogna la tête contre un arbre et retomba sur le sol inconscient. Léon se releva, et courut vers lui. Il lui flanqua un coup de pied dans le dos, et confirma :
- Il est inconscient. Il ne se relèvera pas avant un bon bout de temps.
- Ouais.
Matt se tenait en haut du parc. Il portait une longue veste d’un noir sombre, et un jean. Son sabre attaché dans le dos, il pointer ses deux mains vers le groupe d’Elana. Maria se mit à ses côtés, tandis que Léon s’accroupissait, ne s’autorisant aucun mouvement. Séléna se releva péniblement, serrant contre son corps son bras droit.
- Boss ? Il n’est pas tout seul !
Oscar se matérialisa près de Matt, une mitraillette en bandoulière. Bean surgit par une entrée du parc, et Sébastien sauta négligemment un mur, manquant de tomber en ce réceptionnant.
- Alors ? Il parait que tu veux nous éclater la gueule, fit Oscar.
- Boss. commença Séléna.
- Ta gueule, la Devineresse, je sens venir un discours. Alors ! rendez-moi les armes, et je promets de ne pas vous faire de mal ! Enfin, pas beaucoup !
- Même Quentin t’a ratatiné !
- On l’a eu ! fit –elle vexé !
- A combien ? Quatre mutants contre un garçon !
- Boss ! C’est urgent ! Ils vont …
Oscar se matérialisa juste derrière Séléna, la saisit au niveau de la taille et la plaqua contre lui le plus fort possible, puis il disparut de nouveau.
- Alors ? Comment est-ce que tu te dérouille sans devin, boss ? fit Matt d’un air moqueur.
- Je vais t’éclater la gueule, rugit Sébastien.
Il jeta son fusil à pompe sur le sol, et courut vers Elana. Celle-ci se décala, et l’envoya bouler dans les buissons d’un revers de la main. Mais il se releva, et continua d’avancer. Tout en courant, il saisit deux bouteilles d’eau minérales, un litre et demi, et les lança sur Elana. Celle-ci n’en prit même pas compte, sauf quand elles exploser pour devenir des boules de glaces hérissé de piquant. Horrifiés, elle se jeta sur le sol, écrasant le corps de Gabriel sur le sol. Les boules firent un cercle, puis se plantèrent, métamorphosé en lance, de chaque côté de Sébastien.
- Enfin, je goute à ma revanche !
- Saloperie !
Elana roula sur le sol, faucha les jambes de Sébastien, et lui écrabouillant la gorge de la main, aspira tout l’air présent dans son corps. Sébastien ne put même pas gémir, se contentant de passer de la couleur beige à la couleur violette. Elle sentit brusquement un poing invisible la percuter en pleine poitrine, et elle fut jetée sur le sol.
- Ce n’est vraiment pas mon jour. Je n’arrête pas de gouter la poussière !
Elle fit face à Matt. Ce dernier dévalait la pente, les mains en avant. Des pierres volèrent vers elles, qu’elle ne put éviter qu’en roulant précipitamment au sol. Il fit une pause près de Sébastien pour vérifier son état, jura, et continua de courir vers elle. Oscar se matérialisa derrière elle, surement dans le dessein de l’envoya dans un endroit où l’attendait Séléna. Mais elle lui envoya un coup de coude arrière, sentant son nez éclater sous la pression de son coude. Elle l’attrapa ensuite par le col, et le plaqua contre le sol. Elle s’apprêtait à lui faire subir le même traitement que Sébastien, mais son bras fut figé. Bean. Elle tendit rapidement l’autre main, et Bean fut rejeté contre un mur de pierre, laissant une trace sanglante dessus. Aussitôt, sa main se décoinça. Elle l’appuya contre la gorge de Oscar, mais un deuxième poing l’envoya bouler plus loin. Matt s’arrêta. Les pierres se mirent à s’envoler, et il se retourna piéger dans une zone sans gravité. Maria. Caché derrière un arbre au côté de Léon, elle avait réussis à battre Matt. Elle rabaissa les bras, et aussitôt, Matt fut encastrer dans l’herbe. Elle maintient sa pression, tandis que Léon faisait intervenir son propre pouvoir. Oscar senti sa main droite attrapé sa main gauche, et son pied gauche se coinçait volontairement entre deux rochers. Elana se releva une dernière fois.
- Bon ! Mission accomplie ! Les zigotos sont tous out !
Elle concentra son pouvoir. Matt et Oscar se tortillèrent sur le sol quelques secondes, puis, ne bougèrent plus.
- C’est bon ! Ils sont inconscients ! rendons nous vite à la maison de Matt ! C’est à 5minutes à pied !
Les trois membres du clan se mirent à courir sur le chemin de terre. Les groupes qu’ils croisaient sur leur chemin s’écartaient. Quelque uns s’agenouilla devant eux. Apparemment, la rumeur selon la quel Elana aurait un pouvoir particulièrement puissant, et s’en servait pour asservi les autres étaient très vifs dans leur mémoires…
Ils arrivèrent devant le portail en aluminium. Elana les vit léviter d’un bond par-dessus la clôture, et ils entrèrent dans le jardin.
- Où sont les armes ? demanda Léon.
- Je ne sais pas ! On va chercher, je vais juste défoncer la porte et…
Le verrou grinça, et la porte claqua contre le mur. Tom sorti lentement deux garage.
- Vous êtes qui, vous ? Encore des squatteurs !
- Ecoute, le nain, commença Maria. On veut les armes de ton frère, alors si tu ne fais pas d’histoire, rien ne t’arriveras.
- Mon cul ! Dégager de mon jardin ou je vous atomise !
Elana forma un cercle avec ses doigts, et souffla dedans. Une bulle d’air tourbillonna, et elle l’envoya vers Tom. Percuté par la balle, il décrivit plusieurs mètres avant de s’affaler dans la boue.
- Et restes-y !
Ils se dirigèrent vers l’entrée, lorsqu’un rayon vert jaillit devant leur nez.
- Et oh ! La poufiasse et ses deux conos ! vous faites un pas de plus, et e vous massacres !
- Mais c’est que tu es énervant, le gamin ! fit Maria en levant les bras.
La gravité commença à varier, mais Tom était près. Il fit un bond de côté, et un rayon vert la percuta. Elle fut envoyée contre un mur, une trace de brûlure à l’endroit de l’impact. Elle se laissa lentement glisser, et ne se releva pas. Epouvanté, Léon ne réagit pas tout de suite, et se prit un rayon vert. Il décolla du sol, et enfonça la porte d’entrée. Tom courut vers lui, les bras tendu devant lui. Elana prépara une bourrasse et la projeta sur Tom qui dévia de sa direction, et glissa sur le sol. Suite à un long dérapage, il se releva, les bras écorchés, mais fermement décidé à continuer le combat.
- Toi ! La prochaine fois que tu me touches, je t’atomise !
- Tu l’as déjà dit, répliqua froidement Elana
Elle entortilla un filet d’air autours de chacun de ses bras, et créant des courants d’air très concentrés sur elle, se mit à s’envoler lentement. Ebahi, le petit frère de Matt ne bougeait plus. Elana baissa les bras et les serpents d’air vinrent le percuter sur chacune des épaules. Il heurta le mur derrière lui, et s’affaissa sur le sol. Elana redescendit sur le sol, et s’apprêtait à pousser le morceau qui restait de la porte, lorsqu’un mouvement dans l’obscurité la fit frémir. Elle se jeta au sol, tandis qu’une longue lame traçait un sillon dans le sol à l’endroit où elle se trouvait quel que secondes plus tôt. Tim surgit de l’ouverture béante qu’était anciennement la porte d’entrée du garage de la maison, et bondit dans le jardin. Il pointa ses index vers Elana, qui eut la présence d’esprit de rouler sur l’écôté. Le mur derrière elle se fendit de fissures en formes de carré. Tim continua d’avancer vers elle. Elle décida donc d’attaquer. Les mains en coupe, elle souffla. De toutes ses forces. Une bourrasque d’air se créa, emportant Tim. Ce dernier se raccrocha à un arbre particulièrement haut du jardin. Elana le faucha à la base, et il tomba sur trois mètres. Son bras émit un craquement lorsqu’il heurta le sol.
- Putain ! Mais vous êtes combiens ?
- Aucune idée. Je n’ai pas encore compté.
Pierre se trouvait derrière elle. Ses vêtements étaient dégueulasse, comme si eu vache avait laissé trois bouses dessus après l’avoir ruminé pendant trois jours. Ses cheveux étaient ébouriffés, et plein de mauvaise herbe. Et derrière lui.
- Tu pue, trouva seulement Elana.
- Réponse exacte.
Et la vague de zombie déferla sur elle.
Ange était au collège depuis deux heures maintenant. Elle avait vu Elana partir du collège, avec ses acolytes, surement partis exploser Matt. Elle ne voulait pas prendre de partie, pour le moment du moins. Elle se savait puissante, et elle savait aussi que la puissance générée des envies. Elana, sa meilleure amie, qui s’amusait à dessiner des mangas et à se donner des airs, était devenu maintenant la reine de Bourrures sur Yvonne. Et elle… elle ne s’était pas encore imposé, mais elle n’était pas vraiment sure de le vouloir. Il y avait son chat, abandonné dans sa maison vide. Il y avait aussi sa sœur, qui avait déserté le domicile dès les premières minutes de la Catastrophe. Un mouvement près du portail attirera son attention. Qui était sortis vainqueur de l’affrontement ? Etes ce Matt et sa bande venue annexé le territoire de leur ennemie vaincu, ou bien Elana rentrant victorieuse avec ses amis, les bras plein des armes à feu dérobés au clan de Matt… non. C’était Cécile Truong. La Drogué. C’était une de ses meilleurs amis avec Elana, mais la Catastrophe les avait séparés. Et on dirait que l’extasie ne lui avait pas trop réussis. Elle poussa le portail en titubant. Des mots sans fils jaillissait, sans que personne ne les comprennes, les mots « banane » et « qui parle » revenant tout de même assez souvent. Ange ne lui prêta aucune attention. Cécile Truong n’était pas la même qui était la même. Un garçon s’avança. Il tenta d’échanger quelques mots avec elle. Apparemment, il désirait le téléphone portable de cette dernière, qui dépêchait de la poche avant de la Drogué. Mais elle ne voulait pas lui donner, même en étant shooté. Elle tendit les bras, hurla quelques mots, et le garçon s’affaissa sur le sol en hurlant de toutes la forces de ses poumons.
Apparemment, la Drogué était une mutante elle aussi. A ce rythme-là, on pouvait déjà déclaré que le fait qu’avait énoncé Tim comme le fait que les mutants seraient peu nombreux était à éliminer. Presque tous développé un pouvoir. Adam Orange, élève de sa classe, s’amusait à manipuler à distances les cheveux de ses camarades. Lui aussi, avait développé un pouvoir particulièrement puissant. Bruno, lui, s’amusait à pisser sur le bord de la route. Mais il pissait du calcaire. Logique. Plus rien n’étonnait Ange maintenant. Elle se demandait maintenant ce qu’elle foutait là, au milieu de gens qui lui était désormais étranger, avec un qui manipulait les cheveux des autres, un autre qui pissait du calcaire sur le sol, une ancienne amie qui étaient devenu une drogué, sans parler du clan de Matt qui c’était établi une Forteresse, que sa meilleure amie tentait de prendre d’assaut avec des compagnons mutants. Et tous cela, attention… en trois jours ! Et tout ça, partis de la disparition des parents. C’était trop étrange pour être vrai.
Quentin se releva lentement. Sa tête lui faisait mal. Il devait picoler… non ! il c’était juré de ne plus recommencer, et il a allé tenir sa promesse. Et se venger de Elana. Il prit le chemin du collège, sans un regard pour Matt et Oscar, allonger sur le sol devant lui, et sans aider Sébastien et Bean, étaler dabs l’herbe. Il y avait mieux à faire que de l’ai aidé.
Matt se réveilla le premier. Il jeta un coup d’œil sur ses camarades étalés dans tout le parc, puis soupira et se dirgea vers Oscar. Une bande d’enfant qui était en train de faire les poches d’Oscar le regardèrent, soupçonneux, avant qu’il ne saississent l’un d’eux avec son pouvoir pour le projeter dans une fosse boueuse. Les autres déguerpirent sans un mot. Matt concentra son pouvoir, et souleva le corps de Oscar. Puis, il se dirgea vers Sébastien, le corps d’Oscar flotta au niveau de sa taille, allongé à l’horizontale, droit comme un I. Sébastien fut lui aussi soulevé, ainsi que Bean. Puis, lentement, commençant à ressentir des crampes, ilprit le chemin dur retour. Il parvint à les faires passer par l’étoire ouverture pour sortir rapidement du parc, puis continua d’avancer. Il était parvenu près de l’école primaire, lorsque Sébastien se réveilla brusquement. Il se mit à s’agiter, en poussant des bruits de gorets que l’on égorge. Matt le lacha sans ménagemùent, et il heurta le bitume.
- Matt ? On est où ?
- On rentre chez nous. En éspèrant qu’Elana n’aura pas tout pris.
Sébastien hocha la tête, et le suivit. Quelques minutes plus tards, se fut le tour de Oscar. Ce dernier était tellement paniqué, qu’’il se téléporta instinctivement. Il arriva quelques secondes plus tard.
- Alors ? Elana a gagné ?
- Apparement, émi Sébstien entre ses dents. On va voir si elle n’a pas tout pillé.
Il tendit le bras vers la citerne à eau qui se mit à trembler. Il se crispa.
- Matt ? Tu peux m’aider s’il te plaît ?
Sans s’arrêter, Matt tendit le bras, et l’envellope métallique jallit dans les airs. Sébastien aspira l’eau dans un tourbillon, pour se consituter une masse aqueuse, qui s’étala derrière lui, pour le suivre. Ils suivirent le chemin, de plus en plus rapidement, jusqu’à tomber sur le portail. Matt se mit à courir. Oscar se téléporta derrière la barrière, tandis que d’un geste des doigts, Matt déverrouillait la serrure avec ses pouvoirs. Sébastien lança les doigts en avants, des pointes de glaces se formant derrière lui.
- Elana ! hurla Sébastien en déboualnt sur la place.
Pierre se trouvait sur un transate en plastique, un verre de jus d’orange dans les amins, la paille planté entre les deux, des lunettes de soleils et un chapeau négligemment baissé sur les yeux. Des zombis étaient assis autours de lui, en train de manger des oiseaux que Pierre avait convainvcu qu’il pouvait se poser sans danger. Elana, retenut par cinq zombie, avait été plaqué contre un mur, ou elle hurlait d’angoisse et de dégout.
- Qu’est ce qu’on dit ? demanda Pierre.
Dernière édition par Caine le Mer 24 Avr - 18:16, édité 1 fois
Re: DISPARUS
- 8. La fin de la guerre, ou comment discuté calmement avec des zombies qui ont faim:
- Pierre se leva de la chaise de jardin, et s’approcha d’eux. Les zombis ne bougèrent pas, tous autour de lui, légèrement voutés, la peau blanche et pâle, les dents plus pointus, et des griffes acéré en guise d’ongle.
- C’est quoi ses monstres ? demanda Sébastien.
- Ce sont des … zombies. En tout cas, c’est le nom qu’ils se donnent, moi je ne suis pas parti chercher plus loin.
- Tu n’es pas curieux.
- C’est une façon de parler.
- Eh ! intervint Bean. Je connais ce zombi.
Du doigt, il indiqua l’un des zombis qui était allongé dans l’herbe, en train de grignoter un cadavre d’une sourie.
- Il a changé, mais ce ne serait pas… Yanis ?
- Oui, maintenant que tu le dis … il a effectivement. Il s’agit de Yanis. Je ne comprends pas ...
- Je… je l’ai tué, fit Elana, en tentant de dégager son bras. Maintenant, j’aimerais que vous me relâcher ! Moi, ainsi que mon équipe ?
- Tiens, fit Matt. Mais où est-elle passer, son clan, d’ailleurs ?
- Je m’en suis occupé, fit Pierre sans se retourner, d’un signe du pouce.
En effet, Léon avait été immobilisé par deux zombies, et Maria se tenait elle aussi à ses côtés. Ils pestaient silencieusement, du sang leur coulant de la tête.
- Eh ! Laisser moi partir, maintenant ! Je ne vous ai rien fait !
- C’est pas à toi d’en décider, fit Sébastien.
Un zombi s’approcha de Pierre.
- Zombi dire à Parole Dans Tête que zombi avoir faim.
- Euh… Bean ? Je crois que les zombis vont partir. Ils ont faim, et je ne pourrais pas les retenir plus longtemps. Bean ? Tu peux te rendre un peu utiles, il me semble que tu n’as pas été très présent ses derniers jours. Immobilise là.
- Pierre ? Je t’emmerde !
Il se posta néanmoins face à Elana. Celle-ci trépigna, attendant une occasion de ficher le camp. Sur un ordre mental de Pierre, les zombis lâchèrent Elana. Bean tendit les bras, et Elana fut fiché dans les airs, les bras pointés vers le sol, les jambes tenues par des nœuds invisibles. Elle se mit à gigoter.
- Bean ! Espèce de CENSURÉ ! Lâche-moi tout de suite !
Une tornade commença à tournoyer autour d’elle, renversant les zombis aux alentours. Projetés sur le sol, Pierre glissa le long de la pente en criant de douleur. Matt leva les bras, et un banc reversé lévita vers lui pour lui fournir un léger abri. Sébastien s’aplatit sur le sol, tandis qu’Oscar dis paissait.
- Matt ! Je crois qu’il est temps de lui rafraichir les idées ! Aidez-moi !
Matt acquiesça, et tendit la main vers le robinet de jardin. Le loquet s’ouvrit, et l’eau se mit à couler. Au bout de quelques minutes, l’eau répandu sur le sol se souleva, et aspergea le visage d’Elana. Celle-ci perdit temporairement le contrôle de ses pouvoirs. Bean leva les mains, et une zone de flou signifia qu’il activer son pouvoir pour faire un bouclier très concentrée. Il le projeta, et Elana fut percuter par un mur, avant d’être coincé par le mur invisible. Matt laissa tomber lourdement le banc qui se brisa en tombant, tandis que Sébastien se levait en s’époussetant. Plusieurs lames de glaces volèrent dans les airs, et se plantèrent sur Elana.
- Voilà pour toi ! Ça t’apprendra à m’énerver !
Les zombis les observèrent quelques instants, avant de s’en aller, en trainant les pieds, parfois à quatre pattes, des fois sur deux pieds. Pierre n’essaya pas de les retenir.
- Il faudra un jour que tu m’expliques comment tu as faits pour ne pas qu’il te tue !
- Pas maintenant.
Oscar se téléporta de nouveau, ramenant cette fois avec lui Séléna. Secoué, elle était couverte de poussière, et presque évanoui.
- Je l’ai emmené dans la cave. Elle n’a pas trop apprécié.
Séléna leva la tête, et cracha. Pierre s’approcha, et effleura sa tête de sa main. Séléna retomba profondément évanoui.
- Elle va rester un bout de temps comme ça, je vous le garanti.
- Pas mal, fit Bean. Tu peux faire la même chose que Séléna mais pour Elana ? Parce que mine de rien mon barrage ne va pas tenir toutes la nuit !
- Tu pourrais peut-être te relayer avec Matt ?
- C’est hors de question ! De toutes manières, il faut trouver quelques choses à faire, on ne peut pas la laisser comme à ça longtemps ! Qu’est-ce qu’on fait d’elle ?
- On pourrait l’enfermer dans la cave ?
- Je ne sais pas si la cave en question tiendrait longtemps une fois que cette mutante sera dedans. Elle est particulièrement puissante, même par rapport aux autres mutants.
Sébastien envoya l’eau sur le sol se fixer sur les chevilles et les poignets d’Elana.
- Je vais la tenir en attendant de savoir ce que l’on va en faire.
- Non.
Ange venait d’entrer dans la cour de la maison.
- Eh ! Ange, ce n’est pas un moulin, c’est chez nous ! Alors, maintenant, tu dégages !
- Non. J’ai dit non ! Tu relâches mon ami, ou sinon, je fais exploser ta maison !
Un coup de tonnerre résonna.
- Je vois que tu as appris à maîtriser ton pouvoir, émit Bean. Mais ce n’est pas suffisant.
Matt tendit la main, mais se figea brusquement, le regard dans le vague. Cécile Truong sorti du dos de Ange, et les fixa.
- Bonjours ? Vous allez bien ?
- Qu’est-ce que tu lui as fait, hurla Oscar, paniqué.
- On s’en fout, de toutes manières, dit Bean. On la bute, et Matt retrouvera son état normal.
- Je ne crois pas que cela va se passer comme cela, émit Ange entre ses dents.
Elle leva les bras. La pluie se mit à ruisseler, de plus en plus fort. Le tonnerre avait éclaté, provoquant des éclairs lumineux impressionnant, suivit de roulement sonore. Bean solidifia une partie de l’espace situé au-dessus d’eux, formant une espèce de parapluie invisible.
- Bon, la sorcière, je crois que tes tours de passe-passe on assez duré…hé !
Une tempête violente avait commencé à souffler. Tous furent jetés à terre, sauf Ange et la Drogué, qui n’avait pas l’air en période de délire total. Sobre donc. Un mouvement eut lieu, dans les buissons. Ils se mirent à se désintégrer, au fur et à mesure que Tim apparaissait. Un de ses bras était lâche, cassé, pendouillant inutilement le long de son corps.
- Eh ! Mais qu’est-ce qu’il se passe, ici ?
Cécile tendit la main vers lui, et … il nageait. Dans un lac. Il ne comprenait pas trop pourquoi, mais c’était bon. Et puis, il réintégra le monde normal. Une bande de monstre se tenait devant lui. Tandis qu’un ange auréolait de lumière levait les bras vers les cieux, avec dans son dos, une statue de marbre, une bande de cinq monstres se tenait en haut de la colline. L’un d’eux avait créé un parapluie invisible, et l’autre ne bougeait pas. Ils étaient dangereux. Mais lui, Tim Bonheur, allait les exterminer. Il leva les bras, et courus vers la menace.
Bean vit avec horreur Tim courir vers eux, les bras levé. Oscar se téléporta derrière Tim, et le frappa d’un coup de branche, mais Tim se contenta de le reverser d’un coup d’épaule. Puis, il continua son avancer. Bean leva le bras vers lui, et Tim, se cogna à une barrière invisible. Tim posa ses mains sur la paroi, et déchaina son pouvoir. Bean grimaça, lorsque la barrière céda, visible en un léger troublèrent de l’air. Il mobilisa de nouveau tous ses pouvoirs, alors que Lion Tear envoyait vers lui une boule de feu. Frapper au niveau de la jambe, Oscar se mit à hurler, tandis que sa peau rougissait, et se détachait de sa jambe.
Pierre fronça les sourcilles, et ferma les yeux. Il s’immobilisa entièrement. Et Cécile Truong aussi. Le duel eu lieu en quelques secondes, mais il en faut plus pour résumer ce qui s’est passé :
« - CECILE !
- Ah ! Pierre ! Bienvenu !
Ils flottaient tous le deux dans une chambre, constituée comme une bibliothèque. La chambre de l’esprit de Cécile Truong. Une partie était fermée à clé, et bariolait de couleur et de signe étrange. La partie de l’esprit de la Drogué, surement. Cécile s’assit calmement sur un fauteuil rouge, et dit à Pierre.
- Alors ? Tu te plais ici ?
- Non. Tu as un pouvoir, à ce que je vois, et de type télépathique.
- Exactement. Je peux créer des illusions dans le cerveau des gens à volonté. N’est-ce pas formidable ? Je peux les persuader qu’ils brûlent, ou que leurs yeux sont des bonbons délicieux !
- Comme Penny ?
- Penny ?
- Oui ! Quinn a pété la gueule de Penny !
- Heu... no comment ?
- Laisse tomber. Un délire sur un livre que j’ai lu il y a quelques temps. Je ne me rappelle plus trop du sujet principale, mais je me souviens que cette fille, Penny, avait le pouvoir de créé des illusions a volonté, c’est tout.
- Ouah, fit Cécile en mimant un bâillement. C’est passionnant tout cela. Mais, en fait, tu es un petit peu dans mon espace psychique. Alors, si je te demande de le quitter, en parfait gentleman, tu vas quitter mon esprit ?
- Bien sûr que non !
Pierre s’assit sur un des fauteuils. Il regarda Cécile, en plein dans les yeux.
- Je veux que tu partes d’ici avec Ange.
- Non. Je m’amuse bien ici. Elle est venue ici avec l’idée de rejoindre Elana. Elle ne veut pas du tout partir d’ici avant de l’avoir récupérer. De toutes manières, je ne vois pas ce que vous en ferez.
- Euh… de toutes façon, nous n’ont plus. Mais, là, il s’agit d’une attaque sur notre territoire. Matt et Bean sont de caractère impulsif, on va vous mettre en pièce.
Les deux mentalistes se levèrent en même temps, auréolait de leurs puissances.
- Pierre… tu vas être hors service pour un bout de temps si on fait ça !
- Je sais… mais toi aussi.
- J’ai conditionné l’esprit de Tim pour le retourner contre vous.
- Ils se débrouilleront.
- A toi de voir. On y va ?
Leurs puissances se déchaînèrent l’un sur l’autre, anéantissant tout… »
Pierre et Cécile s’effondrèrent sans bruit sur le sol. Trois secondes à peines venaient de s’écouler. Bean jeta un coup d’œil. La jambe d’Oscar s’arrêta de brûler. Il n’y avait aucune arme. Il disparut, et revint avec une mitraillette, bandouillèrent passé autours de la poitrine. En hurlant, il fit feu vers Tim. Ce dernier tendit la main vers la volé de balle, et la transforma en bruine de métal, inoffensive. Il se mit à courir, avant de heurter un mur invisible.
- Tu fais chier, le monstre ! Mais je t’aurais, tout comme Richard a eu Darken Rahl !
- Il est en train de délirer !
Bean décida de passer un petit peu à l’offensive. Au mépris du vent, il créa un escalier invisible, et l’escalada à toute vitesse. Son pouvoir pouvait lui permettre de solidifier certaines surfaces, pouvant créer des plates-formes invisibles, immobiliser ou ralentir les gens. Il s’éleva ainsi à trois mètres du sol, figeant ses pieds pour ne pas tomber sous les rafales de vent d’Ange, dont les yeux étaient devenus blanc. Ange s’éleva a toutes vitesse, jusqu’à faire face à Bean, bras écarté. Ce dernier ne fit APS attention à elle, se contentant d’annuler son pouvoir. Il fallait qu’il soit assez près de quelqu’un pour l’immobiliser. Et il était juste au-dessus de Tim. Ce dernier ne s’en rendu compte que trop tard. Une lame trancha la basket de Bean jusqu’à entailler la peau, avant que Tim ne soit figer complétement. Bean ralentit le mouvement des atomes autours de lui, de manière à descendre au ralentit, avant de retomber souplement sur le sol. Matt s’ébroua, et scruta tous autour de lui.
- J’étais piégé dans un cube opaque.
- Je crois qu’il s’agit de la Drogué. On pense qu’elle a le pouvoir de … créer des illusions, ou quelque chose dans le genre.
- Ah, je vois…
Ange pointa un doigt vers le groupe, et foudroya la zone. Bean figea les particules électriques dans un long tube d’inactivité, grimaça quelques instants, et le déplaça de quelques mètres. L’éclair pulvérisa la pierre derrière eux. Ange descendit soudainement du ciel, et sourit. Les membres des groupes se regardèrent, intrigué, avant qu’un éclat de voix ne retentisse.
- Bon. Il semblerait que je dois quelque chose à Ange et la Drogué !
Sébastien mugit et utilisa toutes l’eau apporté par la pluie pour former des cyclones d’eau titanesque.
- ELANA ! Toi tu as le don de me mettre en rogne ! Je n’ai rien fait pour le combat, et je pense que je serais resté ainsi sans ton intervention. Dans un sens, je te remercie !
Le premier cyclone fondit sur Elana, qu’elle sépara en deux d’une lame d’air. Ange chercha appuyé du côté de la Drogué, mais elle était toujours allongé, inanimé sur le sol trempé, tout comme Pierre. Oscar se téléporta derrière Elana, et la saisit. Ils disparurent tous les deux. Quelques secondes passèrent, puis la fenêtre de la maison voisine explosa, et Oscar chuta du premier étage. Il disparut quelques secondes avant l’impact. Elana s’envola par la fenêtre, et fondit sur eux. Elles et Ange joignirent leurs mains, créant une boule d’air compressé, qu’elles envoyèrent vers Matt et Bean. Ces derniers jetèrent un coup d’œil à l’un et à l’autre. La boule d’air était trop compacte pour être arrêté facilement par l’un ou l’autre des pouvoirs. Ils matérialisèrent chacun une barrière télékinétique, qu’ils ajustèrent pour qu’elle se superpose. La balle d’air éclata contre la protection, libérant une force énorme projetant les quatre antagonistes sur le sol. Bean se releva le premier. Il créa une pente invisible, et se mit à courir dessus, tandis que Matt s’élever pour se poster à ses côtés. Matt créa une zone attractive autours d’eux, et les corps d’Elana et d’Ange furent attirés par eux. Bean fabriqua une cage, et Ange et Elana furent piégés à l’intérieur. La cage retomba près de Cécile. C’était la fin du combat. Pour le moment, du moins.
Bean haletait silencieusement. La barrière s’effaça. Ange déchaîna ses éclairs, puis, fit un pas de côté, manqua de tomber, et le ciel retrouva sa clarté. Elana se passa une main sur le front.
- Je crois que l’on a un peu abusé.
- Ouais, moi aussi.
Oscar gisait sur le sol, derrière, à court d’énergie après tant de téléportation. Tim était toujours figé, et s’était endormit à l’intérieur de sa prison d’atome. Sébastien était toujours immobile, comme figé par Bean, ses cyclones tournoyant toujours autour de lui, perdant un peu plus d’eau à chaque tours jusqu’à s’apaiser complétement. Les baskets de Bean étaient foutus, son pied saignait un petit peu, Matt avait des étourdissements, Elana souffrait de multiples éraflures et blessures et ses mains lui faisaient un mal de chien. Ange avait mal au dos, ses pensées n’étaient pas claires, et elle souffrait de vertiges. Maria et Léon étaient inconscient.
Au niveau du terrain, les éclairs avaient perforé quelques tours dégeulasses en plein cour, et le vent arraché plsuieurs volets et détruits un carreau, déracinés des arbrs, sans parler des buissons déchiqueté par Tim, ainsi que du portai fraquassé, des impactes sur le sol de la rue, de la pelousse amoureusement soigné par le voisin d’a côté massacré à coup d’énergie, et ainsi de suite.
Ange prit Elana par le bras, et utilisant leurs dernières ressources, elles utilisèrent leurs pouvoirs sur l’air pour soulever Léon, Maria et la Drogué. Matt et Bean entraînèrent rapidement Pierre à l’intérieur de la maison, Matt s’arrêtant uniquement pour claquer les quelques volets restants. Tour a tour, ils transportèrent leurs amis à l’intérieur de la maison, verrouillant ensuite, et mettant la barre de sécurité.
Le temps des guerres étaient terminés. Leurs vies quotidiennes commençaient a partir de maintenant.
Re: DISPARUS
Ceci est le nouveau chapitre. Je sais, il est sorti vite, alors attention de ne pas sauter le chapitre 7 sortie lundi !!
- 9. Retour à la vie normal, ou comment survivre dans un monde sans adulte sans se castagner a tout bout de champs:
- Matt, Bean, Sébastien et Oscar ainsi que Tom était en train de déjeuner lorsque l’on frappa a la porte. Bien qu’une semaine se soit passé depuis l’attaque d’Elana, soit dix jours après la Catastrophe, ils étaient encore un peu à cran. Sébastien ouvrit la main, et un pic de glace se forma avec l’eau d’une bouteille posé sur la table.
- Sébastien ! gémit Matt. J’ai soif !
Sébastien n’en prit pas compte, et marcha jusqu’à la porte d’entrée. Derrière lui, Oscar se matérialisa, un pistolet pointer vers la porte. Sébastien soupira et ouvrit la porte. Il s’agissait de Quentin Luron. Ce dernier était accompagné de Gabriel Figue et Eléonore.
- Quelle équipe, Quentin. Quand je pense que vous ne saviez même pas que les autres exister, alors que maintenant, vous vous êtes… alliez, c’est bien cela ?
- Oui, on peut dire cela comme ça, fit Quentin en s’avançant. Il dépassa Sébastien, avant de se heurter à une barre verglacé.
- Eh ! C’est chez nous ici ! Tu n’entre pas ici comme dans un moulin !
Quentin posa sa main sur la barre, et ferma les yeux. Une décharge électrique traversa la barre, et frappa la main de Sébastien, qui cria. Il tendit la main, et la barre se fendit en deux pics, qui se fixèrent au col de Quentin, le fixant au mur de chaque côté.
- On ne veut pas d’ennuie, s’écria Eléonore.
Sébastien se crispa, avant de relâcher son pouvoir. Quentin s’affala sur le sol, hors d’haleine.
- Qu’est-ce que tu me veux ?
Quentin se releva, et Gabriel Figue s’avança. Il tendit les mains, et Sébastien se figea. Son membre ne pouvait plus esquisser un geste. Puis, il sourit, et se dirigea vers la cuisine.
- Ce n’était pas ce que l’on avait convenu, Gabriel, s’écria Eléonore en courant derrière lui. Quentin m’a dit que la technique habituelle ne marcherait pas sur eux !
- Ta gueule ! Je reste avec vous juste parce que cette lavette de Quentin Luron est devenue très puissant. Sinon, je me serais déjà barré. Et chez les aveugles, les borgnes sont des rois ! ici, je suis le roi !
Il entra dans la cuisine, et se servit en pain. Matt le dévisagea bouché bée.
- T’as un problème, Doyen ? Parce que je peux te figer d’un seul mouvement de doigt, maintenant, et …
Il ne termina jamais sa phrase. Il fut propulsé à travers la pièce, et s’écrasa contre la fenêtre, la fissurant au passage. Puis, Matt fit un geste du doigt, la fenêtre s’ouvrit, et il propulsa Gabriel dehors. Ce dernier s’étala dans la poussière, et ne bougea pas. La fenêtre se referma brutalement derrière lui. Oscar se matérialisa juste devant lui, et se mit à lui dessiner une bite avec un feutre noir sur le front. Gabriel hurla de rage, tendant les doigts vers lui, mais avec un glapissement, Oscar disparut. Dans le jardin, Tom s’avançait vers lui.
- Eh ! Dégage, c’est mon terrain de jeu. Mon frère t’a fait comprendre que tu n’es pas le bienvenu, et si tu ne pars pas, je te montrerais… de quel bois je me chauffe.
Gabriel fit un geste, figeant les jambes de Tom. Ce dernier ce se démonta pas, et une furie d’énergie verte le propulsa a travers la haie jusque dans la rue. La fenêtre s’ouvrit.
- Tom ! T’as foutu la haie en l’air !
- Oh ! c’est bon, s’en fout !
Tom tourna les talons, et continua de pulvériser les cibles normalement CENSURÉçus pour le tir aux fléchettes. Il parvenait presque toujours, et s’améliorait de plus en plus. Son pouvoir dévastateur en avait fait un être respecté et craint… pour le moment. Eléonore déboula dans la cuisine, et fut immédiatement immobilisé par Oscar, qui lui posa un flingue sur la tête. Bean se posta devant elle.
- On a eu assez de tuerie pour le moment. Donc, ou vous vous calmez, tous autant que vous êtes, sois on vous massacre
« Nous ne sommes pas venu pour vous combattre ». La voie d’Eléonore avait résonné dans toutes les têtes. Une télépathe, il ne manquait plus que cela. Oscar la libéra, et se téléporta aux côtés de ses amis. Tom entra en claquant la porte, passa devant eux sans même les regarder, et entra dans sa chambre en claquant sa porte. Eléonore s’élança dans le couloir, et réveilla Quentin, assoupis par le choc.
- Alors, on a encore tâté de la bouteille à ce que je vois, sourit méchamment Oscar.
- Et toi, il y a des rumeurs qui circulent selon les quels Séléna se serait retrouvés avec toi dans une cave fermé par toutes les issus. Fais attention à ce que tu dis !
Oscar rougit violemment, et disparut.
- Bon ? Passons aux choses sérieuses, dit Matt. Je vais commencer. Je prends mon déj’, je suis tranquillos, et tout à coup, une bande de chimpanzé arrive en hurlant comme des gorilles. Là, je commence déjà à le sentir mal. Donc, je vois votre pote arriver, je l’expédie par la fenêtre, et voilà ! Donc, on se retrouve avec un CENSURÉ jeté à la rue, un ivrogne (Quentin : hé ! j’ai arrêté ! arrêter de me bassiner avec ça), et une télépathe !
Tout le monde se tu.
- Comment va Pierre ? demanda Quentin.
« Pierre s’allongea sur le canapé, et soupira.
- prostitué ! On va rester combien de temps coincé ici ? Parce que je commence sérieusement à en avoir marre ! Je ne vois pas du tout pourquoi je suis coincé ici !
La Drogué s’approcha de lui.
- Moi non plus. Un truc de télépathe, surement, mais je sens que c’est parti pour durer. Bon, puisqu’on s’ennuie, pourquoi on ne se marierait pas ?
Tout en parlant, elle repaginait les cheveux de Pierre.
- QUOI !!!
Pierre se releva brusquement. Le canapé se renversa par terre, et des livres de la bibliothèque s’effondrer sur le sol.
- Mais tu es malade ? Je ne vois pas du tout ce que l’on pourrait faire ensemble…
- Bah ? T’es bête ! On pourrait avoir des enfants ! Si c’est un garçon, se sera Lion, et si c’est une fille, Tear (larme en anglais) !
- Hors de question !
- C’est pas grave, on discutera de leur nom une fois qu’on les aura fait, rien ne presse !
- Mais je ne parlais pas de cela ! Je… je…
- Tu… tu… ?
- Je … enfin, t’ai compris, je ne suis pas du tout amoureux de toi !
- Mais moi non plus, s’écria la Drogué en éclatant de rire. Mais il faut bien passer le temps ! nous sommes coincés dans une chambre d’esprit commune que nous avons inconsciemment créé lorsque nous nous sommes mutuellement détruit notre propre chambre de l’esprit. Nous avons donc créé sans nous rendre compte chacun la moitié de cette pièce, entièrement de l’énergie spirituelle, et c’est là que nous vivrons jusqu’à ce que la chambre de notre esprit soit assez restructuré pour que tu nous puissions la rejoindre.
- Mouais. T’as l’air d’en savoir assez long sur le sujet. Pourquoi tu hausses les épaules ?
- Ce sont des simples hypothèses mais je suis persuadé qu’elles sont vraies. Je crois que c’est par rapport à mon don.
- Provoquer des illusions ne te permet pas d’en savoir plus sur les chemins psychiques.
- Non, mais il s’agit tout de même d’un pouvoir de nature télépathique. A ma manière, je peux obtenir ce que tu peux. Regarde… ou plutôt écoute : toi, tu as un mélange des deux dons télépathiques, autrement dit la manipulation mental et l’écoute des pensées, la télépathie pure. Lorsque tu manipules quelqu’un, il reçoit tes ordres, et les exécutes. Mais là, même moi qui ne fais que les illusions, sous sections de la manipulation mentale, je peux même te surpasser. Je fais en sortes à ce que le sujet croit que ses amis sont des monstres féroces et méchants. Là, tout de, il se met à les attaquer, a l’instar du pauvre Tim. Pareille pour la transmission d’information. Je peux envoyer sous formes de tableau les informations, ou sous voix venus de nulle part. Et toi, tu ne seras pas aussi bonne que moi pour créer des illusions réalistes. Donc, je m’estime télépathe, en un sens. Je crois pouvoir prétendre au titre.
- Mouais.
- C’est tout ce que tu trouves à dire ? Moi, je pense que tu serais intéressé !
- Par tes informations !
- Mais non, bêta ! Par le mariage !
- Mais non ! Je te rappelle que parents ou pas parents, nous n’avons que treize ans. Donc, nous sommes trop jeunes.
- Je te rappelle que si une race veut survivre, elle doit s’adapter. Si nous ne nous intégrons pas directement au nouveau mode de vie… nous mourrons tous. Tôt ou tard, il faudra abandonner l’idée de faire comme de petits enfants qui imitent les adultes comme des grands !
Pierre alla prendre un livre d’Isaac Asimov dans la bibliothèque, et se mit à le lire. La Drogué, elle, s’intéressa a un manuel : Comment fabriquer sa propre cocaïne, garantie délire 100%. En partenariat avec le groupe Chantal Conasse, couturier de France depuis 2007.
Pierre soupira. Après ce qui lui parut une éternité, il s’assoupit sur le sofa. Lorsqu’il se réveilla, il trouva Cécile Truong exactement dans la même position que lorsqu’il l’avait vu la dernière fois qu’i lui avait parlé, sauf que le nombre de page lu avait considérablement augmenté.
- Tu sais, tu n’es pas obligé de dormir. T’en fais pas, c’est l’habitude. Un peu de coke ?
Pierre se masse le front du plat de la main et préféra se rendormir, dans un rêve ou il se rappelait ne crier que ‘ Quinn a pété la gueule de Penny ‘, devant la seul phrase capable de le retenir d’exploser. Quand tout cela finirait… »
Eléonore se tenait devant eux. Elle leur faisait passer des images assez troublantes. Apparemment, Elana rentré chez elle, elle avait décidé de maintenir simplement son contrôle sur ce territoire-là, les plans de conquêtes n’étant pas à son avantage pour le moment. Tout comme Pierre, la Drogué était tombé dans un coma profond, et ne manifester plus aucun signe de reprendre conscience un jour, se contenant de dormir tout le temps, le pou extrêmement ralenti, se contenant de se nourrir une fois par jour, lorsque l’on glissait des breuvages et des soupes par une paille jusqu’à leurs bouche. Après une semaine, ils consentirent enfin avaler, leur épargnant la difficile tâche de vérifier tout le temps s’il le nourrissait ou s’il le noyait.
Pierre était donc la corvée de tous les membres du groupe, chacun à tour de rôles. Pour la Drogué, Ange la gardait dans une salle de classe vide transformé en infirmerie, ou elle la surveillait et la nourrissait au moins une fois par jour, lorsqu’elle ne présidait pas les conseils de direction aux côtés d’Elana et Maria, Léon ayant décidé de les quitter suite à la débâcles de la Première Guerre des Mutants.
Apparemment, le collège avait d’abord été en proie de dispute, puis suite aux pouvoirs naissant, devenue de vrai problème. Elana s’était montré formidable, en combattant seul les chefs influent, dans des duels parfois inégales, lorsque dix se montaient contre elle-même temps. Mais bientôt, Adam Orange prit le contrôle de l’aile est du collège. Grâce à son pouvoir accru de maîtriser les cheveux et les poils de ses adversaires, il avait amélioré ses capacités pour accrurent sa précision et sa puissance. Avec à sa solde plusieurs mutants comme Longis, capable de manipulation mentale, ou Quentin Lignedeku, surnommé Ken-S car il était capable de voler malgré sa corpulence, et d’autres encore. Elana le combattait depuis plusieurs jours, mais suite à une attaque surprise, il avait pris le contrôle de plusieurs salles encore. Réfugiés dans les niveaux supérieurs, l’école était en proie à une guerre intérieure, dénombrant déjà deux morts.
- Nous sommes des… enfin, des sortes de mercenaires. Quentin a été un des premiers à déterminer son don, et il nous a trouvé tous les deux, moi et Gabriel. Je sais qu’il a trouvé Gabriel assommé dans le parc, mais je n’en sais pas plus. Sinon, moi il m’a recruté alors que j’étais au collège. Je ressentais les voix des gens, et il m’a appris que j’avais réellement un don. Je l’ai accompagné. Nous servions de gardes personnels pour Elana lorsqu’elle se déplaçait, et d’agent de reconnaissance. C’était assez ennuyeux, malgré les titres. On passait plus de temps à manger et à discuter dans la cour qu’à combattre d’autres mutants… en même temps, moi, cela ne me plaisait pas trop, alors je n’étais pas si mécontente que cela…
- On bossait pour le gite et le couvert, et la promesse de protection d’Elana, reprit Quentin Luron. On a un peu combattu, et je sais maintenant que pouvoir ou pas, il existe certains qui l’ont développé beaucoup plus que les autres. Elana, par exemple. Puissante, elle a démontré à plusieurs reprises des capacités que les autres ne peuvent pas reproduire, même poussé à plein tube. Il y a … des mutants extrême, plus puissant que les autres, donc. Elana fait partie du nombre. Léon et Maria n’y sont clairement pas, je l’ai ai combattu. Je ne pense pas en faire partie, mais j’ai entendu dire Pierre avait fait des choses qui montre qu’il en serait peut-être un… Il y aurait aussi des sources concernant Matt, qui aurait abattu une maison à coup de camionnette, mais je n’en suis pas sure. Je ne crois pas qu’Oscar soit aussi du nombre, mais je pense sérieusement que Bean en est un. Il a montré beaucoup de maîtrise et de puissance lors des combats de la Première Guerre des Mutants. Donc, je ne vois pas pourquoi il faudrait l’exclure. Bref… Adam est un extrême. Il faudrait donc un extrême pour le combattre. Elana a essayé à plusieurs reprises, mais il est bien protéger. Donc, on n’a pas pu l’abattre. Je connais personnellement toutes les personnes qui sont avec lui. Si on leur retire leur chef, le clan d’Adam sera dissolu. Donc, je voulais beaucoup que vous les affrontiez, pour qu’Elana puisse récupérer et son clan de traitre et son domaine.
- Tu voudrais que l’on s’allie à l’ennemie d’y as une semaine l’interrompit Matt. Je vois claire dans ton jeu. C’est bien beau tout ça, mais qu’Adam dirige le collège ou que ce soit Elana, je ne vois aucune différence. Nous venons juste de sortir d’une guerre, et je peux t’affirmer que ce n’est pas aussi amusant que dans les X-Mens ! On ne plaisante pas avec ça ! Je ne peux pas entraîner tous mes amis dedans. Elana, sérieusement, je m’en fiche. Sinon, je me serais allié à Adam pour l’aider à la renverser. Elle est puissante, c’est une extrême, comme tu dis, je suis sure qu’elle saura se débrouiller. Tu as laissé entendre que son clan fouettait le camp. Je suis sure que Maria c’est barré, mais elle est Ange feront un carnage, bientôt. Ne t’inquiète pas, tu récupéreras ton boulot et tes privilèges bien assez tôt.
- Je ne crois pas que tu comprennes, fit Gabriel, surgissant par la porte, des feuilles dans les cheveux et une bosse sur la tête. Adam est en train de gagner ! Tous les jours, des hommes loyaux a Elana change de camp ! Adam à affirmer que s’il gagnait, il chasserait les autres du collège. C’est là qu’il y a là plus forte concentration d’enfant, et ils se sentent protéger par le nombre. Sous la protection d’un extrême, il n’y as pas de problème pour eux… franchement. Ils sont comme des moutons !
- Je vais voir ce que je peux faire, fit Matt en se levant. La guerre allait reprendre a peine terminé !
Re: DISPARUS
- 10. La guerre civile, ou comment aider sa pire ennemie une semaine après l’avoir combattue:
- Matt se releva, et décida.
- Bon. Je vais venir avec nous. Mais c’est seulement pour que cette connasse d’Elana soit une dette envers nous !
Oscar se racla bruyamment la gorge, avant qu’une chape invisible ne lui tombe dessus, et ne se mette à le compresser jusqu’à ce qu’il devienne tout rouge. Matt relâcha son emprise sur Oscar, et tendit les bras. La poigné de la porte-fenêtre glissa sur le côté, et le battant s’ouvrit. Il sorti dans le jardin, et appela son frère.
- Tom ? Tu viens avec nous ? On va aller aider Elana, elle a des ennuis.
- Non. Je suis fatigué, je vais aller me reposer. Tu es d’accord ?
Matt hésita. Son petit frère serait un allié de poids, et pouvait surement les aider de façon non négligeable contre les mutants ennemis. Son pouvoir, lumière, lui permettait non seulement de créer des sources de lumières n’émettant aucune chaleur mais également, lorsqu’il se concentrait des rafales d’énergie verte qui pulvériser tout. Finalement, il se décida à le laisser tranquille. S’il lui passait l’envie de les aider, il connaissait le chemin. Tom était un peu étrange depuis la disparition des adultes, et il viendrait peu après leur départ. Matt espérait juste que ce ne soit pas trop tard.
Tom pulvérisa une énième cible, puis il rentra dans la maison. Ils s’installèrent tous dans un pick-up, et Bean se mit au volant. Depuis qu’il avait perdu Pierre, dans le coma depuis maintenant une semaine, et que Tim étaient figé dans une armure d’immobilité complète dans la cave, que Bean ne parvenait pas à annuler, ils avaient perdus leurs deux conducteurs. Oscar avait une fâcheuse tendance à se téléporter à chaque fois que quelques choses lui faisaient peur, tendant à laisser la voiture s’écraser contre un mur sans conducteur. Sébastien ne voulait même pas essayer, malgré les efforts pressant de l’ensemble de ses compagnons, qui aurait aimé l’avoir à la volante histoire de ne pas l’entendre raconter ses blagues débiles et son humour périmé. Après dix voitures hors services, les efforts pour apprendre à Matt que la pédale de frein était à gauche et l’accélérateur à droite furent abandonnés. Le seul qui avait plus ou moins réussis à se débrouiller avec un volant dans les mains étaient Bean. Donc, c’était à lui que revenait le droit de conduite. Oscar décida de se téléporter directement au collège, ce qui équivaudrait pour lui deux téléportations. Ils se dirigèrent assez rapidement vers le collège, celui-ci étant relativement près du collège. Pour cela, ils durent traverser le parc, Matt se chargeant d’abattre les poutres censé empêcher le passage des véhicules.
Ils s’arrêtèrent un moment dans le parc. Là, ils curent voir un garçon qui ressemblait étrangement a un garçon suisse que Matt avait rencontré, Jules Baron, mais, il s’enfonça brusquement dans la terre avant qu’il ne puisse le voir avec précision. Haussant les épaules, ils continuèrent leurs routes. Plusieurs enfants les regardaient avec animosités, mais personne ne les attaqua.
Ils arrivèrent au collège dix minutes plus tard. Une boule de feu vola, traversa la grille, et s’écrasa contre la carrosserie, noircissant la vitre. Bean créa une enveloppe autours du pick-up, tandis que Matt arracherait une partie du grillage et s’élançait à l’intérieur de la cour. Quentin, Eléonore et Gabriel le suivirent plus prudemment. Au milieu de la cour, mitraillette a la main et pistolet à la ceinture, ils croisèrent Oscar qui avait pris les devants.
- Adam contrôle le rez-de-chaussée, le bâtiment administratif, sauf le dernier étage, le self, et le CDI, hurla Oscar. La salle des profs est en train de se faire coloniser par ses soins, tandis qu’Elana défend le premier étage et le dernier étage du bâtiment principal. Apparemment, Adam non plus en veut pas se frotter à Elana.
- Ok, merci pour les renseignements ! lui cria Bean en continuant d’avancer.
Son bouclier d’immobilité lui permettant d’avancer sans encombre. Les balles se figeant dans un cercle de un mètre et demi environs autours de lui. Une boule de feu frôla Oscar, mais une bourrasque la chassa. Gabrielle Alloparadis enveloppa ses mains de flamme, tandis qu’Elana retombait sur le sol en roulé bouler. Elle plongea ses mains dans la besace a son côté, et en sorti une poigné de Shuriken qu’elle lança sur elle. Guidé par l’air, ils décrivirent un arc de cercle à une vitesse vertigineuse, et ne furent dévié à la dernière minute que par une explosion de feu, qui projeta Gabrielle plusieurs mètres plus loin.
- Alors, Courant d’Air ? On a du mal à garder sa dictature en place ?
- La ferme !
- Eh ! On est venu t’aider je te préviens ! s’exclama Matt.
Puis, il recommença à courir, traversant les rangs ennemies jusqu’à la salle des profs. Il s’agissait d’un joyeux chaos. Certains étaient planqués, d’autres, des armes à feu entre les mains, tiraient frénétiquement sans même prendre le temps de viser. Les rares qui avait un réel pouvoir offensif l’utilisait contre les autres de manières souvent dévastatrices. Plusieurs corps se trouvaient par terre à gémir, une balle dans la jambe, le pied ou le bras. Matt ne pouvait rien pour eux, et de toute manière, il savait que la seul façon de remettre de l’ordre, été d’abattre l’anarchie qui c’était mise en place. Autrement dit, il y avait deux chefs, Adam et Elana. Il fallait que l’un d’entre eux triomphe. Matt avait fait son choix. Mais c’était le sien. Et les membres de son clan n’avaient pas forcément les mêmes ambitions.
Soudainement, des murs d’énergies se mirent à se dresser un peu partout, empêchant les partisans d’Elana d’avancer correctement.
- Bean ! Tu n’es pas censé être avec nous ?
- Non ! Tu nous as attaqués ! Aujourd’hui, quoi qu’en pense Matt, je décide que je te combattrais, et que je permettrais à Adam d’accéder à ta place !
Elana rugit, et envoya tous le vent possible. Bean s’échappa en escaladant une pente invisible, avant de se laisser tomber, une masse d’immobilité autour de lui, semblable à la technique qu’il avait utilisée sur Tim. Mais Elana l’avait déjà vu à l’œuvre, et elle savait à quoi s’en tenir. Elle s’écarta, et le projeta à travers la vitre du bâtiment administratif. Bean rugit à son tour en sortant, et faisant pivoter avec difficulté un mur d’énergie, l’attaqua à coup de masse, à l’aide de Gabrielle, venu joindre ses assauts aux siens. Elana ripostait avec de plus en plus de difficulté…
Matt défonçait toutes les portes à sa portée. Selon lui, les trois pouvoirs fondamentaux étaient la téléportation, la télékinésie, et la télépathie. La téléportation invoquait la liberté, le Voleur, l’insaisissable. Le télékinésiste, c’est le Roi, avec la puissance. Le télépathe est la Reine, il manipule le Roi, du moment que celui-ci n’est pas au courant, ayant toujours besoin de quelqu’un à manipuler pour se défendre.
Pour le moment, Oscar jouait son rôle d’effacé à la perfection, et Matt celui du roi a la perfection lui aussi. Il n’y avait plus que Pierre, mais il était dans le coma. Personne ne l’arrêterai de sitôt… Victor Policier et Jeanne Couturière volèrent dans les airs avant de heurter le mur. Ils s’effondrèrent sur le sol, n’osant plus bouger, profitant de l’inattention de leur maître et de leur agresseur pour pousser la porte de secours, et s’enfuir en courant. Adam se tenait face à cinq mutants qu’il combattait avec une virtuosité à en faire pâlir un marionnettiste. Le premier fut ligoté par ses cheveux aux grillages, lui interdisant tout mouvement s’il ne voulait pas s’arracher le cuir chevelu. Le second propulsé par les cheveux au troisième, qui s’affalèrent l’un sur l’autre, tandis que les deux derniers se jetaient sur lui. Mobilisant toute sa puissance, Adam Orange leva les bras, et ses deux victimes furent suspendues au-dessus du sol par les cheveux, souffrant atrocement. Matt l’attrapa par l’épaule, et le retourna. Les deux enfants s’écrasèrent sur le sol.
- Matt ? T’es venu m’aider ?
L’onde de choc l’envoya à travers la fenêtre, et il s’enfonça jusque dans les panneaux d’affichage du fond de la salle des profs. Il se releva péniblement et scruta son visage.
- Je suppose que ça veut dire non. Tu as invité des amis ?
- Bean, Sébastien, et Oscar. On ne fait pas le teuf tout seul !
Les cheveux de Matt se nouèrent autours de sa gorge, mais il posa les mains sur le sol, et l’onde secoua Adam, qui relâcha son emprise. Envoyant son pouvoir agripper un panneau d’affichage près d’Adam, il le frappa violemment avec. Adam tituba encore un peu, avant de l’envoyer valser par les cheveux. Du sang coulait de son cuir chevelu mal traité. Il senti ses poils frémirent jusque dans son slip.
- EH ! ADAM !!!
- Quoi ? fit –il l’air candide.
Matt l’immobilisa violemment. De long bleu apparurent sur les bras d’Adam qui se mit à crier de douleur : Matt était en train d’arracher à la force de son bras toutes les veines de son bras, les coupants simplement, laissant le sang de son ennemie se déverser à l’intérieur de sa chair. Ce dernier grimaça, et envoya trois objets noirs. Des poêles, qui filèrent pour le transpercer, et lui infliger le même traitement. A bout de force, Matt relâcha la tension sur les bras d’Adam, et leva les bras vers le plafond, l’attirant vers lui. Il s’écroula avec force gravât sur Adam. Matt défonça le mur, et s’affala dehors. Oscar se téléporta près de lui, et le transporta dans le niveau supérieur du collège, dans le territoire d’Elana, à l’abri.
Sébastien continuité de se battre dehors, envoyait des cyclones d’eau qui jetaient tout le monde a terre. A ce moment, il aperçut Bean et Gabrielle Alloparadis combattant Elana. Il avait toujours été plus ami de Bean que de Matt. C’était lui qu’il était venu chercher le premier jour de la Catastrophe. C’était encore lui qu’il avait suivi au sein du clan. Il avait pris sa décision, il se vengerait d’Elana.
Du coin de l’œil, Oscar vit Bean Beraud, Gabrielle Alloparadis et Sébastien Brillant se liguer contre Elana. Le corps couvert de bleu, les cheveux roussit, elle repoussait les assauts avec une violence impossible. Nul doute qu’elle maîtrisait l’état d’extrême, contrairement aux autres. Matt, par exemple, n’étais qu’un poing aveugle, qui cognait sur tout ce qui bougeait, sans réfléchir. Pierre, lui, ne pouvait rien prouver. Mais extrême ou pas, Bean, Gabrielle et Sébastien détruirait Elana si l’on en les arrêter pas rapidement. Très rapidement… Il hésita. Puis, choisit de défendre Elana. Pierre absent, il serait le seul capable de raisonner ses amis. Il se téléporta.
Matt avait fait effondrer le plafond sur Adam, mais cela n’avait pas vraiment suffit. Protéger par les corps de ses victimes, il choisit de s’enfuir. Il posa son bras contre un mur, et grimaçant de douleur, laissa les poils de son bras transpercer le mur de part en part. D’un coup de pied, il le fissura, et s’élança par l’ouverture. Vider de ses forces, Matt senti sa tête lui tourner. Il s’assit sur le tas de gravât, les combattants l’ignorant prudemment. Oscar se téléporta juste devant lui.
- Matt ?
- Quoi ? Tu ne vois pas que je suis occupé ! Respecte un peu mon intimité ou je t’écrase contre un mur ! C’est bon, là, Oscar ! Tu es lourd à la fin, à te téléporter partout tout le temps, à faire sursauter les gens, et à te moquer des autres, sans parler de tes délires sur les cloportes ! Tu n’aurais pas touché à la boisson, c’est dernier jours !
- Chut ! T’avais dit que tu n’en parlerais à personne !
- Je vais vite changer d’avis si tu continus de prendre pour un con ! Bon, passons aux choses plus sérieuses. J’ai combattu cet enfoiré d’Adam. Il est vraiment très puissant. Je les noyés contre les cloisons, balancé tout le mobilier sur lui, je l’ai projeté au sol, et j’ai fini par défoncer le plafond pour lui envoyer dessus. Il a survécu, et il est dehors en train de faire un carnage. J’espère que Bean, Sébastien et Elana s’en sortent…
- Ah ! Pour ça, c’est sûr ! Ils se sont alliés à Gabrielle !
- Gabriel Figue ?
- Non, Gabrielle Alloparadis ! Ils combattent Elana tous ensemble !
- Merde ! Et elle a survécu ! Il faut absolument qu’on aille l’aider ! Cette bande de con profite de cette situation pour la vaincre ! C’est stupide ! Ils la battent a mort alors qu’elle est diminué par la guerre contre Adam ! Viens, on va l’aider !
- Mouais…
Tous les deux bondirent du tas de gravât. Adam se dressa devant eux.
- Vous croyez en avoir fini avec moi, mais Super-Cheveux survit à tout…
- Ta gueule, Adam, on n’a pas le temps !
Matt fit un geste de la main, et Adam fut comme sait par une main géante invisible qui le propulsa tête première dans les buissons. Oscar et Matt continuèrent d’avancer. Elana commençait à plier sous l’assaut conjugué de ses ennemis. Elle ne parvenait presque plus à porter d’attaque, se contenant de se défendre.
- Eh ! Surtout vous ne pressez pas ! Je suis là toute la journée ! Je vais vous hacher menu !
- Apparemment, ta pas perdu ta grande gueule !
- Matt ? T’es venu les aider à me bourlinguer, je suppose !
- Non ! en fait, l’idée originale, c’était plutôt d’aller t’aider !
- Bah, il faudrait que tu l’explique à tes gars parce que je ne pense pas qu’il est vraiment pigé le coup de « allons sauver une demoiselle en détresse »
- Il y a une demoiselle en détresse, ici ?
Ange descendit du ciel en tournoyant. Elle se posa sur le sol, et écarta les bras. Un coup de tonnerre tomba sur le sol projetant Sébastien et Gabrielle au sol. Seul Bean resta debout, protéger par un mur invisible. Ange esquissa un geste de la main, et d’un doigt, toucha celui d’Elana. Conjuguant leur force, elles créèrent un immense mur de vent en furie, qui traversa toutes la cours, projetant les élèves plusieurs mètres en arrière. Soufflant et suant, Bean construit une structure d’invisible pour retenir leurs efforts. Soudain, il senti son pouvoir battre en retraite. Derrière les deux filles, Matt lui fit un clin d’œil, tandis que des frappes psychiques se mettaient à pleuvoir sur ce qui restait du bouclier. Gabrielle lança une tempête de feu, mais elle fut annulée en un clin d’œil par la tempête. Un filet d’air circula à toute vitesse, cloua Adam contre un mur. Ce dernier, calme appela à l’aide son pouvoir, prêt à riposter. Sébastien construisit un mur de glace, et parvint à s’isoler momentanément de la poussée du vent. Levant les bras, il fit exploser les trois citernes d’eau posé sur le toit du bâtiment administratif, et une large langue d’eau fila vers les deux filles, les immobilisant totalement au niveau des jambes. Surprises, leurs contacts furent rompus, et la tempête s’effaça. Vif comme l’air, Adam bondit, et les cheveux d’Ange et Elana s’entremêlèrent en des nœuds complexes, les empêchant de bouger sans s’infliger à l’une et à l’autre des douleurs atroces. Plus elles s’éloignaient, plus elle avait mal, et opus elles se rapprochaient, plus les nœuds qui se construisait était court, et ainsi de suite, jusqu’à ce que leurs deux crânes soit collés, complétement, en tension permanente.
- Joli boulot, hein ? fit Adam en avançant, se brossant les vêtements.
- Tu peux le dire connard !
Oscar se téléporta derrière Adam, le katana de Matt entre les doigts. Il le frappa à la jambe. Une ouverture superficielle se dessina dans sa jambe, mais il s’effondra néanmoins sur le sol en hurlant de douleur. Bean s’approcha, et modela son pouvoir sous forme d’une épée d’immobilité. Il la planta dans le bras d’Oscar. Le sang s’accumulait dans les veines d’Oscar, ne parvenant plus à passer et quelques veines cédèrent, laissant une sensation de malaise et d’étourdissement a Oscar, qui se téléporta derrière Bean. Matt hurla de douleur lorsque Sébastien l’attrapa avec une langue d’eau pour le balancer dans une flaque. L’eau s’assembla en une sorte de cube de glace emprisonnant Matt. Ses yeux commencèrent à virer aux noirs profond tandis que de multiples fissures apparaissaient sur les contours.
- Sébastien ! C’est un extrême ! Retiens le prisonnier à tous pris ! Il est tout à fait possible que tu en soi un toi aussi.
- D’accord, Bean ! Comme tu voudras !
La lutte commença, entre Matt diminué par sa suite de combat, qui luttait en causant de multiple fracture à sa prison de glace, tandis que Sébastien utilisait toutes ses ressources pour reconstituer l’enveloppe de glace. Oscar, qui c’était téléporter derrière Bean, attendit ce moment pour lui donner un coup de katana. L’épée s’immobilisa à quelques centimètres du dos de Bean, protégé par son armure d’immobilité. Il grogna, le prit par le coup, et hurla de rage, lorsque sa main se referma sur du vide. De l’autre côté, Elana avait coupé ses cheveux d’une lame d’air, et s’employait à lutter contre Adam. Ange, elle combattait Gabrielle, détournant ses flammes par l’air, et ripostant en balançant des éclairs. Oscar décida de prendre des initiatives, histoire d’en profiter pour tester son pouvoir. Surtout, ne pas rester trop longtemps immobile près de Bean. Cela signifierait sa perte, car il le figerait immédiatement, comme Tim. Et s’il figeait aussi son cerveau, alors il aurait tout perdu, car il resterait en état de biostasie, ne se rendant pas compte du temps, tandis que le temps lui-même ne causerait aucun dégât à son corps. Figé vivant. Il ne pouvait donc pas essayer de téléporter Bean, à moins que… Il se téléporta près des ruines de la salle des profs, et se colla à un gros morceau de gravât. Ils disparurent tous les deux, pour s’abattre a trois mètres de la tête de Bean. Oscar se téléporta sur le toit du bâtiment administratif, et observa. Bean alertait par le bruit, hurla de terreur en tendant le bras. Un mur invisible arrêta le caillou, qui se fissura sous le choc, se fendant en deux et tombant au sol. Oscar secoua la tête, et se téléporta. Un couteau dans chaque main, il tourbillonnait, insaisissable. L’armure de Bean ne pouvait tenir très longtemps elle-même, car elle nécessiter sans cesse que Bean n’envoie de l’énergie. Mais, s’il l’attaquait, elle durerait encore moins de temps. Les couteaux s’enfonçaient à chaque fois plus loin, près de la chair. Bean ne pouvait pas prévoir ou viendrait l’assaut, une fois derrière sur le côté, en bas, en haut… Un moment, il disparut, et revint avec une hachette, qu’il balança sur Bean. Ce dernier ce baissa pour l’éviter, mais Oscar avait déjà disparu, pour réapparaitre à genou devant lui. Il lui frappa le visage de la pointe de son couteau, brisant son armure. La pointe du couteau pliée, il jeta l’arme au sol, devenue inutile, et se téléporta près de Bean. Saisissant son col, il l’emmena avec lui.
Sébastien hurla lorsqu’il vit Bean disparaître avec Oscar. Une seconde suffit. Le cube explosa définitivement, et Matt sortie de son enceinte en glace. Enragé, ce fut à Sébastien de ce construire son propre abri pour lutter contre les poings invisibles que lui balançait son ennemi. Des vagues d’eaux s’interposaient, éclataient, et revenaient en place, mais de plus en plus lentement à mesure que ses forces l’abandonnait.
Ange pulvérisa le sol au pied de Gabriel, tandis qu’un vent violent la projetait contre la grille. Une boule de feu fut détournait, et alliant toutes sa puissance avec elle, elle balança un éclair, et foudroya Gabrielle. Immobile, elle glissa le long de la plaque grillagée et s’effondra sur le sol, sans réaction.
Elana leva les bras, et Adam perdit le contrôle de ses cheveux, soulevé du sol et jeter plusieurs mètres plus loin. Il retomba sur le sol, inerte, et ne bougea plus du tout.
Bean fut téléporté à deux rues plus loin. Oscar, le front luisant de sueur par l’effort que lui avait valu la téléportation de leur deux corps, le frappa d’un coup de poing, et disparus. Bean, s’il voulait gagner, devait faire vite. Il se mit à courir. Il avait un plan. Il laissa une chape de ralentissement sur toute la rue. Dès qu’Oscar se matérialisa, il senti sa présence et le figea entièrement à niveau des pieds et des mains. Bloqué, Oscar se mit à appeler à l’aide, mais personne ne lui répondit. Bean cracha à ses pieds, et continua sa course. Ange le vit courir vers eux, et déclencha une violente grêle. Il leva les bras, et la grêle fut figée sur une plaque immobile. Il prépara sa lance d’immobilité, et l’enfonça dans la jambe d’Ange. Celle-ci senti cella se dérober sous elle trois secondes plus tard, et elle tomba sur le sol, la jambe couverte de bleue. Sébastien maniait deux cyclones d’eau de plus en plus rapidement. Matt ne parvenait plus à suivre le mouvement, tandis les marées d’eau éclatait de plus en plus près de son corps. Au dernier moment, Matt leva les bras, et expulsa toutes l’eau autours de lui. L’onde de choc jeta tout le monde à terre. Matt, étourdi, vacilla, et tomba à genou. Sébastien, toujours au sol, esquissa un mouvement du plat de la main, et toutes l’eau se mit en suspension, des aiguilles de glaces pointait vers la gorge de Matt, qui ne bougea plus, conscient que le moindre de ses mouvements lui vaudrait un arrêt de mort. Bean continua sa course. Elana s’éleva dans les airs, mais se cogna la tête contre un mur d’immobilité. Sonné, elle ne put esquiver la chape d’immobilité qui se renferma sur elle. Ange se releva lentement, els bras presser contre sa jambe. D’un geste de la main, elle déchaîna le vent sur eux. Sébastien ouvrit les bras en grands, et toutes les aiguilles de glaces avancèrent vers Ange. Celle-ci ne put se résoudre à continuer, et relâcha le vent. Se baissant, elle esquiva les aiguilles, et s’enfuit en boitillant. C’était fini. Elana au sol, sous une chape d’immobilité, le regardait d’un regard meurtrier. Adam s’était relevé, et lui tirait la langue. Oscar devait toujours être figé, et le resterait du moment que Bean était encore conscient, à la manière de Tim. Il ne lui restait plus qu’à figer Ange et Matt pour terminer sa collection…
Matt savait que les attaquer ne servirais à rien. Sébastien était en pleine possession de ses moyens, une langue d’eau tourbillonnant autours de lui pour parer toutes attaques éventuelle. Adam était en train de neutraliser Maria, Bean s’apprêtait à figer Ange. Gabrielle, elle se relevait elle aussi, les vêtements fumants. Son propre pouvoir de télékinésie était presque épuisé. Il souleva une pierre. Minuscule. Il la fit léviter, et la projeta de toute l’énergie qui lui restait.
S’il n’avait pas immobilisé tant de personne en même temps et de manière permanente, son armure aurait arrêté le coup. Mais il avait lui aussi utilisé l’énergie qu’il donnait à son bouclier. La pierre lui transperça le bras. Il hurla de douleur, et de surprise, s’effondra sur le sol, sa tête heurtant le bitume, et s’assommant. Sébastien déclencha des trombes d’eau autours de lui et de Bean, puis, observa Matt, au bord de l’évanouissement, il envoya tout l’eau, et pulvérisa le sol dans un impacte de un mètre de profondeur. Matt n’était plus là. Il eut un mouvement dans le périmètre de son œil, et Elana disparut. Un second, et pouf ! Plus d’Ange. Oscar apparut devant lui, lui faucha la jambe avec sa main, et disparut. Adam les regardait. La guerre était finie. Il avait gagné…
Les blessés, comme Bean et Gabrielle furent transportés dans l’infirmerie, tandis que des recherches actives pour localiser Gabriel, Eléonore, et Quentin furent menées. Il semblerait que plusieurs actions de guérilla furent menées par cet ancien groupe de mercenaire qui fut désastreuse pour l’armée d’Adam. Il semblerait que Quentin soit un extrême, mais étant donné que les autres extrêmes y compris Adam ne se soit pas opposé encore à lui, le fait n’est pas officialisé. Il semblerait en effet que les extrêmes ne peuvent être reconnus avec fiabilité que par un autre extrême.
Une expédition vers la maison de Matt a été tentée plusieurs heures après la fin de la guerre, mais les six mutants envoyés furent rapidement mis hors-jeux par Matt. Le lendemain, Bean, Sébastien et Adam se rendirent sur les lieux pour faire face aux trois extrêmes : Elana, Matt et Ange, ainsi qu’Oscar. Mais les lieux avaient été vidés. Personne ne les avait vu sortir de leur abri, ils avaient sans doute été aidé par un téléporteur, ici Oscar. Les recherches superficielles ont été vaines, et Adam a décidé de se consacrer à la restructuration du collège, secoué par ses derniers éclats.
Pierre, toujours dans le coma, a été vraisemblablement emmené avec les fuyards. Le corps de Cécile Truong dit la Drogué est actuellement en possession du groupe de terroriste de Quentin Luron, que celui-ci a rebaptisé Electro. Ces deux-là sont toujours inconscient, et ne réagissent qu’au léger stimulus de Quentin Luron lorsqu’il s’agit de les faires mangé, ou bien la télékinésie de Matt. Une recherche est toutefois menée pour rapatrier les corps des deux plus puissants télépathes des territoires….
Re: DISPARUS
- 11. La vengeance de Tim, ou main pour oreille, oreille pour oreille:
- Tim ouvrit lentement les yeux. Une cave. Il se trouvait dans la cave de la maison de Matt. Il se souvenait, à présent. Manipulé par la Drogué, il avait consciemment utilisé son pouvoir sur ses amis, et c’était retrouver figé à jamais par Bean. Bean… il lui été surement arrivé quelques chose, sinon l’emprise de son pouvoir n’aurait pas pu être relâché. Peu importe. Il avait de nouveau quelque chose à faire. Il vivait de nouveau. Et il devait bien faire quelques choses. Oui. Son oreille droite lui manquait. Et Sadi également. Il monta les marches, et pulvérisa la porte. Son pouvoir se trouvait comme découlé par sa trop grande immobilité. Deux garçons et une fille se trouvait dans la cuisine, sursautant en le voyant apparaître. Il s’agissait de Quentin, d’Eléonore et de Gabriel.
- Qu’est-ce que vous faites ici ? demanda Tim en levant les bras.
Quentin se leva.
- Ravi de te voir, Tim. Electro, mon groupe, que tu as sous les yeux, est un ancien groupe de mercenaire. On bossait pour Elana, mais il y a eu une guerre au collège, contre la partie d’Adam. Au bout de plusieurs jours de guerre, on est passé appelée le clan de Matt à la rescousse. Mais Bean et Sébastien se sont retournés contre nous, et le clan a été dissolu. Nous avons perdus la bataille, et Adam est victorieux. Il s’est constitué un nouveau clan, avec Bean, Sébastien, lui-même, Emilienne – une fille doué d’hyper rapidité – et Gabrielle Alloparadis. Nous les avons affrontés plusieurs fois.
- Beaucoup de chose ont donc changés. Mais vous ne m’avez toujours pas répondu.
- Bon, commença Eléonore. La guerre était perdu, Oscar a sauvé la situation de justesse, et ils sont tous diminué et en fuite. Plusieurs heures après la guerre, des mutants à la solde d’Adam sont passé dans la maison de Matt. Ils ont été repoussés par le télékinésiste. Lorsque le clan d’Adam c’est ramené, il y avait plus personne. Il c’était tous barré pendant la nuit, grâce à Oscar. Ils ont emporté Pierre, mais Ange, qui s’occupait de Cécile Truong n’a pas pu la ramener. Donc, Electro l’a récupérer dans sa chambre, et on s’en occupe, depuis. Elle est dans la pièce d’à côté. Sinon, comme la maison avait été désertée, on a pensé que ce serait le dernier endroit où l’on viendrait nous chercher. Donc, on s’est établi quelque temps ici. On mène une guérilla conté Adam. Matt et Elana ne sont pas encore intervenus, mais ils doivent être encore fatigués de leurs combats. Tout comme eux. D’ailleurs, si notre mouvement existe toujours, malgré un groupe de trois extrême en face de nous, est qu’ils n’ont pas encore la force de combattre. Et on donné que Quentin est un extrême, on arrive à se débrouiller. Mais il nous faut de l’aide. Tu pourrais nous aider ?
- Non… Je dois faire quelque chose au paravent. Peut-être, plus tard…
- D’accord, mais sache que Electro ne pourra pas durer éternellement. Ton aide sera la bienvenue. Compris ?
- Désolé, mais je suis un solitaire par nature. Quelqu’un n’aurait pas vu mon frère ? Je me suis laissé entrainer ici, et je l’ai laissé seul pendant longtemps.
- Euh… Sa mutation est spéciale. Il a perdu tous ses doigts de pieds, et ses pieds sont devenus carré et dure comme des pierres, tout comme ses mains, un peu plus tard. On le traitre de monstre. Il s’est enfui dans le forez, et on ne l’a plus revu depuis. C’était il y a une semaine à peu près.
- Le foret… et les zombis ?
Personne ne lui répondit. Eléonore prétendit vouloir de nouveau savoir si elle pouvait pénétrer l’esprit de la Drogué, Quentin partie réparer l’électricité défaillante dans une partie de la maison, et Gabriel s’extirpa de sa chaise et monta à l’étage. De dépit, Tim laissa trois lames détruire laisser une large marque.
- Des affrontements avec le groupe Electro on encore eu hier soir, commença Katia. Je pense que cela ne peut plus durer. Je sais que vous êtes fatigué des efforts employés pour la guerre, mais nous sommes tous fatigués. Et on est fatigué de ce groupe de terroriste, qui nous empêche de recruter, de nous déplacer, et de nous préparer pour les guerres à venir. Donc, je pense que vous devriez d’abord l’écraser.
- Mouais, fit Adam en se curant le nez. Tu en as d’autres, des nouvelles comme celle-là ?
Katia se pencha, et le gifle violement. Adam se redressa de sa chaise, et voulut lui rendre la pareille, mais elle c’était comme volatile. Un second coup, au niveau des génomes, venu de nulle part, le fit de nouveau s’asseoir. Katia se matérialisa derrière lui.
- Mutation : invisibilité. Etat : en colère. Je voudrais que vous accordiez un peu plus d’attention à ce que je dis, continua Katia. Je vous informe de la menace, et je pense que si nous n’intervenons pas maintenant, les enfants quitterons le collège, et nous perdrons notre arme la plus précieuse : le plus gros regroupement de mutant de la ville.
- Ok, fit Sébastien. On va aller exploser cette bande de minable, hein, Bean ?
Bean ne répondit pas. Il observait les enfants par la fenêtre. Deux enfants se battaient violement. Il profita pour figer leurs mouvements. Effrayé, lorsqu’il relâcha son emprise, ils scrutèrent le bâtiment administratif, et s’enfuirent en courant à toutes jambes.
- Ouais. Quentin sème la panique, ici. Et tout le monde va se barrer si on ne fait pas quelques choses…
Un truc parcourut à toutes vitesses les niveaux, les portes claquant derrière elle. Emilienne fit irruption dans les pièces, les chaussures en bouillis, les cheveux en batailles, des écorchures sur le visage, et tout sourire.
- Je l’ai est trouver. Le groupe Electro, composé de Quentin, Eléonore, et Gabriel. Je crois avoir aperçu Tim avec eux.
Bean tressaillit. Lorsqu’il avait figé Tim, il n’avait pas été en mesure de le dégeler. En même temps, cela l’arranger un petit peu. Mais depuis sa perte de connaissance courte, après l’attaque stupide de Matt, tout ceux qu’il avait figé, tous les murs qu’il avait érigé de façon indestructibles c’étaient libérer. Comme quoi… Tim allait chercher à se venger, surement…
Tim sortie de la maison en claquant la porte. En sortant de la rue, deux enfants se montrèrent devant lui.
- Alors ? Tu as peur ? Je me présente, Super-Pique, et voici ma coéquipière, Super-Vol.
En guise de démonstration, il souleva les mains, et projeta une pluie de piquant dans le ciel, tandis que sa compagne s’élevait de plusieurs mètres avant de redescendre.
- Moi, c’est Tim !
- Ah ?
« Super-Vol » fonça à toute allure sur lui. Il s’écarta à la dernière minute, et elle s’enfonça dans les orties. « Super-Piquant » projeta une foule de pique vers lui. Tim leva les mains, et les piquants furent tous détruit au fur et à mesure qu’il s’approchait. Jusqu’à ce qu’il soit assez près. Il relâcha son pouvoir, esquiva les deux piquants, tourna la paume de la main de son assaillant vers lui, et il se tira un piquant dans le ventre. Il hurla de douleur, et Tim le laissa s’écrouler en sanglotant
- Où est Sadi !
- Je…je bosse pour Adam !
- OU EST SADI !!
- A…avec Maxime, Rayan et Renaud ! Dans trois rues, à côté du parc.
- Merci.
Il s’éloigna.
Sadi regardait le bandage qui couvrait ses doigts. Maxime tirait sur une cigarette, tandis que Rayan et Renaud se faisait un duel de jeux vidéo. La vie était belle. Et sa blessure une blessure de guerre… même s’il elle l’empêchait de jouer correctement à Call of Duty. Mais bon… il c’était vengé sur Tim, et ce dernier avait eu si peur qu’il ne c’était pas montrer depuis un bon bout de temps…
La porte d’entrée fut découper en cube si serré que s’en était presque de la poussière. Tim avançait. Il découpa une large partie du mur, qui s’effondra avec un bruit de tonnerre.
- SADI !
Rayan courut vers lui, un pistolet dans une main, une épée dans l’autre. Tim décrivit un arc de cercle de la paume, et l’épée fut coupée, le canon de l’arme sciée. Rayan hurla et s’effondra en arrière. Sadi blêmit lorsque Tim posa sa main sur son oreille. Il la coupa avec son pouvoir, et laissa tomber les petits cubes sur le sol. Sadi hurla longtemps. Tim le souleva de quelques centimètres, et le propulsa par la vitre, qui se fissura. Ensuite, il affina son pouvoir vers son doigt, et grava TIM sur le front de Sadi. Hurlant de douleur ce dernier s’évanouit. Tim sourit, et sortie de la maison en découpant encore une partie d’un mur. Rayan, Renaud, et Maxime s’échappèrent en courant. Maintenant que l’échauffement était terminé, il pouvait s’attaquer à un plus gros morceau… Bean…
« Pierre se prélassait dans son fauteuil lorsque la Drogué lui sauta dessus.
- Partout !
- AH ! Mais tu es folles ou quoi ! hurla-t-il en s’écartant brusquement.
La Drogué qui avait pris sa place dans le fauteuil le regardait d’un air nonchalamment. Elle avait croisé les jambes, et un livre gisait à côté de son propre fauteuil qu’elle venait d’abandonner.
- Mais qu’est-ce que j’ai fait pour être coincé ici !
- Tu as détruit nos chambres Del ‘esprit, réexpliqua patiemment Cécile Truong.
- Mais je sais ! Mais pourquoi Dieu m’a condamné à être coincé en compagnie d’une folle !
- D’un drogué, s’il te plaît, pas d’une folle !
- Ouais… bon bah c’est la même chose de toute manière.
- C’est toi qui le pense.
- Oui bah en s’en fout ! Ce n’est pas ça la question ! Et peuvent pourquoi les parents ont tills tous disparus ! Je…
- Moi je sais, le coupa la Drogué.
- Tu sais quoi ?
- Je sais… imagine… le premier jour de la Catastrophe, tu savais déjà conduire, n’est-ce pas ?
- Comment le sais-tu ?
- Je l’ai vu dans l’esprit de Matt. Je t’expliquerais plus tard. Donc, comme je le disais, tu savais conduire, et tu pensais l’avoir simplement vu.
- Et alors ? Ce n’est pas vrai ?
- Non ! Tu l’as lu dans l’esprit d’un adulte !
- Mais comment ! Je te rappelle que mes pouvoirs de télépathes n’ont émergés que deux jours après la Catastrophe !
- Oui, mais comment explique tu que tu savais parfaitement conduire ! Je te le dis, c’est ainsi ! Et puis, Matt, inconsciemment, a été désigné comme le chef alors que vous ne vous y attendez pas du tout, lui-même y compris. C’est à cause de sa nature de télékinésiste, c’est celle d’un chef. C’est le Roi. Et si Bean est partis de son côté, c’est parce que son pouvoir est de type télékinétique, tout comme la maîtrise des cheveux d’Adam où la maitrise d’Adam, bien que cela soit moins fort. Si Oscar a été presque complétement effacé. C’est le Voleur. Voilà.
- Et donc ? Tu soutiens que les pouvoirs étaient déjà ancré en nous bien avant la Catastrophe ? c’est ça ?
Le regard de la Drogué se perdit dans le vague quelques instants. Puis, elle releva la tête, et s’écria :
- Je suis une banane qui parle !
Et elle s’enfuit en sautillant vers le coin de la bibliothèque où elle avait élu domicile. Pierre soupira, mais il n’avait pas perdu espoir. Si le corps de la Drogué était foutu, son âme était à sa disposition, et il semblait qu’elle est plusieurs informations très intéressantes qui pourraient l’aider une fois sortie de là… s’il sortait. »
Matt tournoyait dans la pièce. Des objets lévitaient quelques instant avant de retomber avec un claquent sourds, puis de se relever, et ainsi de suite. Elana, les doigts serrés contre la balustrade, ne disait aucun mot. Ange et Oscar faisait un concours de fléchette assez inintéressant, car bien que la cible fut poser sur un arbre dans le jardin cinquante mètre plus loin, Oscar téléportait les fléchettes juste devant e centre, et Ange les propulsai à l’aide d’un vent violent. En fait, le jeu consistait surtout à faire perdre l’autre, Oscar créant des portails devant les fléchettes d’Ange pour les téléporter sur le côté, étrange déclenchant de violente bourrasque pour empêcher les fléchettes, même proche de toucher le centre.
Pierre, lui, ne bougeait pas comme à son habitude. Allongé sur le fauteuil, il restait intérêt, comme mort, le seul indice étant sa respiration, lente mais régulière. Matt n’en pouvait plus. Son désir le plus cher était de se jeter dans le collège, et d’écrabouiller tout ce qui bougeait.
- MATT ! FAIT MOINS DE BRUIT !! hurla Elana.
- OH !!! C’est bon ! T’a vais qu’à pas te faire virer par Adam !
- C’est toi qui as ramené ta bande de traître dans mes pattes !
- T’aurais perdu de toute façon !
Ange éclata de rire soudainement en déviant une fléchette de Oscar, et les deux extrêmes la fusillèrent du regard.
- Ben koi ?
- On dit quoi avec un q, pas avec un k !
- Ah oui, désolé. Alors, quoi ?
- Laisse tomber.
Tom entra dans la pièce.
- Bon écouter. Moi, ça m’énerve votre histoire de guerre et tout. Ca me monte à la tête et je ne peux pas saquer vos plans débiles. Donc, voilà, je me casse, je vais jouer à la console chez Idriss. Si vous voulez me voir, je suis chez lui, ok ?
- Ouais, ouais, tu peux y aller !
- JE N’AI PAS BESOIN DE TON AVIS !!! beugla Tom, ses mains s’illuminant de lumière.
- La ferme et dégage, hurla Matt en claquant la porte au nez de son frère a l’aide de ses pouvoirs.
Dehors, une bande de mutant à la solde d’Adam descendait la rue, reconnaissable au morceau de tissus beau noué au niveau du biceps gauche. Ils désignèrent Oscar et Ange au balcon et hurlèrent en se jetant sur la porte de l’immeuble. Elana soupira, et monta à l’étage chercher son sac. Oscar se prépara à se téléporter tandis qu’Ange s’élevait lorsque Matt leva la main.
- J’ai besoin de me défouler. Oscar, emmène nous dans le parc, on se choisira une maison plus tard, ok ?
- D’accord, Caine !
- Hein ? Comment tu m’as appelé ?
- Je… je ne sais pas, c’est sorti tout seul… je crois l’avoir lu dans un livre, et même … enfin… sur internet, je ne sais pas moi !
- Ouais, ouais, un peu de repos ne te fera pas de mal.
Apparemment, un des mutants avait le pouvoir de métamorphoser une des parties de son corps en pierre, puisque es poings de pierre démolissait consciencieusement le bâtant de la porte. Elana arriva, et Oscar prit les deux mains qui se tendaient vers lui, disparaissant avec elles. Matt leva les bras, et souffla la porte d’un geste. Le groupe fut jeté au sol. Il était cinq. Le premier abordait des poings en pierre. Le second s’appelait Nicolas, mais on l’appelait le Sourd car il pouvait provoquer des explosions, mutation qui semblait lui avoir pris une grande partie de son audition. La troisième était Emilienne, qui semblait voir développé un pouvoir de vitesse. La quatrième était Jeanne, dont il ignorait la mutation, et il y avait aussi Antoine Chinois, un garçon qui avait le pouvoir de créer de la pâte à modeler à partir de bois.
- Matt Doyen ! Vous êtes en état d’arrestation, par ordre d’Adam Orange ! Si vous ne résister pas, nous ne vous tuerons pas.
- Arrête ton délire Emilienne et barre-toi. Ça m’évitera de te tuer.
- Comme si tu le pouvais, Matt !
- J’espérais que tu dirais cela. J’ai passé une très mauvaise matinée, mais je sens que les cinq punchingball que j’ai devant moi vont m’aider à me défouler.
Celui avait des pins en pierre les propulsa en avant, s’envolant littéralement vers lui. Matt fit un pas de côté, et il passa à côté de lui pour enfoncer le mur.
- Quelle puissance ! gémit le mutant en se tenant le front. Son pouvoir me dépasse.
Le Sourd lui fit un geste de main, et la table brilla d’une lumière vive près de Matt explosa. Propulsé par l’onde de choc, Matt roula sur le sol, et répliqua, en faisant léviter une armoire juste devant lui. Chargé en énergie, elle brilla un instant avant d’exploser au visage des quatre mutants restants. Emilienne se matérialisa devant lui. Il projeta une onde télékinétique qu’elle ne put éviter, et fut projeté au sol. Maintenu à un mètre au-dessus du sol, elle bâtait des pieds à une vitesse effarante. La fumée se dissipa enfin. Le Sourd, une plaie à la tempe ne bougeait plus. Le garçon au poing de pierre avait été assommé par l’onde télékinétique. Antoine Chinois hurla et s’enfuit en courant dans la rue. Emilienne elle aussi se mit à hurler dans l’espoir de sortir de se débarrasser de la main invisible qui lui enserrer le dos. Jeanne s’envola dans le ciel, de plus en plus vite, et fonça vers Matt. Son pouvoir était le vol, apparemment. Sans relâcher Emilienne, Matt s’éleva à son tour, et la regarda fonçait sur lui. Une main invisible se dressa devant elle, et elle la heurta avec un craquement, et de tomber vers le sol. Antoine Chinois en profita pour enfoncer sa main dans un tronc devenu pâte à modeler, et de le jeter sur la route, amortissant grandement la chute de Jeanne.
La bande de cinq mutants avait été mise en déroute en moins d’une minute. Matt, faisait honneur à son garde d’extrême. Sébastien se dirigea lentement vers lui. Ses pouvoirs étaient de plus en plus puissants. Il se rapprochait du stade extrême de plus en plus vite. Il leva les bras, et un disque de glace se créa sous ses pieds. Il s’éleva dans les airs, et fendit le vent vers Matt, qui venait de jeter Emilienne contre un mur. S’agrippant à son disque glacé, il bascula sur le côté, tandis qu’une vague suivait sa progression. La vague d’eau fut arrêté à la dernière seconde par une vague télékinétique, mais Sébastien riposta en gréant une énorme vague. Matt mobilisa sa puissance pour la stopper, tandis que Sébastien faisait déferler derrière lui une vague similaire. Oscar apparut l’étage, et téléporta Matt avec lui, tandis que derrière eux, des litres d’eau s’écrasait les uns contre les autres. Oscar soupira, saisit la manche de Matt et ils disparurent. Sébastien regarda l’appartement, et monta les mèches. Là, il eut un flottement de l’air, et Katia apparut, allongée sur Pierre.
- Euh… je ne te dérange pas Katia.
- Oh ! fit-elle en rougissant. C’était la seul manière de le rendre invisible, d’habitude mon champ d’action est trop restreint.
Sébastien allongea Pierre sur un lit de glace, et le referma d’un couvercle.
- C’est bon ! On peut y aller !
Le clan d’Adam avait le corps de Pierre.
Re: DISPARUS
Ce chapitre n'a malheureusement pas été bien relu. Il a été tapé entre deux correction, et c'est seulement pour satisfaire la curiosité de mes chers lecteurs que je le post ! Salut Revan, c un bon jours pour toi !
- 12. Empreinte psychique, ou comment vouloir quelques choses, l’obtenir, et le regretter amèrement:
- « Pierre observait la Drogué. Elle ne bougeait plus depuis un moment déjà, ce qui était un exploit en soi. Soudain, elle releva la tête, et s’exclama.
- Fais bon usage de mes renseignements durement acquis !
Puis, elle s’évapora.
- What ? Elle m’a juste dit qu’il y avait des possibilités comme quoi la mutation auraient démarré plutôt que l’on ne le pensait, c’est tout.
Puis, il se sentit tout léger, et il dégringola dans un puits sans fond. »
Sébastien et Bean vivait maintenant dans une ancienne salle de classe du collège. Sébastien avait gagné de la bouffe sans corvée depuis qu’il avait réussis à rapatrier le corps de Pierre, aidé de Katia. Bean était donc avec lui, décidé à profiter de son immunité. En effet, pour éviter que tout le monde ne se servent comme il le voulait des réserves de nourritures, Adam et Katia avaient décidé d’établir un système de corvée avec les noms de tous les membres de leur communautés, communautés qui s’élevaient plus ou moins à trois cents enfants. Suite à leurs corvées, ils recevaient des bons de couleurs, qu’ils pouvaient utilise pour ce restaurer, rendant en échange ce bon.
L’un des enfants avait réussis on ne sait comment à multiplier ses billets. Par le chantage, il avait bientôt du en donner à près de la moitié du territoire, manquant de ruiner l’économie soigneusement monté par l’élite dirigeante. Adam avait intervenu en force accompagné de Sébastien, arrêté la révolte, et banni trois membres de la communauté avec parmi les trois, celui qui avait copié les billets. Ils n’étaient plus jamais revenus. On ne savait pas ce qu’ils étaient devenus, même si des rumeurs courait qu’une bande racaille les ai tué.
Bean activa un champ de force devant la porte de leur chambre pour éviter les intrusions, puis ils sortirent. Le réfectoire était dans une bonne ambiance, et ils rejoignirent Valentin et Mario, heureux de pouvoir échapper à Katia et Adam, toujours en train de discuter de la gestion du territoire et ses habitants. Soudain, un enfant ensanglanté jaillit à l’intérieur du réfectoire. Plusieurs de ses camarades coururent pour l’aider, tandis que les autres se mirent à murmurer le nom d’Electro. Adam avait décidé de le combattre, et de le mettre définitivement hors de nuire le soir même, accompagné de Sébastien, Bean et Gabrielle. Bientôt, un monde de paix remplacerait ce cauchemar.
Electro venait de mettre hors d’état de nuire un agent d’Adam, et combattait actuellement un deuxième groupe. Ils étaient quatre. Quentin en combattait deux simultanément, dans d’éclairs énormes qui pulvérisaient le sol autours de lui, ou dans des lames électriques qui volaient dans les airs à toute vitesse prête à pulvériser tout ce qui bouge.
Eléonore, elle, se battait à l’aide de deux épées courtes, devinant les mouvements de ses adversaires avant même qu’il ne les exécute. Gabriel combattait contre un mutant beaucoup plus fort que lui, mais se débrouillait assez bien pour pouvoir le figer entièrement au bout de quelques secondes. Ils s’en allèrent, laissant trois corps sur le sol, inanimé, et un survivant qui s’enfuyait en courant, le bras le long du corps, inutile.
Alors qu’ils passaient par la route longue, afin d’éviter une cohorte plus nombreuse repéré par Eléonore cette dernière se plia en deux, et s’effondra sur le sol face contre terre. Puis, elle se mit à crier.
Tim était prêt du collège, lorsqu’il senti une lame lui vriller le cerveau. Stupéfait, il vit dans la cour et par les fenêtres des réfectoires des dizaines d’enfant qui s’effondrait sur le sol en hurlant de douleur. Il tituba, résistant plus que les autres enfants, et tenta de couper un barreau. Sa puissance lui échappa, et incontrôlable, son pouvoir jaillit, décimant toutes la grille et une partie du mur. Il s’effondra sur le sol.
Une vague de douleur traversa tous le réfectoire, et Bean, Sébastien et Adam se levèrent, horrifiées, voyant tous les autres tombés sur le sol, et se crispait de douleur en hurlant. Adam se mit à hurler des ordres, et envoyer des gamins volé dans les airs. Sébastien se tenait la tête entre les mains. L’eau présente dans la salle se mit à bourdonner avec tant d’intensité que la plus part des récipients du réfectoire, carafe, verre, et seaux explosèrent laissant leurs contenus se déverser sur le sol.
Pierre ouvrit les yeux.
Tous ses verrous psychiques étaient ouverts, et sa puissance s’écoulait en des flots continus. Partout, il entendait des pensées, et pouvait manipuler des cerveaux. Il les survola comme de l’eau, tellement plus malléables. Il s’aperçut de légère résistance, parfois groupé, parfois seul. Etrangement, il pouvait poster des noms sur ses résistances. Bean, Adam, et Sébastien, ensemble. Quentin, seul. Matt, Elana, et Ange, ensemble. Des extrêmes. Il s’attarda sur l’esprit de Bean, qui se mit à perdre contenance, et à s’effondrer. Pierre n’en conçut aucune émotion. Cela ne lui faisait ni chaud, ni froid, comme l’on écrase un insecte qui traîne sur son bureau. Un autre garçon, parmi les esprits dominé. Ryan. Sur une simple impulsion, il modifia automatiquement son psychisme, et le senti rouge et chaleureux. Il ne voyait pas trop quel modification il avait invoqué, mais il se sentait bien dans cette dimensions psychique, à l’abri des regards, maître de ce monde. Personne ne le voyait. Ce n’était pas comme sa prison douillette un peu plus haute ou la froide réalité plus basse, qu’il répugnait de voir. Il lui semblait qu’il avait déjà habité cette réalité. Mais il se rappelait pas quand. En fait, toute notion du temps semblait voir été gommé de son esprit. Soudain, une image s’imposa. Celle d’une jeune fille, cheveux courts et blonds, le regard fou, un donut glissé entre les dents. Pouah ! Non qu’elle soit moche, mais il la détestait, cela s’imposait dans son esprit. Il descendit vers la réalité.
La Drogué redescendit de la réalité. Elle senti que Pierre était descendu, les gens autour de lui n’étaient plus en danger du tout. Elle les avait sauvés. Pour le moment. Tant de renseignements… mais tout cela avait un prix. Elle espérait avoir fait le bon choix. Dans le salon de la maison de Matt, lentement, elle fit quelques pas. Au troisième pas, elle tituba, et redevint ce qu’elle était. Elle sorti de la maison en courant à moitié. Elle ne croisa aucun membre d’Electro, bien que des signes montrent qu’il habitait là à présent. Elle s’en fichait, ce n’était pas sa maison.
Elle traversa les rues silencieusement. Personne ne s’occupait d’elle. Elle décrivit un cercle, traversa une maison en ruine, passa devant une camionnette délabré, comme si elle avait servi pour pilonner un mur de brique. Elle continua son chemin, et entra dans la forêt, face à la forêt des zombies. Les petits bois étaient beaucoup plus…mignon… que la froide forêt des zombis. Là, perdu dans une clairière, une villa. Apparemment, ses habitants, riches, avaient décidé de se tenir loin des gens. Et c’était le meilleur endroit pour y parvenir.
C’était là qu’elle habitait, désormais. La villa était sienne, et les adultes ne devait avoir ni enfant, ni amis présent, car personne n’était venu ici depuis le jour de la Catastrophe. Des pièges pendouillaient un peu partout, construit par elle pendant ses périodes de folies. La villa était une sorte de gros bâtiment en tronc d’arbre, d’une aile constituée d’une terrasse en véranda, entièrement en verre, et d’une autre aile qui était légèrement affaissé, du fait d’un glissement de terrain. Le sous-sol était une véritable mine d’or pour la Drogué. Il contenait de l’argent, et de la drogue, par paquet, débordant des tiroirs, et des armoires, et jonchant le sol. Elle se vautra sur un lit de camps, et posa la main sur un paquet de cocaïne. « On est jamais aussi bien que chez soi ».
Matt soupira en poussant Ange.
- Allez ! Mange !
- C’’est infecte, fit-elle en recrachant dans son assiette.
Elana créa une mini tornade pour refroidir sa soupe, puis se mit à boire directement au goulot. Oscar lui, créa discrètement un portail de téléportation sous sa table, et jeta le contenu de sa soupe.
- OSCAR !
Ce dernier tenta de se téléporter, mais il ne ressentis qu’une sensation de déchirement intérieure, comme si son corps se séparer en deux. Imperturbable, Matt maintenant son emprise télékinétique sur lui.
- Alors ? Tu veux nous quitter, Oscar ?
Ange laissa échapper un rire ridicule, et renversa sa soupe sur les jambes d’Oscar. Ce dernier rugit, tentant de se jeter sur Ange, se heurtant à une paroi invisible. Enragé il lui tira la langue et disparut. Ange trottina jusqu’à sa chambre en poussant des cris de chèvres.
- Elana ?
- Oui ?
- Dis-moi vite qu’elle sorte de drogue tu as pris pour la supporter par ce que je te préviens que si ça continue, tu la retrouveras en pizza demain matin.
- Marcher conclus, fit-elle en finissant le bol de soupe.
Elle le reposa, et partie se coucher. Matt souleva tous les couverts et assiettes sur la table et les jetas dans le lavabo. Puis il barra son nom de la liste : faire la vaisselle, et réduisit consciemment toutes les vaisselles en bouillis avec son pouvoir. Puis, il posa un post il : « Oscar, j’ai fait la vaisselle, va chercher un nouveau service à Ikea merci. »
Matt ne savais plus quoi penser. Pierre était réveillé. Il l’avait senti. Il était libre, et autrefois, le clan aurait été près à l’accueillir, pour lui laisser le temps de se reposer. Au lieu de cela, le clan était éclaté, leur unité détruite, laissant deux extrêmes aux côtés d’Adam, et lui enfuit avec un idiot, une folle, et une mégalomane. Elana, depuis la perte du collège, ne parlait plus du tout. Elle se contenant de faire le strict minimum, et surtout, ne donnait plus de pique acide, ou de remarque désobligeante. Matt ne la reconnaissait plus. On aurait dit que le collège était toute sa vie, et quand on perdant le control, elle avait perdu sa raison de vivre.
Tom n’avait pas réapparut. Il était surement en train de trainer dehors en compagnie de sa bande d’ami. Il avait apparemment incorporé une bande d’amis, avec Idriss, Phileas, et P’tit Roux, dont Matt avait oublié le véritable nom, mais avait pris l’habitude de l’appeler comme cela. Idriss avait un pouvoir intéressant. Il pouvait projeter des pics métalliques depuis la paume de ses mains ; Phileas, lui avait un don pyrotechnie. P’tit Roux, lui, pouvait varier les champs magnétiques, et donc avoir une sorte de télékinésie sur tous les objets métalliques. Il formait donc une sacrée bande, et personne n’était pour l’instant en mesure de les vaincre, parmi la poule mini. Les adultes, qui avaient disparus le jour de Catastrophe daté du mercredi 26 avril, été absent depuis maintenant deux semaines. Ils étaient maintenant le mercredi 10 mai, soit deux semaines. C’était une date importante. Deux semaines sans aucun adulte. Ils n’étaient pas tous morts. Les gros conflits avaient déjà éclaté. Des enfants aux pouvoirs mystiques émergeaient aux yeux du monde.
Matt se nourrissait, et nourrissait Elana, Ange, et Oscar grâce à l’épicerie dans la quelle venait fréquemment Oscar. Ils se faisaient discret, et personne n’étaient venu les déranger. Mais il bouillait de vengeance, tout comme Elana, même si elle resté encore prostré. Il se vengerait.
Pierre se releva sur son séant. Sa tête lui faisait un mal de chien, et il en contrôlait plus bien ses actes. Ses tentacules psychiques s’infiltrèrent aux hasards dans plusieurs têtes, projetant les gardes à sa portes à terre, inconscient. Il posa le pied sur le sol, tituba, et se rattrapa mur. Deux garçons armés de mitraillettes entrèrent en hurlant des ordres. Ils lui tapaient sur le nerf.
Le premier arçon plongea sa main dans sa poche, en sorti un pistolet, qu’il braqua sur la tête du second. Tira. De la cervelle chaude aspergea la pièce, tandis qu’il pointait le pistolet vers sa propre tête, et tirait. Il s’effondra sur le sol. Pierre cligna des yeux. Il ne s’était presque pas rendu compte de ce qu’il faisait. Il poussa la porte, rentra dans le mur opposé, et tituba dans les couloirs du collège. Personne. Il apprit qu’ils étaient tous partis manger en fouillant parmi les pensées récupéré sur les gens qu’il avait effleurés. Un jeune garçon courut devant lui, les paumes flamboyantes. Inconsciemment, Pierre détourna son esprit, et une jeune fille ouvrit la porte de sa chambre, et se jeta comme une footballeuse américaine dans les jambes du garçon, qu’elle faucha. Ils disparurent en détruisant la porte d’en face. Pierre ne les regarda pas, commençant à courir. Un garçon à son côté leva les bras, et la porte vitrée et renforcé explosa. Le garçon s’évanoui, et Pierre sortie dans la cour.
Il était échevelé, et ressemblais à un épouvantail, avec ses cheveux en batailles, le sang et les cervelles sur son corps, et sa maigreur depuis son coma. Devant lui, Adam, Bean, Katia, Sébastien et Gabrielle.
Adam, Bean et Sébastien. Des extrêmes. Il eut un geste vague de la main, et Katia ainsi que Gabrielle s’effondrèrent en hurlant de douleur, les mains plaquées sur le crâne. Bean, Sébastien et Adam ne bougèrent pas d’un pouce. Bean leva la main, et Pierre sentit à travers les yeux de Bean, les protections qu’il était en train de tracer. Il fit un pas sur le côté, et la barrière se referma derrière lui. Bean fronça les sourcils, tandis qu’une marée d’eau détourner de la rivière fondaient sur eux. Elle déferla à toute allures lorsque… Sébastien stoppa la vague. Elle reflua, fit un ample détour, pour faucher Adam. Ce dernier fit pousser ses cheveux dix fois trop vite, et se protégea avec un cocon. Epuisé, il reposa sa tête couverte de cheveux et s’endormit. Bean regarda Sébastien, effaré, qui envoya plusieurs commettes liquides vers lui. Bean dressa des barrières, et les deux extrêmes s’affrontèrent, dans un duel de géant. Les vagues explosaient conter Bean, qui tentait de se rapprocher de Sébastien. Il sauta, créa une sorte de toboggan, et glissa, protéger par un bouclier invisible. Il coinça la jambe de Sébastien dans un étau, et lui faucha brutalement la jambe. Brisé, l’os sortant, Sébastien s’effondra en hurlant.
- BEAN ! Tu es fou ! Ce n’étais pas moi Il y avait quelqu’un dans ma tête.
Bean fronça les sourcils, et se tourna vers Pierre, qui lui esquissa un sourire.
- Toi ! Tu as fait combattre mon meilleur ami contre moi !
- J’ai sondé l’esprit de Gabrielle. Je sais tout ce qui s’est passé. Moi, Elana, je m’en fiche. Tout ce que je veux, c’est retrouvé la Droguée. Mais, j’ai vu comment vous vous êtes disputé mon corps. Je ne suis plus ton ami. Je ne suis pour toi qu’un outil de puissance, tout comme pour Adam, ou Sébastien. Je ne dis pas que je me range au côté de Matt, ce petit prétentieux colérique, dont j’en ferais qu’une bouchée. Mais je dis qu’il vaudrait mieux pour toi que tu t’écartes de mon chemin.
- Non.
- Bonne idée, fit Tim.
Il entra nonchalamment entre eux.
- Bean… je crois qu’on a quelques comptes à régler !
Bean pâlit, et tous deux levèrent les mains en même temps. Une lame se figea, flou, dans un mur épais de deux mètres. Ensuite, Bean courut à travers le mur, et le plaqua. Un étau se referma autours des jambes, Bean ayant l’intention de lui briser les deux jambes.
Tim en avait assez de se prendre des coups. C’était trop. Ses mains pointait vers le sol, il hurla, et de sa poitrine jaillit des lames en cercles. La façade fut parcourue de gros tronçons moches, tandis que Bean arrêtait sa course juste à temps en rebondissant contre une paroi invisible, et se couchant sur le sol. Des lames désordonnées jaillissait, déchirant le sol, ouvrant les murs, et décimant tous ce qui s’approchait, avec seulement Pierre et Bean, couchait sur le sol, presque côté à côte. Tim relâcha la pression, et s’effondra.
- Alors, le Conseiller ? Plus personne à manipuler ou à servir de bouclier humain ?
- Non… Même moi je ne l’ai pas vu venir, fit Pierre en se relevant.
Violemment projeté en arrière, le portail décrivit une centaine de mètre, avant de s’encastrer dans la façade en loque. Par le portail défoncé s’écoulait un flot d’élève effrayé. Matt croisa les bras.
- Tu croyais vraiment t’être débarrassé de nous ?
Ange se dirigea vers Pierre, et se posta devant lui.
- Si tu t’attaques à lui, tu t’attaques à moi !
Une pluie drue se mit à tomber, remplaçant le merveilleux soleil. Des éclairs bleus se mirent à parcourir le ciel. L’un d’eux tomba, pulvérisant la pierre devant Bean, qui figea les éclats d’un geste de la tête.
- Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop, là, avec les éclairs ?
- Ce n’est APS moi, fit elle, étonné.
- J’espère que vous avez un paratonnerre !
Quentin s’avançait, avec Eléonore et Gabriel a ses côtes. Bean eut un sourire qui lui tordit les traits. Sébastien se releva lentement, une gangue de glace autours de sa jambe blessé.
- Je t’attends !
- Ne frime pas ! Ton pouvoir eau ne te servira à rien ! Et si j’atteins ta jambe, avec toute cette glace, tu es foutu.
- Je relève le challenge, fit Sébastien.
Oscar apparut brusquement devant Bean, et lui exécuta un coup de pied excellent, qui l’envoya bouler à travers la vitre. Disparus.
Bean maintint sa pression, histoire de voir quel serais sa prochaine apparition. Il la détecta, juste derrière lui. Se retourna. Un caillou tomba du portail de téléportation, tandis qu’Oscar le saisissait par une épaule, et le jeter contre un mur.
Sébastien employait tous ses efforts à des déferlants d’eau, pour empêcher Quentin de se rapprocher assez pour lui envoyer une décharge électrique, qui vu sa quantité d’eau autours de lu, le tuerai surement. Quentin résistait difficilement, mais résistait.
Gabriel et Eléonore dégainèrent leurs épées, et se dirigèrent vers Sébastien, avec la ferme attention d’aider leur chef, lorsqu’il eut un frémissement dans l’air. Katia apparut.
- Eh ! Vous avez un problème ?
Gabriel donna le premier coup d’épée. Elle se baissa, faucha ses jambes, et disparut. Plusieurs secondes s’écouler.
- Je ne la vois plus ! Son pouvoir d’invisible neutralise ma télépathie sur elle !
Elle s’interrompit, poussé en avant, et s’écroula en avant. Une déferlante d’eau de Sébastien la cueillit, et l’envoya heurter un mur invisible de Bean. Elle s’effondra inanimé, pauvre marionnette dont on aurait coupé les fils. Apparemment, Katia avait également le pouvoir de se dissimuler aux yeux des télépathes, et de repérer les actions invisible, comme les lames de Tim ou les murs de Bean.
Parmi tous les membres importants de ce nouveau monde, aucun n’étais autre part qu’ici. Tim, Adam inconscient sur le sol. Bean, Oscar en train de s’enchainer des attaques, Sébastien contre Quentin, Matt avec Plume, luttant contre les partisans d’Adam toujours plus nombreux, jusqu’à c que lui-même se relève, et ne se mettent à affronter encore une fois Matt, dans des déploiements d’énergie toujours plus élèves. Le grand collège, fierté de la ville, était réduit, par une dizaine d’enfant en ruine, en moins de cinq minutes. Toutes les conditions étaient réunies. Et lorsque Pierre ouvrit les yeux, et lorsque Tim se releva, Il apparut.
Re: DISPARUS
- 13. Le Créateur, ou comment faire une entrée en scène remarquable, se faire passer plus ou moins pour un ami pour finalement laisser des ennemies derrière lui:
- Le Créateur apparut. Tous savaient son nom, avant même qu’il les prononcer. Il était indéfinissable, ses cheveux, ses yeux… tous ce que l’on pouvait dire, c’est qu’il irradiait de puissance. Un flot de connaissance vint abreuver ceux qui le regardaient.
« Je suis le Créateur, le Créateur, le Créateur… Je suis le Créateur. Je suis une Puissance. Et je sais qui vous êtes. Je sais ce que vous êtes, et je sais ce qui vous arrive. Toutefois, la Connaissance de la Puissance à un prix, et il est trop élevé pour vous… même pour vous. Mais certains l’on déjà payer… »
Pierre repensa aux paroles de la Droguée. Peut-être qu’elle avait elle aussi dit une sorte de chose à propos de cela. Il était puissant, et surtout, il ne fallait pas attirer son attention, histoire de passer discret. Avec un peu de chance, tout le monde fermerait sa gueule, et … merde.
Matt se mit à hurler.
- EH ! Trou du cul ! Oui, toi, avec la lumière ! Tu pourrais ne pas te barrer et nous laisser régler nos comptes ? Je comprends rien à tes conneries, et je n’ai pas envie que l’on me fasse la morale !
Matt tressaillit, frappé par une sorte d’onde, et s’affaissa sur un genou. Il leva la main, et déchaîna sa puissance contre le Créateur. Le jeune garçon ne parut même pas la percevoir. Il se contenta de le regarder de nouveau, et Matt fut projeté contre un mur, où il resta trois secondes avant de retomber à plat ventre sur le sol, laissant une marque sanglante sur le mur. Aussitôt, tout le monde devint nerveux. Le sol autours de Tim se réduisit en charpie. Katia se mit à clignoter. Des arcs électriques parcourait le corps de Quentin, tandis qu’Oscar sautillait du corps de Matt à Elana, nerveux.
Bean ne bougeait pas, tandis que des spirales d’eaux s’entortiller autours de lui et Sébastien, et que Adam manipulait une poignée de cheveux en lévitation. Un nouveau flot d’information retenti.
« Je suis le Créateur, le Créateur, le Créateur… Je suis le Créateur. Je suis une Puissance. Et je sais qui vous êtes. Je sais ce que vous êtes, et je sais ce qui vous arrive. Toutefois, la Connaissance de la Puissance à un prix, et il est trop élevé pour vous… même pour vous. Mais certains l’on déjà payer… Et comme je le disais, j’ai payé ce prix… Mais vous devez… »
De nouveau il s’interrompit. Une onde de choc abattit définitivement le collège, tandis que le Créateur disparaissait, laissant à sa place trois corps inanimée.
- Putain ! Mais c’est quoi ce bordel ! se mit à hurler Katia, quasi hystérique.
- Calme-toi, fit Adam, les yeux dans le vague.
Inconsciemment les groupes se reformaient déjà. Matt, sur le sol, gémissait de douleur, avec, le protégeant, Ange, Elana, Oscar. Pierre était soutenu par Tim qui pointait la main vers Bean. Adam, Katia, Bean et Sébastien avait déjà reconstitué leurs groupe, et se tenait en position d’attaque, chacun assez proche pour protéger l’autre, mais assez loin pour ne pas le blesser. Elana jeta un coup d’œil à Bean, puis se baissa, et releva Matt. Ce dernier marmonnait des mots dans sa barbe.
- Quoi ? souffla Elana à son oreille. Tu as un plan ?
- Grrmmel…
- Hein ?
- AARGH !
La pierre sur le sol furent projeté sur le seul bâtiment encore debout, le bâtiment administratif, le réduisant immédiatement en charpie. Le T-shirt déchiré dans le dos de Matt montrait des cicatrices, comme si la blessure avait déjà cicatrisée.
- P’tain ! Ca va vite !
- Ouais, je sais, fit Sébastien, qui avait vu les marques. C’est comme pour Tim.
Pierre dit soudain.
- J’espère que je ne vous dérange pas, mais…
- Quoi ?
Les trois corps inanimé c’était relevé. Ils s’agissaient de trois élèves du collège, en 4e. Mais, ils n’étaient plus eux même. Leurs yeux étaient rouges avec des reflets de verre. Pierre posa ses doigts sur sa tempe.
- Ils ne sont pas comme les zombis. Les zombis, sont des appendices d’une conscience collective. Si tu ne parles qu’à un seul zombi, la conscience ne t’entend pas. Mais lorsqu’ils ont essayé de se mettre à plusieurs sur moi, j’ai pu leurs parler. Mais, là, c’est encore pire. Je ne distingue rien. Leurs pensées me sont verrouillées.
- Fais chier !
Leur regroupement n’était plus du tout le même. Ils étaient tous ensemble, Matt et Adam devant, Pierre juste derrière eux, les mains plaqué sur ses tempes. Aux flancs se trouvait Tim et Bean, ce dernier un peu sur le côté, les yeux plissée, signe qu’il commençait déjà à tracer des barrières. Katia avait disparus, et des bruits de pas indiquaient qu’elle trottinait calmement derrière Elana. Oscar, lui, serrait dans les mains une batte de fer, brusquement surgit entre ses doigts. Quentin sentait des arcs électrique le traversait en se tortillant autours de son corps. Bea leva les bras, prêt à créer des barrières. Ange levait elle aussi les bras, prête à faire tomber pluie et tonnerre, histoire de faciliter la tâche à Quentin et Sébastien qui avait les doigts posé sur sa gangue de glace, la raffermissant à l’aide de l’eau répandu sur le sol. . Le reste se tenait près au combat. Le premier fondit sur eux. Ses doigts se pointèrent vers eux, et ses ongles s’allongèrent en des griffes d’acier d’une trentaine de centimètre. Il continua d’avancer, et heurta les champs de force de Bean. Appuya. Bean gémit, arc bouté dans la tentative de l’arrêter. Toutefois, sa force semblait colossale. Le mur commença à reculer. Matt tendit les mains, et envoya une tracée de pouvoir, si forte que l’on vit le flou à l’œil nu jaillirent vers l’abomination. Elle vola, traversa toute la cour de récréation, et disparus par une fenêtre du réfectoire. Les deux restants avaient… une surprise pour eux : ils avaient doublés leurs nombres, et étaient donc quatre. Le premier commença à s’extirper par la fenêtre cassé, tandis qu’un nouvel arrivant sortait de par mis leur rang.
- Nous sommes les Numéros, commença l’un deux. Nous sommes les mêmes partis de l’Âme. Je m’appelle Un, et voici Deux, Trois, Quatre, Cinq, Six, Sept, Huit et Neuf. Nous devons vous détruire.
- Je crois qu’on avait tous remarqué, fit Adam.
Il s’arracha une poignée de cheveux, et les disposa sur son bras, plié devant lui. Il souffla légèrement deus, et tous les cheveux se durcirent, devenant comme des aiguilles. Il esquissa un geste de la main, et la pluie de cheveux, solide comme des aiguilles, jaillit vers les Numéro. Numéro Huit, un géant par rapport aux autres, se plaça devant les autres, et encaissa toutes les aiguilles de cheveux.
Elana jeta un coup d’œil à Matt, et tous deux s’élancèrent à toutes vitesses vers le regroupement, chacun de son côté, tandis que Ange évoluait au centre. Le ciel se couvrit, et des éclairs résonnèrent dans le ciel, tandis que Quentin rugissait de rage, des éclairs s’entremêlant dans le ciel au-dessus de lui. Ange était l’élément central. Elle donnait une tempête à Elana, de la vitesse à Matt, des éclairs à Quentin et de la pluie pour Sébastien, qui surfait sur un surf glacé, en plein sur une déferlante surplombant Elana et Matt. Ses deux derniers décidèrent de ne pas éparpiller leurs puissances, et visèrent Numéro Huit, affaiblis par Adam. Les lames de vent d’Elana entaillèrent sa chair, et la force de la pulsion envoyée par Matt lui fit gicler le sang à l’intérieur de son corps. De multiple blessure s’ouvrirent. Aidé de Pierre, qui coordonnait leurs efforts à l’aide de sa télépathie, lisant les bonnes idées, et les transmettant immédiatement aux autres. Les autres Numéros tentèrent de protégé Numéro Huit, mais Bean escalada à toute vitesse une pente invisible, et se laissa tomber pile entre Numéro Huit et le reste. Puis, leur adressa un doigt d’honneur. Les Numéro s’écrasèrent contre son mur en tentant de rejoindre leur ami, et Numéro Huit ne put que s’acharner à pousser comme un demeuré sur la barrière. Mais cette fois, Bean était avertis de leur force, et il tin bon. Enfin Sébastien tomba sur Numéro Huit. La déferlante d’eau le submergea, et l’enserra dans une emprise glacé, lui coupant la respiration. Malheureusement, la gangue de glace protégeant la jambe de Sébastien claqua, et il dégringola sur plusieurs mètres. Tous se passèrent en une demi-seconde. Bean lâcha son emprise, et créa une pente sur la quelle Sébastien roula, et se réceptionna sur le sol quatre mètres plus bas sans plus de dégât qu’une éraflure. Numéro Huit se jeta en avant, et Bean ne put se protéger que sur l’intervention d’Elana qui le rejeta en arrière, le temps que Quentin ne lève les bras vers le ciel. Un éclair foudroya Huit, jetant Bean au loin, le corps fumant. Les autres Numéro se jetèrent devant leur camarade désormais accessible, et chargèrent leurs poings en énergie.
- Ça sent pas bon, fit Adam en s’enveloppant d’une armure de cheveux.
- Tu l’as dit bouffi, dit Pierre en tombant à genou désespéré.
Matt tenta une dernière action, mais sa vague télékinétique se contenta de réduire le sol en bouillis autours de lui. Elana déferla ses tempêtes, mais elles furent dissipées. Adam sentis son armure se carboniser, et Tim retomba sur le sol, inconscient, non sans avoir propulsé une large lame vers la lumière étincelante.
Quand la fin arrive, tous le sentent. Les extrêmes furent parcourus de frissons électriques, et s’effondrèrent sur le sol. Seul restèrent Elana, Matt, Pierre, Oscar, et la Drogué, qui venait d’apparaitre derrière eux, comme si elle avait été à depuis le début du combat, camouflé derrière une de ses illusions.
Matt tremblait sous l’effort. La Droguée leur sourit.
- La Connaissance… si j’avais s, j’aurais pris plus de coke !
- What ? prit la peine de murmurer Matt.
Cécile Truong s’effondra. Puis, se fut le tour de Pierre. Immédiatement après, ce fut Oscar.
- C’est moi qui vais gagner, fit Matt entre ses dents.
- Ce n’est pas… un jeu, fit Elana, agacée.
- Pff… alors tombe et laisse-moi gagner.
- Tu es impayable.
Mais elle ne s’effondra pas. Ils eurent tous deux une vision des Neufs, puis leurs vision se brouillèrent. Ils s’effondrent tous les deux sur le sol.
Bean ouvrit les yeux. Matt, Elana, Ange, Oscar, Pierre, Sébastien, lui-même, ainsi que Quentin, Adam, Katia, Tim… Tous étaient là, allongés sur le sol.
La Droguée, elle, était de bout. Elle ricanait en sifflant de la drogue dans une assiette en plastique.
- Eh ! La conne !
- Ch’uis une droguée, pas une conne, pauvre tache !
Bean leva instinctivement le bras. Rien. Ange se releva.
- Oulla ! J’ai rêvé de mon chat !
- Rien n’à foutre de ton chat, rugit Matt en se redressant. C’est quoi ce P’tain de fuck de fuck de fuck d’endroit !
- Tu t’es mis à l’anglais, fit innocemment Ange en penchant la tête sur le côté.
La Drogué leva le bras.
- Stop. Nous sommes piégés dans une dimension particulière de la réalité.
- Ah… Tu sais peut être quelques choses, maintenant que tu as l’air légèrement sobre !
La Droguée haussa les épaules.
- C’est une dimension particulière, et je ne suis plus du tout handicapé. Je suis parfaitement consciente. Des gens, des mutants, ont accepté d’échangé des parties de leurs corps, de leur âme, contre la Connaissance.
- C’est quoi ?
- De la Connaissance. Plus on en veut, plus on paye. J’ai payé une grosse partie de mon âme pour pouvoir en posséder une infime partie. Je n’ai pas osé en prendre plus.
- Et pourquoi ce choix ne nous a pas été confié à nous aussi.
- Je ne sais pas… Ce n’est pas de mon ressort. Même dans ce lieu, je ne suis pas capable d’accéder à tous. Et de toute manière, je n’ai pas toute la Connaissance possible. Un deuxième a aussi payé. Dylan. Il en sait même un peu plus que moi. Il a dû sacrifier plusieurs de ses organes, dont la vue.
- Oui. On le sait, ses mais le protège car il est une sorte de devin, et en échange de la protection de son corps, il les guide, et les avertis des attaques des autres groupe.
- Voilà. Donc, comme je vous le disais, je sais de nombreuse chose liée à la disparition des parents, et suite à cela, j’en suis venu à trouver ceci : l’hypothèse la plus probable que je puisse imaginer est que serait une fissure spatio-temporelle.
- What ?
- Eh bien, à chaque fois que l’on fait une action, on provoque une fissure spatio temporelle. Certaine, prendre le stylo ou pas, son minime. D’autres sont carrément surnaturelle.
- Tu voudrais dire que… nous faisons partis d’une mauvaise version spatio temporelle ?
- Pas de la mauvaise. Mais différente du monde que vous aviez connu. Dans une autre dimension, qui s’éloigne d plus en plus de la nôtre au fur et à mesure que passe le temps, nous éloigne de la version normale des faits. C’est d’ailleurs pour cela que malgré les nombreux pouvoirs des mutants de Bourrures, divers et varié, ne permette aucun voyage temporelle.
- C’est un peu tiré par les cheveux ton hypothèse. Tu voudrais dire qu’il y a quelques part, une version de nous-même mais sans la Catastrophe.
- Exactement. Mais ce n’est qu’une hypothèse bien sûr, et…
- Et comment on fait pour y retourner.
La Droguée se tue.
- Il faudrait pouvoir trouver un voyageur du temps.
Personne ne dit mot. Un long moment passa.
- Où sommes-nous ?
Alors qu’Adam prononçait ses morts, tout le monde prit conscience qu’il flottait dans une espèce de salle, de rien, indéfinissable, ni blanche, ni noir, ni…
Mouvement.
Tout bascula, et ils chutèrent sur le sol d’un hangar serte. Une porte métallique barrée la route, sur laquelle une bande d’enfant cognait comme des dingues.
- P’tain ! On est où !
La Droguée se releva, et se dirigea vers la table, où elle saisit un gros pistolet mitrailleur.
- Dans une version quasi semblable, mais où les pouvoirs ne sont pas apparus.
- P’tain ! Et nos pouvoirs ! rugit Matt.
- Je sais que pour toi ça va être particulièrement dur. Tu es le Roi, ce qui veut dire que ton pouvoir, à l’instar de celui d’Elana ou d’Adam, de type télékinétique, est extrêmes plus puissant, beaucoup plus que les pouvoir de téléportation de Oscar, ou encore la télépathie de Pierre.
- Je suis le Roi ?
- Je t’en dirais plus, mais plus tard. Là, on en a du pain sur la planque, et pas qu’un peu. Donc magne-toi de prendre des armes. Je vous préviens qu’ici, tous se passent pareil, comme à votre début. Vous avez donc du survivre. Il est possible que vous vous croisiez. Donc, eux ne savent pas qui vous êtes réellement, et il est possible que vous vous entretuez. Contrairement à ce que certains d’entre vous pourrez penser, le fait de les voir vous déstabilisera, surtout vous maintenant que vous savez qu’il s’agit d’une version de vous-même projeté dans un autre environnement, amis je vous le dis, les choses ici ont ‘air d’avoir très mal tourné, et je ne suis pas sure que vous reconnaître votre double. Donc, vous les massacrer s’il essaie de vous tuer !
Les gamins finirent par défoncer la porte du hangar. Ils déboulèrent, surpris de constater qu’il y avait des personnes. L’un d’eux était Elana. Un sabre dans la main droite et un Sigg Sauteur dans la main gauche, elle portait les cheveux longs, attaché dans son dos d’un fil, des vêtements de cuir la projetant de la plus part des projections.
- Mais ! Matt ! Ange !
Plusieurs coups de feu résonnèrent, et l’escouade d’Elana se jeta à l’intérieur du hangar, avant de fermer les portes de fer. Matt s’empara d’un sabre posé dans un coin, et fixa le fourreau à sa ceinture. Lorsqu’il avait pris le katana dans la boutique du vieux japonais, il avait eu envie de s’en servir, mais il c’était avéré finalement qu’avec la puissance de son pouvoir, il servait tour au mieux à décorer le mur de sa chambre. Mais, là, il ne regrettait pas d’avoir appris à le manier. Il tira la lame de son fourreau, et s’élança vers Elana Alternative, un pistolet saisit à la hâte sur la table. Intrigué, Elana regardait Matt s’approchait de son double.
Elana Alternative le détaillait.
- Ecoute Elana. Je ne sais pas trop, je ne sais même pas ce qui ce passe pour nous, mais sache que d’après ce que j’ai appris dans les cinq minutes d’avant, nous sommes dans une dimension parallèle à la nôtre. Les parent ont disparus, mais nous, tout le monde à muter, et des pouvoirs ont commencé à émerger. Alors, je voudrais connaitre la situation.
Elana 2 le fixa du regard
- Si tu n’étais pas comme lui, avant la Catastrophe, je ne t’aurais pas cru. Tu sais, que, enfin…ici, tu as une grosse cicatrice sur la joue, alors, j’aurais comme même du mal à te croire.
- Qu’est ce qui se passe ici ! Tu sais, on peut t’aider !
Les amis de Matt s’approchèrent des deux.
- Tout a commencé le jour de la Catastrophe. Matt, enfin, pas toi, l’autre, et vous tous, Sébastien, Oscar, Pierre et Bean, vous êtes partis vous emparer des armes. Vous aviez une altercation sur le chemin avec la bande de Maxime, et une fois que vous aviez fortifié votre maison, il a décidé de vous attaquer. Il a défoncé votre portail avec une camionnette, et a tenté de faire main basse sur tous vos armes, mais il s’est fait décapité d’un coup de couteau par Bean. Le reste de la bande est tombé dans une embuscade d’un Solitaire, Tim, qui avait décidé de se venger de la perte de son oreille. Ils sont tous mort, Sadi, Maxime, Rayan, et Renaud. Ensuite, j’ai décidé de me protégé, moi et Antonio, mon petit frère. Nous avions donc pris des armes dans diverse propriété, et avec l’aide de Léon, Maria, Gabriel Figue, et Ange, nous avons pris le contrôle de l’établissement. Ensuite, nous avons décidé d’attaquer Matt, pour lui prendre le territoire qui allait avec sa maison gigantesque. Nous nous sommes affrontés dans le parc, tout d’abord, et Séléna a été tué par Oscar. Ensuite, il a perdu un bras. Je le lui ai tranché d’un coup de sabre, pour me venger. Sébastien a descendu Léon, et Maria a descendu Sébastien. Bean a tenté de me tuer, mais Cécile Truong, que l’on appelle la Droguée depuis qu’elle a décidé que la drogue était le régime alimentaire le mieux placé pour « voir les sons et entendre les couleurs ». Le clan de Matt est venu m’assister lorsque Adam a forment une révolution. A ce propos, on a fait un détour dans la forêt, c’est truffé de zombi, et comme il comprenne rien à ce qu’on leur raconte et qu’il préféré nous manger, ont préféré ne plus jamais retourner la bas. Donc, on n’y a plus allé depuis, mais si les choses se calment, on s’est promis de remonter le haut, histoire de faire un grand nettoyage. Ils y avaient des explosions partout, et finalement, Bean et Sébastien ont changé de camp. Quentin Luron a formé avec Eléonore et Gabriel Figue le groupe terroriste Explosion, et ils ont continué des attaques sur le collège. Ils bossaient pour moi avant, mais j’été en fuite avec Matt, Oscar et Ange. Finalement, nous avons décidé d’en finir avec la suprématie d’Adam, et nous sommes tous partis pour le buter. On a retourné la bas Tim, prisonnier, que l’on a libérer, et Sébastien s’est fait tuer par Oscar d’une rafale de mitraillette dans le bide.
- Et donc ? Ça donne quoi, tout ce bordel, demande Bean.
- Pierre a trouvé malin de faire sauter les réserves de poudre plaqué au dernier étage. Il parait qu’Adam ne voulait pas faire comme dans les films, ou le héros ‘infiltre et fait péter le sous-sol. Sauf que comme le collège marchait au gaz, est tous les réseaux ai à péter. C’était un massacre, et comme le collège était un des plus grands rassemblements de gamin, on doit surement compter au moins une centaine de mort rien que dans l’établissement et encore si l’on occulte les morts d’avant… enfin bref, nous voilà en fuient, Adam est en train de mourir, et Matt a dit qu’il nous rejoindrait bientôt.
On frappa à la porte du hangar. La voix de Matt résonna à l’extérieur !
- ELANA !!! Ouvre-moi cette putain de porte ou pont va tous morfler !
Elana siffla un ordre, et un gars de son escouade ouvrit la porte, et la referma derrière le groupe d’enfant qui était en train de retenter : Matt, Bean, Oscar, Tim, Quentin et Pierre, qui était soutenu par Tim.
- Qu’est ce qui est arrivé à Pierre ?
- Un éclat de shrapnel dans la poitrine, ainsi que multiple fracture à la jambe.
- Il s’est pas quoi !
- Une bombe a été larguée depuis un étage, et il a été touché !
Matt 2 remarqua soudain les nouveaux arrivants. Avec un chuintement, son sabre sortit hors de son fourreau. Bean entendit le bruit du sabre et leva son fusil.
Matt était exactement pareil que Matt 2, sauf que Matt 2 possédait une fine cicatrice qui zigzaguait sur sa joue, du bas de son œil droit à la lèvre supérieur. Bean avait un œil bleu, aveugle, et Oscar portait multiple blessure sanglante sur le visage.
- Attend, Matt! Fit Elena Alternative. Ils viennent d’une autre dimension, la ou les choses se sont déroulé légèrement différemment depuis la Catastrophe, et où il possède des pouvoirs. Je les crois.
- Ah… ce n’est pas plus bibard que les parents qui disparaissent.
Pierre observait son double d’un air nerveux. Pierre 2 fut allongé sur le sol, de gens hurlant qu’on cherche une trousse de secours. Pierre 2 haletait. Pierre s’approcha de son double. Ce dernier ne regardait. Il n’était pas inconscient.
- Tu es… moi… on a vécu la même chose, jusqu’à… je ne sais pas, deux semaines !
Pierre releva la tête nerveuse, et aperçut Ange 2 qui le regardait, le regard emplis de tristesse.
- Ecoute, je ne sais pas ce qui s’est passé pour toi, mais… sache que Ange est amoureuse de toi… elle me l’a dit, et elle l’était depuis avant la Catastrophe, donc c’est surement vrai pour toi également Je me souviens que les premiers jours de la Catastrophe ou le deuxième, je lui aie tiers un emballe dans la jambe. J’étais furieux, et maintenant, deux semaines plus tard, un peu plus… elle attend un enfant…
Pierre 2 ricana, et cracha du sang. Bean 2 passa devant lui, ignorant Pierre.
- Ecoute ! Je suis revue avec vous ! C’est pour toi ! Pour te protéger parce que tu es mon pote… J’ai… j’ai déjà perdu Sébastien…
Des larmes lui envahirent, els yeux, et il les chassa rageusement.
- Si tu meurs… je…. Je te tu !
- Je compte sur toi, souffla Pierre 2.
Bean s’éloigna, le fusil à la main.
- Pierre ! Attend ! Je te le dis, Ange attend un enfant ! Alors, s’il te plaît… Je sais que je vais mourir. Protégé là. Quelle que soit ta dimension, cela ne peut pas être pire qu’ici, avec les régimes désastreux et la descente de zombi.
- Descente de zombi ? Elana a seulement parlé de zombi dans le forte…
- Oui, mais elle ne t’a pas parlé leur raid, un soir sur deux… c’est l’enfer sur terre, ici ! Emmène-la dans ton monde, je t’en supplie.
On poussa Pierre, et on s’agroupa autours de Pierre 2.
- Ne nous lacent Pa ! Aller, on va tenter de l’extraire.
- EMMENE LA !!! hurla Pierre 2.
Ange 2 tomba à genou. La mitraillette autours de son coup cliqueta on tomba sur le sol bétonné.
Plusieurs minutes plus tard, Matt jeta rageusement le morceau de shrapnel contre la porte. Pierre 2 était mort. Une heure plus tard, trois sentinelles furent postées, pour le premier tour de garde, tandis que les autres s’endormaient.
Pendant la nuit, Oscar 2 se rapprocha d’Oscar.
- Tu dors, dit-il.
- Non, je ne dors pas.
- Viens, on s’éloigne.
Les deux Oscars escaladèrent une échelle de corde, et montèrent jusqu’au toit. Des zombis rodaient d’upas lent, en dessous d’eux, levant parfois la tête pour leur siffler dessus. Bien à l’abri sur le toit, Oscar 2 se taisait en les regardant. Un cri résonna. Oscar se retourna. A une rue d’ici, une jeune fille qui avait trouvé refuge dans une benne venait d’être découverte. Elle leva son pistolet, et tira une balle, arracha la mâchoire du premier zombi. Elle voulut sauter, mas ‘emmêla le jambes, et toman sur le sol. Irun deuxième zombi se jeta sur elle, et l’immobilisa, malgré les plusieurs coup de pistolet qu’elle lui vida dans la poitrine. Le deuxième zombi fut abandonné sur le sol, tandis que les zombis emporter leur victime, abattu d’un coup de mâchoire dans la nuque. Oscar reconnut Fanny.
- Tu sais, commença Oscar 2, je pense à en prendre.
Oscar le fixa. Il tenait entre les doigts un médaillon, avec fixé une fiole contenant un peu de poudre blanche.
- Un poison très violent. Dans cette fiole, il y a de quoi ne tuer une vingtaine de personne. Ca me tuera en trente semonces de top chrono. On a trouvé ça dans une boutique gothique, par Elana. Elle en a gardé, et en as offert à Tim, Quentin, Sébastien, Matt, Bean, moi, Pierre et Antonio. De quoi mourir si on le veut, si on veut échapper à zombi ou à la torture. Tous les soirs, je viens et je pense que je pourrais prendre ma dernière mitraillette, sauté du toit, et les barres. Tirer. Quand ils viendront en masse, je jetterai a mitraillette, viderait le flacon dans ma bouche, et continuerait au couteau. Avant de mourir.
Oscar vint s’assoir tout près de son double. Ils se comprenaient tous les deux. Ils avaient vécu des vies différentes, et avait vu de ombreuses choses…
- Raconte ton monde.
Oscar prit une grande inspiration.
- Je suis le Voleur…
Elana, Matt, et Bean Alternatif portaient tous un foulard, des lunettes d’aviateurs, et des armes en bandoulières.
- Où son ton double, qui est arrivés aujourd’hui, siffla Bean.
- Ils dorment dans leur chambre, là-bas ! fit Elana en indiquant une partie du hangar.
- Très bien.
Ils poussèrent une porte renforcée, et ils sortirent dehors…
Re: DISPARUS
- 14. L’Héritage, ou comment se prendre pour les rois du monde, avant que n’intervienne les papa maman:
- Viktor avait pris trois tonne de ciments dans la figure, suivit d’une rafale de mitraillette dans l’épale, tous près du cœur. Il n’était pas mort. En faites le plus dérangeant dans tout cela, c’était surtout les longues heures qu’il avait passé à sentir ses os se ressouder et sa chair se raffermirent, ainsi que le fait que ses basket marron préféré était foutu et que son T-shirt violet favori était bon pour la poubelle. Si la Première Guerre des Mutants n’avaient pas été très importante, et était passé pour ainsi dire quasiment inaperçu pour tout le monde, puisque seul les tous premiers mutants l’avait livré, la seconde c’était avoué beaucoup plus meurtrière. Cela ressemblais plus à une guerre civil, mais les armes à feu ainsi que les pouvoir émergeant avec blessé la quasi-totalité des habitants du collège, et l’on ne déplorait neuf mort.
Viktor Policier était un jeune garçon de treize ans, les cheveux brun coiffé de manière à avoir une mèche soigneusement entretenu qui lui faisait une franche qu’il se plaisait à remettre en place d’un balancement de tête. Ses habits étaient pour la plus part du temps coloré, avec des jeans qu’il adorait, bien bleu.
Viktor n’en avait pour ainsi dire rien à faire. On pouvait le balancer du haut de l’immeuble le plus haut de Bourrure, il ne bourrerait pas. Evidemment, il souffrirait énormément, et il devrait garder le lit pendant plusieurs jours, veillé par quelqu’un qui lui donnerait à manger, et l’aiderait à se déplacer pour ses besoins. Sa mutation était très simple : il était devenu immortel. Tout simplement. On pouvait vider des rafales entières de kalachnikov sur lui, il survivrait. Evidemment, l’avait pas repoussé trop loin les limites de son corps pour éviter d’avoir des séquelles, car sa guérison accéléré ne le préserverait pas d’une déformation si un de ses os était mal placé, ou bien de perdre l’usage d’un membre suite à un nerf ou un vaisseau sanguin mal placé. Mais, Viktor était fier de son nouveau pouvoir, et entendait bien l’utiliser pour prendre la place laissée vacante par Adam lors de la destruction du collège…
Titouan Dain se regardait dans la glace. Au sens figuré, puisque de toute manière, de son point de vue comme à tous ceux qui se trouvait dans la pièce, il n’existait pas. Son pouvoir d’invisibilité était une véritable bénédictine t il pouvait maintenant se cacher partout, fureter, espionner sournoisement la discussion privé de ceux dont la tête ne lui revenait pas. Evidemment, Fanny ne pouvait plus le sacquer désormais, et le repérer en projetant de temps en temps un nuage de poussière autours d’elle. La poussière était une véritable saleté, qui l’empêchait de voir, lui faisait perdre le pouvoir, ou bien restait collé sur lui. Au mieux, l’on voyait des grains de sable brusquement disparaitre dans ce qui semblait être la silhouette d’un jeune garçon. Quoi de pire pour le repérer ?
Titouan était le meilleur ami de Viktor. Il avait les cheveux brun très court, une passion et un talent évident pour le sport, ainsi qu’une petite taille, surtout lorsqu’il se tenait aux côté de Viktor.
Toutefois, il se prenait un malin plaisir à surprendre Viktor par derrière juste pour le voir sursauter, lâcher sur le sol les objets qu’il tenait, et se mettre à hurler des jurons en agitant désespérément les poings. Annabelle, elle n’était pas en reste. Lorsqu’elle avait remarqué que Titouan se plaisait à effrayer tous ceux qui avaient le malheur d’habiter dans la même maison que lui, elle avait pris avec application de lui faire passer une nuit de terreur à chaque fois qu’il l’effrayait, en le réveillant la nuit, modifiant ses traits pour qu’elle ressemble à Titouan, ou encore se métamorphoser en monstre. Finalement, à part embêter Viktor dans le but d’agrandir son registre de juron et de remarque ironique, il ne faisait pas grand-chose. Pire encore, après avoir suivi un régime de quatorze heures de jeu non-stop pendant deux semaines, sa Playstation 3 avait rendu l’âme. Il l’Avit jeté par la fenêtre.
Toutefois, Viktor avait des plans intéressant. Et bientôt, Titouan aurait la place d’Adam…
Annabelle se regardait dans la glace. Ses cheveux tirèrent au violet foncé, et elle éclata de rire lorsque qu’elle se fit un nez de cochon. Elle alla vite devant la Web Cam, et se fit une photo. Annabelle avait développé son pouvoir assez tard, et l’avait de découvert de manière extrêmement fortuite. Alors qu’elle c’était rendu compte qu’elle voulait un habit qui appartenait à son ami Fanny, elle l’avait mis. Peu à peu, elle se mit à imiter son ami, et après une heure à se marrer devant la glace avec ses vêtements, elle sortit dehors, dans le couloir du collège. Etrangement, tout le monde l’appelait Fanny, et l’interpelait comme telle .Elle croyait que tout le monde se prêtait au jeu lorsqu’elle aperçut son reflet devant une vitre du bâtiment administratif. C’était Fanny. Un instante elle crut qu’elle était derrière elle, mais non, il s’agissait bien d’elle. Sa véritable apparence, qu’elle reprenait lorsque son pouvoir était relâché, était celle d’une jeune fille, les cheveux brun génialement en queue de cheval, taille moyenne, et visage ovale. Elle avait donc le pouvoir de prendre l’apparence de n’importe qui qu’elle avait déjà vu et dont elle se souvenait. Peu à peu, en s’amusant avec on pouvoir, elle parvenait même à modifier ses traits, come se faire pousser un nerf de cochon, changer la couleur de sa peau, de ses yeux, de ses cheveux, influer légèrement su sa taille… Depuis la destruction du collège, elle s’occupait de Viktor, avec ses amis. Viktor dormait à l’étage d’en dessous, mais bientôt, il se serait guéri. Les immortels ont tendance à oublie tos les sens des mots risque. Mais il avait un plan, et Annabelle savais que bientôt, elle prendrait la place d’un des conseils d’Adam, disparut mystérieusement…
Tony Moët fit apparaître un chien, juste pour le plaisir de le voir tourner en rond quelques instants, ravi de quitter sa prison parallèle, et aboyer en s’éloignant en courant, non sans un dernier regard port son maître. Tony Moët était un jeune garçon de treize ans, cheveux brun coupé très court, grande taille, et passion pour le dessin, art dans lequel il excellait, et il partageait volontiers son œuvre avec Cécile, avant la Catastrophe. Il avait découvert son pouvoir au tout premier jour de la Catastrophe. Mais il ‘avait gardé secret. Dans sa résidence ne se trouvait presque que des adultes, et tous avait disparus. Tony était donc resté dans le vieil immeuble pendant plusieurs jours, avant de revenir à la civilisation, lorsqu’il dut sortir pour se chercher à manger. Il en vint à revenir au collège, alors dominé par Elana. Le lendemain, le coup d’Etat d’Adam commença, et Tony décida de combattre aux côté de ce dernier, qui remportait plus de victoire. Ainsi, il en vint à connaître Electro qu’il affronta à plusieurs reprises, sans jamais les défaire. Eléonore aimait particulièrement s’attaquait à lui, déviant la créature qu’il invoquait, avant de lui paralyser tous ses sens nerveux pour ensuite lui indiquer de quel manière il attaquerait, tout d’abord sans qu’i s’en rende compte, puis le forçant, avant de l’assommer. Mais aujourd’hui, il était devenu un membre très important chez Adam, qui apprécier sa rigueur de travail, et avait été nommé au même titre que Jeanne et Emilienne gardien de sa place. C’était un poste de confiance. Et il était en son devoir de garder le post de son chef contre les zigotos qui ne tarderait pas à vouloir prendre sa place…
Antonio était un garçon. Un petit garçon de neuf ans. Il était de petite taille, des cheveux brun presque rouge coupé très court, et un visage fin, ainsi qu’un corps svelte. Et il était particulier. Lors des premiers jours de la Catastrophe, il avait acquis un pouvoir étrange, celui de pouvoir annuler les sens des personnes. Il pouvait tour à tour enlever la vue, l’ouïe, le toucher, le goûter, et l’odorat, du moment que la personne était, proche et ceux jusqu’à ce qu’elle s’éloigne de lui. Antonio n’avait jamais été attaqué, et jamais battu. Personne n’était jamais allé lui chercher des crosses. Et ce n’était pas seulement grâce à son pouvoir. C’était aussi parce que c’était le petit frère d’Elana. Si tout le monde la prenait pour une mégalomane, ce qui n’était pas non plus entièrement faux, elle avait décidé de prendre le contrôle de collège pour se faire une armée, qui la protégerait non seulement elle mais aussi tous ceux qui lui était cher. Elle avait caché Antonio, et l’avait protégé par-dessus tout. Il avait été enfermé dans sa maison quand elle était sortie dans le parc s’informer. Perché du haut de sa cabane, il avait vu les éclairs et la pluie tombé au fur et à mesure que sa grande sœur progressait vers la maison de Matt lors de la Première Guerre des Mutants. Il avait également été caché lors de la Seconde Guerre des Mutants par Electro. Electro… Ce groupe de mercenaire avait été créé par Elana pour la protéger. Mais de nombreux mystère restaient sur ce groupe : le plus gros, Quentin Luron était revenu au collège dans le dessin d’affronter Elana. Après avoir neutralisé les gardes, il était rentré. Une heure plus tard, il ait proclamé chef des mureraies d’Elana, et bossait pour elle en compagnie d’Eléonore, et de Gabriel. Mais le véritable but d’Electro était de le protéger. Antonio était partout, depuis la chute d’Elana. Emmené hors du collège lors de l’attaque d’Adam par Electro, il l’avait déposé près de la maison de Matt lorsqu’il était parti lui demander de l’aide, et ramené dans cette même maison. Electro n’avait pas participé à la guerre. Ils étaient resté dans la Forteresse, près à protégé Antonio. Tim s’était éveillé et avait quitté la maison. Tant mieux. Mais maintenant qu’Electro parti aidé Elana, avait disparus, Eléonore et Gabriel avait été emmené par un groupe d’enfant. Ils n’étaient plus là pour assurer sa protection, ainsi que Elana. Antonio était resté dans la maison déserte, juste avant qu’un garçon ne fasse son entrée…
Tom était lui aussi un petit garçon de neuf ans. Cheveux brun noir coupé à mi-hauteur, moyenne taille, T-Shirt blanc et pull à capuche rouge sur un jean, il présentait de nombreuse similitude avec Antonio, comme son âge, neuf ans, et le fait que son aîné était l’un des plus puissants extrêmes de la ville. Toutefois, Tom était différent d’Antonio par bien des égards. Son frère, tout de suite impliqué dans les conflits de plus en plus meurtrier, n’avait pas pu s’occuper de lui. Et il avait été abandonné. Livré à lui-même ; le pouvoir qu’il avait développé était extrêmes puissant. Il avait fini par quitter son frère pour entrer dans le groupe d’Idriss. Toutefois, les bagarres avec les autres groupes « minimes » commençait à l’agacer, et il n’en pouvait plus d’Idriss et de ses ordres stupides, ainsi que d’être de corvée de nourriture et aller chercher de la bouffe dégelasse dans le supermarché dévasté en face de la maison abandonné qu’ils occupaient. Il avait donc décidé de rentrer chez lui, dans sa maison. Electro avait déserté les lieux, mais l’absence n’avait pas été assez longue pour que l’âtre groupes s’enhardisse et ne viennent visiter la maison. Les armes trainaient un peu partout sur le sol. Un bruit résonna à l’étage. Tout de suite, les mains de Tom s’embrasèrent de lumière verte. Il avait fait du chemin depuis son dernier combat contre Elana, et maintenant, il pensait pouvoir se mesurer à quelqu’un de plus grand que lui, qui sait peut-être même un extrême.
Il décrivit un arc de cercle, monta l’escalier, et appuya sur la poignée de la porte juste à côté de l’escalier. Fermé à clé. Tom soupira, et posa les mains sur la poignée, qui vola en éclat, le fer en fusion. Il poussa la porte du pied et entra dans ce qui était la chambre des parents.
Un petit garçon aux cheveux bruns était recroquevillé. Tom sentit sa vue se brouiller, et comprit. Le mythique Antonio, protéger d’Elana, dont seul Dylan connaissait l’existence se cachait ici, sous l’ancienne protection d’Electro. Seul six personne connaissait l’existence d’Antonio, les autres ne savait pas où il était : Dylan, qui le savait mystérieusement le groupe Electro composé de Quentin, Eléonore, et Gabriel ainsi que Elana. Le sixième était Tom. Qui était en train de perdre sa vue. Tom recula de plusieurs pas, et senti sa vue lui revenir. Furieux, il bâti des bras en tombant d’en arrière. Le souffle désordonné d’énergie verte sectionna une partie du toit avant de s’éparpiller dans la chaire, touchant Antonio au bras, et l’envoyant heurter le mur. Tom soupira. Il s’approcha d’Antonio, et attendit que celui-ci ouvre les yeux. Tom lui tendit la main…
Jeanne volait… Dans les airs, au-dessus de Bourrure, elle voyait absolument tout. Depuis son combat contre Matt, elle avait refusé de participer à toutes opérations militaires qui pouvait al compromettre. Elle vit donc passé les dernies ours avec Adam pour chef dans des secteurs paisibles, loin de Matt et d’Electro. Jeanne était une jeune fille, les cheveux blonds en queue de cheval, chemisier blanc et jean sombre. La vie avait changé désormais. Toutes les personnes influentes avait disparus, elles aussi. Tout comme les adultes. Adam, chef du collège et maître de trois cent personne à peu près. Katia, son assistante en chef, qui l’avait aidé construire un système de vie équitable et possible. Bean, Sébastien, qui avait mené toutes les opérations importante comme la récupération du corps de Pierre a la quelle Jeanne avait participé justement… Il y avait justement Matt, le plus puissant mutant avec Elana, et leurs amis, non moins utile Oscar et Ange, ainsi que Pierre, le plus puissant télépathe, la Droguée, extrêmes puissante, Quentin, chef d’Electro et Tim qui dans les seuls fois ou on l’apercevait inspirais le respect. Tous, envolé. Disparus. Comme les adultes. Et comment ? Un jour avait passé, mais cela était long pour un territoire sans chef. Du haut de son perchoir, elle voyait des gens. Mais neuf brillait…
Emilienne courait. A toute vitesse. Depuis son combat contre Matt, elle avait décidé de se vouer entièrement à la lutte contre l’extrême. De toute manière, elle ne l’avait jamais aimé, même dans le monde d’avant, le monde d’avant la Catastrophe.
Emilienne avait les cheveux brun coupé à mi-hauteur, et un ensemble jean, avec une jacket jean et un pantalon jean, l’ensemble dans un bleu profond. Il était résistant, et ne s’usait pas lors de ses longues courses.
Depuis, elle vivait dans les ruines du collège, en compagnie de Jeanne, à son poste de gardienne, attendant de pied ferme tous ceux qui voudrait prendre la place d’Adam. Elle se ferait une joie de leur montrer ce que pouvait faire un fil métallique passé à travers le corps à 300 mètres secondes…
Elle décrivit plusieurs fois le tour du collège à une vitesse hallucinante, avant de passer comme une fusée dans les rues de Bourrure. Derrière ses pas, lorsqu’elle courait dans la poussière se formait comme une tempête miniature qui brouillait les airs derrière elle. Une fois, elle avait même couru en tenant un stylo de métal contre un mur. Le frottement avait considérément augmenté la corrosion, et lorsqu’elle avait stoppé sa course, une longue fissure barré le mur. Elle s’était promis de recommencer une autre fois. Cela pouvait comme même avoir la classe de marqué son prénom en grand sur un immeuble…
Toute fois sa vitesse impressionnante était à double tranchant : la première chose que l’on remarquait en observant sa chambre était les deux armoires entièrement remplis de basket. En effet, les semelles en caoutchouc ne tenait guère plus d’une journée, et la plus part du temps, Emilienne devait les jeter, car la semelle avait été réduit en bouillis, entièrement, et était irrécupérable. Il paraissant qu’il devait exister certaines semelles antidérapantes qui pouvaient résister aux chocs répétitifs et à une très grande chaleur. La seconde était l’écorchure. Emilienne avait pensé à foncé sur les gens avec un fil de métal. A sa vitesse, elle les tranchait en deux, mais cela marchait aussi contre elle. De plus, le moindre grain de sable flottant au niveau de son visage lui rentrait dans la peau à grande vitesse, tandis que ses cheveux lui battaient le visage, de sorte qu’elle devait toujours garder les cheveux en chinon lorsqu’elle courait, ce qui ne la dérangeait pas beaucoup. Mais elle savait que sa force était un avantage pour Adam, et elle ferait tout pour protéger la place resté vacante…
Fanny s’amusait à envoyer de gros morceau de béton de plus en plus fort sur la paroi d’une maison. Une histoire racontée que Matt avait réussi, le jour où son pouvoir était apparu, à projeter une camionnette contre un mur, et à dégommer avec la façade d’une maison. Malgré cela, l’histoire resté peu croyable, et étant donné qu’elle ne l’avait pas vu de ses yeux, Fanny n’y croyais pas trop. Le problème, c’était lorsqu’il y avait une histoire impressionna, te ont été sure qu’elle serait modifié et élargie par des dizaines de colporteurs. Malgré tout, avec ses talents de télékinésiste qui s’amélioraient de jour en jour, elle pensait pouvoir prendre la place de quelqu’un de très important dans la ville.
Fanny était un belle jeune fille, cheveux brun doré long, habillé généralement d’un ensemble de jean ressemblant à celui d’Emilienne.
Lorsqu’elle vivait encore au collège, avant sa destruction, elle habitait avec Annabelle. Toutefois, après à la destruction du collège, elle avait préféré ne pas se joindre à Viktor, et prendre part à une machination débile, qui consistait à prendre la place d’Adam. Car Fanny avait de tout autre projet. Elle voulait tout d’abord se joindre aux deux gardiens de la place, Emilienne et Jeanne, et les convaincre de les accepter à sa tête. Elle battrait le clan de Viktor, et prendrait la place d’Adam, sous la mention temporaire.
Puis, au fur et à mesure que tout le monde se rendrait compte qu’Adam ne reviendrais pas, elle deviendrait le chef incontesté. Après Elana, après Adam, c’était de son nom qu’on allait se souvenir. Et ce serait sur elle que courrait des légendes dignes d’elle. Avec un sourire, elle projeta un dernier bloc de béton…
Lors qu’Adam, Katia, Matt, Elana, Pierre, Bean, Sébastien, Quentin, Tim ainsi que Ange, et la Droguée se réveillèrent, ils étaient seul dans le hangar. Un bruit résonna dans les hauteurs, et tous se figèrent, levant instinctivement les mains dans l’espoir de retrouver leurs pouvoirs disparus. Mais ce n’étais qu’Oscar le vrai, puisqu’il ne portait ni fiole autours ûd coup, ni arme, ni gilet par balle. C’était donc bien leur Oscar.
- Euh… C’est quoi le bins, en faites ? dit-il. Oscar numéro eux avait disparus quand je me suis réveillé. Et je vois qu’ici non plus ce n’est pas la fête !
- Comme tu le vois, soupira Katia.
Elle soupira, et disparut. Tous se figèrent, l’ex yeux fixé sur elle, ou plutôt l’endroit où elle avait diaprés. Elle avait récupéré son pouvoir ? Elle c’était volatilisée ?
Un mouvement déforma la couverture, et deux empreintes de pieds parurent là où elle se levait.
- Eh bien ? Vous avez quoi à me fixer de cette manière ? Je ne suis pas une Martienne ! Eh oh ! C’est moi Katia Michel ! Votre amie ?
- Tu… tu es invisible ?
Sur ses mots, Katia se mit à clignoter, puis elle réapparut.
- Eh bien… oui, c’est vrai. Et alors ?
- Bon, écoute. Cela ne se voit peut être pas, mais nous avons tous perdu nos pouvoir depuis notre arrivé dans cette foutu dimension. Donc, nous voilà rivée de nos armes et de notre protection. Nous passons du rang de puissant aux rangs de loques que même des sans mutation explose. Donc, oui cela nous paraît important que tu es récupéré ton pouvoir !
- Peut-être que c’est parce que c’est une extrême toute récente, émit Adam. Elle l’es devenu il y a quelques jours même pas. Donc, comme son pouvoir est moins puissant que le nôtre, elle l’a récupéré plus vite…
- Putain, ça va me prendre des mois, alors, gémit Matt.
- Eh bien ! Ce n’est pas la modestie qui t’étouffe, lâcha Elana.
- Ahan ! Venant de ta part, cela me fait bien rire, la mégalo !
- Arrête de m’appeler comme ça, tu m’énerve.
- Ah ouais ? Et tu vas me faire quoi, créer une tempête ? Un ouragan qui ravagea²rait tout le pays ?
- C’est ça, fait le malin, grimaça Elana.
Elle tenta d’appeler son pouvoir, mais aucune sensation ne lui répondit. Rien. Son pouvoir n’existait plus…
Matt se leva sur son séant, jeta un coup d’œil à droite et à gauche, puis souleva son matelas pour révéler un sac remplis d’arme. Des exclamations retenties.
- Ne t’as pas honte de voiler des armes !
- Crétins !
- Comment t’as fait pour dormir le dessus !
- Donne-moi-en ! Je ne suis pas tranquille avec mon pouvoir qui est en reste !
Matt les écarta, puis vida le sac sur le sol. L’emballage porter le nom de Arme Particulière. Il était en toile ciré, et transpercer à plusieurs endroit avant d’être raccommodé avec du gros fil. Sur le sol en béton s’étalait diverse arme, principalement des armes blanche avec quelques armes à feu. Matt se pencha pour saisir un katana, puis hésita, et accrochant le katana dans son dos, prit un pistolet qu’il coinça dans la ceinture de son pantalon. Elana prit deux cartouches de shuriken qu’elle accrocha à sa ceinture, avant de s’armer d’un sabre et d’un Sig Saueur énorme.
Pierre hésita longtemps avant de se décider à dédaigner les armes fantaisistes pour prendre deux mitraillettes et de tendre une à Oscar. Tim se choisit une énorme épée droite, avec un tranchant affuté et une large lame.
- C’est lourd ! T’arrivera jamais à la manier, railla Oscar
- Oui, mais elle est jolie, bougonna Tim.
Comme à son habitude, Ange dédaigna à prendre une arme, et Katia ainsi que Adam prirent chacun un pistolet ainsi qu’un couteau. Bean s’était trouvé deux couteaux particuliers, des couteaux balistiques. La lame était rétractile, et l’on pouvait la projeter sur l’ennemie. Sébastien avait trouvé deux pistolets taille poche aux barillets énorme, avec multiple type de balle, de l’explosive à l’empoisonner. Ce sac s’emballait en faites être quasiment fait d’arme fantaisie, ramassé dans quelqu’un boutique d’armement. Seul les pistolets et les mitraillettes semblé normal. Ensemble, ils avaient quasiment vidé le sac, ne laissant que quelques machettes, couteaux, serpes, pistolets et mitraillettes. Ils ne purent même pas les utiliser.
Le groupe des Alternatifs s’était tombé dans un piège. La bombe piégée explosa tout près du collège, et le souffle de la bombe souffla la moitié du quartier sur son passage. Tous se précipiter sur les lieux de l’accident, mais tout le monde était mort.
A ce moment-là, une étincelle apparut devant les yeux de Katia. Elle vit neuf formes fantomatiques tourner autour de ce qui semblait être le Créateur. Puis, tout se brouilla, et ils disparurent de la dimension Sans pouvoirs.
Re: DISPARUS
Désolé, mais à cause des contrôles et des examens que j'ai passé, je suis au regret de vous informer que l'une des publication est annulé. Je vous met cele qui été en retard
Re: DISPARUS
[spoiler="15. Le clan de Viktor contre celui d’Adam, cou comment se battre sans son chef…"]
Viktor avait décidé qu’aujourd’hui serait l’heure parfaite pour lancer leur attaque. Il n’en avait débattu avec personne, ni observé le terrain, il en avait juste assez de Titouan et de ses gamineries, et voulaient en finir. La seule raison valable était que les habitants du collège réfugié provisoirement dans les maisons aux alentours, n’allait pas rester longtemps s’il ne se dépêchait pas. Et Viktor voulait avoir du monde à gouverner. Leur maison, à tous les trois, était toute petite, mais placé à seulement quelques rues de la cour dévastée du collège, ce qui était parfait pour une attaque rapide, d’autant plus qu’il n’était que trois, et que des sentinelles fidèle à Adam surveillait surement le terrain. Viktor ferma les volets, certains de ne plus jamais revenir dans cet endroit, pendant que Titouan ramassa ses affaires pour les déposer dans le hall, et Annabelle sorti ses couteaux pour les fixer à sa ceinture, sure d’elle comme à son habitude. Puis, ils sortirent, la tête haute. Pour eux, ce serait l’histoire d’une dizaine de minute, car aucun mutant ne serait de taille à leur résister.
- Ils arrivent, fit Jeanne en se posant délicatement sur le rebord de la fenêtre, en équilibre instable, retenu par ce qui semblait la légèreté de son corps.
Tonio hocha la tête, et se tourna vers Fanny. Tonio était un garçon, petite taille, trapu, cheveux blond, yeux bleu et lunette rectangulaire. Fanny le regarda fixement, avant de balayer les papiers posés sur la table d’un revers de la main rageur. Elle prit quelque chose dans un territoire, et l’envoya vers Jeanne.
- Tiens, un talkie-walkie. Les réseaux de téléphone sont coupés, et je crois u je peux dire adieux au SMS. Donc, tu vas devoir utiliser cette antiquité pour me signaler leur déplacement. Surtout, ne prend pas de risque. Ce ne sont que les premiers, et on a besoin de toi, vivante, et pas un cadavre.
Jeanne hocha gravement la tête, et se laissa tomber. Sa chute ralenti au fur et à mesure qu’elle se rapprochait du sol, puis elle prit une légère impulsion du bout du pied et décolla dans le ciel comme une comète, à peine perceptible.
Viktor se mit à courir. Une ombre dans le ciel. Jeanne venait de passer. Ils se mirent à courir en percevant le portail familier, réduit à l’état de chose tordu et entrelacé de couleur verte et grise. Ils s’apprêtaient à dépasser cette limite, mais un garçon sorti des ruines du bâtiment administratif, comme écrabouiller. Le garçon s’avança vers eux. Tonio.
Il les fixa, puis ouvrit la paume et la posa vers eux. Une pointe de diamant en sortie. Viktor sourit.
- Je le prends. Passer devant, je prends mon petit déj’ et je vous rejoins.
Titouan ricana, et Annabelle soupira, mais tous deux continuèrent leurs marches. Viktor se planta devant Tonio, et lui sourit.
- Alors, je vais tout d’abord t’apprendre que je suis immortel, et donc que n’importe quel tenta…
Le pic en diamant vola dans les airs, et l’embrocha au niveau de la jambe, le jetant sur le sol. Grimaçant, il arracha le pic semblable à de la pierre vitrifié, et le jeta sur le sol. Il glissa vers Tonio, et rentra de nouveau dans la paume de ce dernier, non sans laisser une trainée sanglante sur le sol.
- Immortel ou pas, je ne sais pas ce que tu feras si je te tranche les membres, les réduits en cendres et les jetés chacun dans une malle différente lesté au fond de l’Yvonne !
- Fumier !
Viktor s’élança en avant, avec une vitesse beaucoup plus élevé qu’elle d’un humain. Tonio se baissa et le faucha au niveau de la jambe. Viktor ne tomba dans le piège, et continua de courir, se contentant d’en jambe le pic, pour appuyer son second pied dessus, immobilisant Tonio dans une position accroupie. Il se tordit en deux, agrippa la tête de Tonio, et la cogna sur le sol de toutes ses forces. Il eut un brusque impact, et le béton se déforma. Viktor retint la tentions quelques instants, puis le relâcha. Le corps de Tonio demeurait inerte. Il grimaça, et se releva. Viktor s’apprêtait à s’en aller, lorsqu’un bruit le fit se retourner. Tonio se relevait lentement. Un impact sur le sol de béton se dessinait, mais toute la portion de sa tête touché c’était métamorphoser en diamant.
- Tu n’es pas au bout de tes surprises Vicky !
Avec un hurlement de rage, Viktor se jeta sur lui, le corps tendu à l’horizontale, avant d’être fauché par un poing en diamant, qui le toucha avec la force d’un marteau pneumatique. Il senti ses os céder, et il s’effondra sur le sol. Cela allait peut être lui prendre un petit plus de temps que prévu.
Titouan fit craquer ses phalanges. Jeanne, en ascension à quelques mètres du sol, lui fit un grimaçant qui tordit ses traits.
- Ecoute, Jaja. Je veux bien te laisser partir, en souvenir du bon vieux temps, quand les vieux schnocks étaient encore là. Mais ne te met pas en travers de ma route ou tu le regretteras.
Jeanne sembla glisser sur le sol à une vitesse ahurissante, et elle lui rentra dedans. Avec un cri, Titouan s’effondra.
- Arrête de raconter des conneries. Tais-toi et bat-toi.
Titouan devint lentement transparent, et il disparut complétement. Jeanne senti un premier coup la frapper au niveau des épaules, le second dans le dos. Elle s’effondra sur le sol, le nez dans la poussière. Sa main se referma tour à tour sur le talkie-walkie, puis sur le couteau soigneusement glissé dans son étui. Pendant quelques secondes, elle eut envie de le dégainer, de l’enfoncer dans le ventre de cet enfoiré, et d’ouvrir son estomac dans le sens de la longueur, et regarder ses tripes se déverser sur le sol. Mais elle devait attendre. Encaisser sans bouger. Attendre le bon moment. Pour Adam et l’ordre qu’il avait réussis à instaurer dans cette période difficile…
Fanny se retourna lentement. Derrière elle, elle l’entendait, la porte vitrée venait de claquer. Annabelle. Elle ne survivrait malheureusement pas assez longtemps pour croire que le plan stupide de Viktor avait marché. Elle se releva lentement, repoussant sa chaise roulante vers le mur. Elle repoussa également la porte, pour se diriger vers l’escalier. Effectivement, par le balcon, elle pouvait voir Annabelle qui la fixait, les yeux remplis de la rage de combattre, un couteau de belle taille et de bonne facture dans chaque main, les yeux rouges, variant au bleu et aux verts, mais toujours de couleurs étincelantes.
Fanny soupira. Elle avait été son amie, et elles avaient même vécu ensemble, dans la même chambre, lorsqu’Adam dominait encore, garantissant à l’intérieur du collège la paix et la protection des bandes racailles extérieur. Bien que presque prisonnier des murs du collège, ils avaient la cour, de la nourriture de quoi se loger, ainsi que des sorties organisé une ou deux fois sous très bonne garde, et ceux pour permettre d’aller chercher des objets dans les maisons respectives, ou bien de faire du shopping dans les rares boutiques qui n’avait pas été entièrement dévalisé…
Toutefois, maintenant, elle était dans des camps opposés. Fanny voulait le contrôle du collège, elle était sure qu’elle parviendrait à maintenir l’ordre, avec au moins autant de brio qu’Adam. Annabelle n’était qu’une sorte d’anarchiste, qui voulait prendre le contrôle d’un tas de personne par la violence, et un groupe qui prend le contrôle par la violence conduit le peuple qu’il dirige à sa perte, le plus certainement possible.
Il était en leur devoir de se combattre, et les deux amis ne se connaissait plus en tant qu’amie, ni même en tant qu’ancienne amie, mais seulement en tant que le dernier obstacle pour le pouvoir…
Ils tombaient de nouveau, dans une sorte de tunnel éthéré, tantôt lumineux, tantôt sombre. Matt, Oscar, Pierre, Bean, Sébastien, Quentin, Tim, Ange, Elana, Adam, Katia et la Droguée.
- On va encore tomber dans une autre dimension, gémit Oscar.
- Ta gueule, le Cloporte, rumina Quentin.
- Ce n’est la peine de s’énervé, rugit Pierre.
- Alors tais-toi, toi aussi, bougonna à son tour Katia.
- Mais qu’est-ce que vous avez tous contre moi !
Tout le monde se tu, le temps qu’une espèce de brouillard monte vers eux, les embrouillant un moment, avant qu’il ne continue leur chute.
- Nous allons tomber dans une nouvelle dimension, fit la Droguée. Je pense que l’on se rapproche de notre dimension, la Pouvoir.
- Eh ! Attend ! Si ça se trouve, on peut même rejoindre la dimension Parent !
- Bien entendu ! Mais elle est trop éloignée ! Je pense que nous allons pour le moment erré dans différente variante, surtout temporel, avant de retomber dans notre dimension à nous. Faites gaffe, car toutes les temporels seront des sans parents, et je ne suis pas sure que nous serions très poli après avoir passé plusieurs années à l’intérieur d’un monde sans adulte.
- Très bien la Droguée, fit Adam. Alors, le seul conseil que je peux me permettre de donner, ce serait de poser un maximum de question à notre double, ou à ceux d’ici, histoire de comprendre ce qui va se passer.
- Normalement, nos pouvoirs devront revenir. Apparemment, nous ne pouvons rester dans une autre dimension que pendant un certain laps de temps, mais je ne suis pas sure de ce que j’avance, commença Oscar. Il me faudrait plus de paramètre.
- Moi, je dis que je veux rentrer dans la dimension Parent ! brailla Matt.
- Si on arrive à rentrer dans la Pouvoir, on sera déjà content.
- Moi je dis fuck !
- Euh… il faut qu’on reste group…
Sans l’écouter, Matt avait déjà bandé toute sa puissance, et s’employait à tomber beaucoup plus vite. Des étincelles apparurent autours d’eux.
- Matt ? Stop ! Quoi que tu fasses, je ne crois pas que cela soit une bonne idée !
Le visage de Matt se plissa sous l’effort, il grogna un juron indistinct, et un flash jaillit. Lorsqu’il disparut, le tiers du groupe avait disparus. Matt avait apparemment emporté avec lui Oscar, Pierre et Bean.
- Il a fait quoi ? Je veux faire pareil, fit Elana.
- Elana ! Non, non, non…
Deuxième flash, encore plus rapide et Elana disparut avec tous ceux à côté d’elle, Sébastien, Quentin et Tim. Les survivants soupirèrent, et chutèrent quelques secondes avant que le tunnel ne s’inverse et que les autres tombent dans la dimension initialement prévue. Ils roulèrent sur le sol poussiéreux, et se relevèrent péniblement. Il ne restait plus qu’Adam, Katia, la Droguée et Ange, les autres étaient perdus dans les autres dimensions….
+10
Matt, Oscar et Pierre tombèrent brutalement sur le béton entièrement défoncé. Une seconde plus tard, Bean roulait sur un escalier invisible. Son pouvoir lui fit défaut une seconde, et il effectua les deux derniers mètres à la verticale.
- Ça va ? demanda Pierre à Bean.
- Je suis déjà allé mieux, laissa échapper Bean en grognant sous l’effort pour tenter de se relever.
Pierre tendit sa main, mais Bean l’ignora et se releva tout seul, sans la moindre aide, grimaçant lorsqu’il posa son pied gauche sur le sol. Il se tourna vers Matt, les yeux pleins de rage.
- Qu’est-ce que tu as foutus ! A cause de toi, nous sommes séparées des autres ! Et ce n’est pas qu’on ne t’as pas prévenu ! Maintenant, on est perdu dans une dimension tout à fait inconnue !
Autour d’eux, une sorte de plaine bitumée, avec autours des ruines. Une ville s’étendait à une centaine de mètres.
- Attends ! Tes pouvoirs sont tout de même revenus. Cette ville, ce clocher, cela ne te dis rien.
Pierre lut les pensées de Matt en une seconde, et tressaillait.
- Eh non ! Ce n’est pas…
- Si ! Bourrures !
- Ok, mais si cela se trouve, nous ne sommes pas du tout dans une bonne possibilité, même si elle s’en approche.
- Et cela j’ai bien l’impression que l’on va devoir le découvrir tout seul.
Il étendit la main vers son sabre tombé sur le sol. Il se traina mollement sur le sol.
- What ? Mais…
- Ah ! Tu as beau avoir apparemment un pouvoir super puissant, maintenant, tu vas devoir ramper pour le récupérer ! En fait, je crois que tu vas bien galérer, ici.
- Pourvus qu’on soit vite de retour !
- Moi je suis très heureux, ici ! Tu es très affaibli et je vais pouvoir t’en mettre plein la g….
Matt, fou de rage, avait dégainé le sabre. L’étui vola vers Bean qui se baissa. Un coup de lame vers le bas fendit vers lui. Il dressa ses doigts devant son visage, et une muraille invisible figea le sabre, qui s brisa en deux. Matt trébucha, Toula sur le mur invisible, et décrocha un uppercut à Bean, qui retint le coup de justesse en ralentissant les mouvements de Matt. Ses pouvoirs, bien que récupérer, n’était pas à leur pleine puissance, et il était déjà fatigué. Il toussa, et découvrit en ouvrant la paume des traces sanglantes. Matt s’approchait déjà de lui avec l’intention de le finir à coup de poing. Du sang sur la lèvre, Bean rugit, et se jeta sur Matt. Tous deux aurait continué à se rouler dans la poussière, si Pierre ne leur avait hurlé « STOP » en plein dans leur cerveau.
- P’tain ! Ça va être dur de faire la route avec deux boulets comme vous !
Lui tournant le dos, il descendit vers la ville. Matt et Bean se regardèrent puis se décidèrent à le suivre.
+30
Elana, Sébastien, Quentin et Tim apparurent brutalement contre un pilône de pierre, qui se fendilla sous le choc. Presque immédiatement, les tensions pour recouvrer leurs pouvoirs fut libérer, et tout se fendilla autours de Tim, tandis que Sébastien poussait un soupir de soulagement. Quentin sentit avec bonheur de l’arc électrique sur sa peau. Elana avait un pouvoir beaucoup plus puissant que tous, mais elle sentit qu’elle l’avait déjà presque entièrement récupéré. Ils c’était donc bien approchés de leur vraie dimension.
Dans un crissement de pneu, une voiture s’immobilisa en bas de la colline devant eux. En uniforme bleu, deux adolescents descendirent. Ils s’approchèrent, et au fur et à mesure, ils devinrent de plus en plus discernables. Ce n’était pas des adolescents. C’était des adultes.
+50
Ange, Adam, Katia et la Droguée se matérialiseraient dans une rue. Leurs pouvoirs étaient de nouveau réapparus, mais ils n’y prêtèrent pas grande attention, se contentant d’observer qui avait survécu. Personne d’autres n’était avec eux. Ils restèrent ainsi de longues minutes, avant qu’Ange ne se décide à sortir de la ruelle. Dehors le bruit. Un cri résonna.
Fanny faisait débouler des montagnes de débris sur son amie, qui esquivait avec souplesse les attaques de son ennemie, multipliant roulade et saut avec une vitesse dont elle ne se serait pas crue capable. Annabelle vit une ouverture au moment où Fanny faisait une pause pour déplacer quelques choses de plus gros. Son bras se détendit comme un ressort, et la lame jaillit de sa main. Fanny l’aperçut à a dernière seconde, et la détourna d’un geste de la main désespéré. La lame se ficha dans le mur derrière elle, à quelques centimètres de son but.
Titouan continuait de tourner autour de Jeanne. Un bruit ici, Jeanne tourna la tête, mais Titouan était encore plus rapide, et il l’envoya valdinguait à travers la cour. Glissant sur le vide, Jeanne allait beaucoup plus vite sous l’impact des coups. Sentant la main de Titouan qui l’attrapait au col de sa chemise, et elle décida que quoi que pense Fanny, elle avait assez attendu. Elle saisit le poignard dans sa poche, et d’un geste rapide, frénétique, sans aucune élégance, elle l’enfonça profondément dans ce qu’elle pensait été la poitrine de Titouan. Clignotant sous l’effet de la douleur, Titouan hurla. Le poignard avait couru sur son épaule, et c’était enfoncé dans son bras. Jeanne recommença, et Titouan la lâcha juste avant de se prendre le poignard en pleine tête. La main posée sur son bras, le sang dégoulinant à toute vitesse sur le sol, il vacilla, et s’effondra sur le sol. Jeanne s’envola vers les ruines du bâtiment administratif, ou des bruits de pierre résonnaient.
Viktor se baissa. Sa poitrine avait été écrasé deux fois, et il éprouvait beaucoup de mal à respirer, tandis que son bras gauche n’était plus qu’une sorte de bouillis sanglante rattaché à son tronc pas quelques filament de nerf et d’os. Mais tout cela allait lui permettre d’obtenir la victoire.
Il se baissa pour éviter le lourd poing de Tonio, et put ainsi esquiver l’attaque. Tonio, surpris de l’avoir raté après une longue série de victoire, n’avait pas pris de précaution, et Viktor se glissa subreciptement derrière lui, pour le rejter sur le sol. Sa masse l’immobilisa sur le sol. Conscient d’être immobile, le diamant sur lui se rétraca le temps qu’il puisse se relever, mais une barre métallique s’abatit sur son crâne déserté par sa protection. Du sang jaillit, et Tonio s’évanoui. Viktor cracha un peu de sang, et il grimaça à l’adresse de tous ceux qui le regardait, derrière les barreaux détruits du collège. Ce serait bientôt lui le nouveau chef.
[/spoiler]
Beaucoup de fautes d'orthographes vers la fin, excusez...
Edit : La mise en forme est du a un bug, 'jarrangerait cela plus tard, mettez la sur Open Office pour le moement dsl !
Viktor avait décidé qu’aujourd’hui serait l’heure parfaite pour lancer leur attaque. Il n’en avait débattu avec personne, ni observé le terrain, il en avait juste assez de Titouan et de ses gamineries, et voulaient en finir. La seule raison valable était que les habitants du collège réfugié provisoirement dans les maisons aux alentours, n’allait pas rester longtemps s’il ne se dépêchait pas. Et Viktor voulait avoir du monde à gouverner. Leur maison, à tous les trois, était toute petite, mais placé à seulement quelques rues de la cour dévastée du collège, ce qui était parfait pour une attaque rapide, d’autant plus qu’il n’était que trois, et que des sentinelles fidèle à Adam surveillait surement le terrain. Viktor ferma les volets, certains de ne plus jamais revenir dans cet endroit, pendant que Titouan ramassa ses affaires pour les déposer dans le hall, et Annabelle sorti ses couteaux pour les fixer à sa ceinture, sure d’elle comme à son habitude. Puis, ils sortirent, la tête haute. Pour eux, ce serait l’histoire d’une dizaine de minute, car aucun mutant ne serait de taille à leur résister.
- Ils arrivent, fit Jeanne en se posant délicatement sur le rebord de la fenêtre, en équilibre instable, retenu par ce qui semblait la légèreté de son corps.
Tonio hocha la tête, et se tourna vers Fanny. Tonio était un garçon, petite taille, trapu, cheveux blond, yeux bleu et lunette rectangulaire. Fanny le regarda fixement, avant de balayer les papiers posés sur la table d’un revers de la main rageur. Elle prit quelque chose dans un territoire, et l’envoya vers Jeanne.
- Tiens, un talkie-walkie. Les réseaux de téléphone sont coupés, et je crois u je peux dire adieux au SMS. Donc, tu vas devoir utiliser cette antiquité pour me signaler leur déplacement. Surtout, ne prend pas de risque. Ce ne sont que les premiers, et on a besoin de toi, vivante, et pas un cadavre.
Jeanne hocha gravement la tête, et se laissa tomber. Sa chute ralenti au fur et à mesure qu’elle se rapprochait du sol, puis elle prit une légère impulsion du bout du pied et décolla dans le ciel comme une comète, à peine perceptible.
Viktor se mit à courir. Une ombre dans le ciel. Jeanne venait de passer. Ils se mirent à courir en percevant le portail familier, réduit à l’état de chose tordu et entrelacé de couleur verte et grise. Ils s’apprêtaient à dépasser cette limite, mais un garçon sorti des ruines du bâtiment administratif, comme écrabouiller. Le garçon s’avança vers eux. Tonio.
Il les fixa, puis ouvrit la paume et la posa vers eux. Une pointe de diamant en sortie. Viktor sourit.
- Je le prends. Passer devant, je prends mon petit déj’ et je vous rejoins.
Titouan ricana, et Annabelle soupira, mais tous deux continuèrent leurs marches. Viktor se planta devant Tonio, et lui sourit.
- Alors, je vais tout d’abord t’apprendre que je suis immortel, et donc que n’importe quel tenta…
Le pic en diamant vola dans les airs, et l’embrocha au niveau de la jambe, le jetant sur le sol. Grimaçant, il arracha le pic semblable à de la pierre vitrifié, et le jeta sur le sol. Il glissa vers Tonio, et rentra de nouveau dans la paume de ce dernier, non sans laisser une trainée sanglante sur le sol.
- Immortel ou pas, je ne sais pas ce que tu feras si je te tranche les membres, les réduits en cendres et les jetés chacun dans une malle différente lesté au fond de l’Yvonne !
- Fumier !
Viktor s’élança en avant, avec une vitesse beaucoup plus élevé qu’elle d’un humain. Tonio se baissa et le faucha au niveau de la jambe. Viktor ne tomba dans le piège, et continua de courir, se contentant d’en jambe le pic, pour appuyer son second pied dessus, immobilisant Tonio dans une position accroupie. Il se tordit en deux, agrippa la tête de Tonio, et la cogna sur le sol de toutes ses forces. Il eut un brusque impact, et le béton se déforma. Viktor retint la tentions quelques instants, puis le relâcha. Le corps de Tonio demeurait inerte. Il grimaça, et se releva. Viktor s’apprêtait à s’en aller, lorsqu’un bruit le fit se retourner. Tonio se relevait lentement. Un impact sur le sol de béton se dessinait, mais toute la portion de sa tête touché c’était métamorphoser en diamant.
- Tu n’es pas au bout de tes surprises Vicky !
Avec un hurlement de rage, Viktor se jeta sur lui, le corps tendu à l’horizontale, avant d’être fauché par un poing en diamant, qui le toucha avec la force d’un marteau pneumatique. Il senti ses os céder, et il s’effondra sur le sol. Cela allait peut être lui prendre un petit plus de temps que prévu.
Titouan fit craquer ses phalanges. Jeanne, en ascension à quelques mètres du sol, lui fit un grimaçant qui tordit ses traits.
- Ecoute, Jaja. Je veux bien te laisser partir, en souvenir du bon vieux temps, quand les vieux schnocks étaient encore là. Mais ne te met pas en travers de ma route ou tu le regretteras.
Jeanne sembla glisser sur le sol à une vitesse ahurissante, et elle lui rentra dedans. Avec un cri, Titouan s’effondra.
- Arrête de raconter des conneries. Tais-toi et bat-toi.
Titouan devint lentement transparent, et il disparut complétement. Jeanne senti un premier coup la frapper au niveau des épaules, le second dans le dos. Elle s’effondra sur le sol, le nez dans la poussière. Sa main se referma tour à tour sur le talkie-walkie, puis sur le couteau soigneusement glissé dans son étui. Pendant quelques secondes, elle eut envie de le dégainer, de l’enfoncer dans le ventre de cet enfoiré, et d’ouvrir son estomac dans le sens de la longueur, et regarder ses tripes se déverser sur le sol. Mais elle devait attendre. Encaisser sans bouger. Attendre le bon moment. Pour Adam et l’ordre qu’il avait réussis à instaurer dans cette période difficile…
Fanny se retourna lentement. Derrière elle, elle l’entendait, la porte vitrée venait de claquer. Annabelle. Elle ne survivrait malheureusement pas assez longtemps pour croire que le plan stupide de Viktor avait marché. Elle se releva lentement, repoussant sa chaise roulante vers le mur. Elle repoussa également la porte, pour se diriger vers l’escalier. Effectivement, par le balcon, elle pouvait voir Annabelle qui la fixait, les yeux remplis de la rage de combattre, un couteau de belle taille et de bonne facture dans chaque main, les yeux rouges, variant au bleu et aux verts, mais toujours de couleurs étincelantes.
Fanny soupira. Elle avait été son amie, et elles avaient même vécu ensemble, dans la même chambre, lorsqu’Adam dominait encore, garantissant à l’intérieur du collège la paix et la protection des bandes racailles extérieur. Bien que presque prisonnier des murs du collège, ils avaient la cour, de la nourriture de quoi se loger, ainsi que des sorties organisé une ou deux fois sous très bonne garde, et ceux pour permettre d’aller chercher des objets dans les maisons respectives, ou bien de faire du shopping dans les rares boutiques qui n’avait pas été entièrement dévalisé…
Toutefois, maintenant, elle était dans des camps opposés. Fanny voulait le contrôle du collège, elle était sure qu’elle parviendrait à maintenir l’ordre, avec au moins autant de brio qu’Adam. Annabelle n’était qu’une sorte d’anarchiste, qui voulait prendre le contrôle d’un tas de personne par la violence, et un groupe qui prend le contrôle par la violence conduit le peuple qu’il dirige à sa perte, le plus certainement possible.
Il était en leur devoir de se combattre, et les deux amis ne se connaissait plus en tant qu’amie, ni même en tant qu’ancienne amie, mais seulement en tant que le dernier obstacle pour le pouvoir…
*
* *
Ils tombaient de nouveau, dans une sorte de tunnel éthéré, tantôt lumineux, tantôt sombre. Matt, Oscar, Pierre, Bean, Sébastien, Quentin, Tim, Ange, Elana, Adam, Katia et la Droguée.
- On va encore tomber dans une autre dimension, gémit Oscar.
- Ta gueule, le Cloporte, rumina Quentin.
- Ce n’est la peine de s’énervé, rugit Pierre.
- Alors tais-toi, toi aussi, bougonna à son tour Katia.
- Mais qu’est-ce que vous avez tous contre moi !
Tout le monde se tu, le temps qu’une espèce de brouillard monte vers eux, les embrouillant un moment, avant qu’il ne continue leur chute.
- Nous allons tomber dans une nouvelle dimension, fit la Droguée. Je pense que l’on se rapproche de notre dimension, la Pouvoir.
- Eh ! Attend ! Si ça se trouve, on peut même rejoindre la dimension Parent !
- Bien entendu ! Mais elle est trop éloignée ! Je pense que nous allons pour le moment erré dans différente variante, surtout temporel, avant de retomber dans notre dimension à nous. Faites gaffe, car toutes les temporels seront des sans parents, et je ne suis pas sure que nous serions très poli après avoir passé plusieurs années à l’intérieur d’un monde sans adulte.
- Très bien la Droguée, fit Adam. Alors, le seul conseil que je peux me permettre de donner, ce serait de poser un maximum de question à notre double, ou à ceux d’ici, histoire de comprendre ce qui va se passer.
- Normalement, nos pouvoirs devront revenir. Apparemment, nous ne pouvons rester dans une autre dimension que pendant un certain laps de temps, mais je ne suis pas sure de ce que j’avance, commença Oscar. Il me faudrait plus de paramètre.
- Moi, je dis que je veux rentrer dans la dimension Parent ! brailla Matt.
- Si on arrive à rentrer dans la Pouvoir, on sera déjà content.
- Moi je dis fuck !
- Euh… il faut qu’on reste group…
Sans l’écouter, Matt avait déjà bandé toute sa puissance, et s’employait à tomber beaucoup plus vite. Des étincelles apparurent autours d’eux.
- Matt ? Stop ! Quoi que tu fasses, je ne crois pas que cela soit une bonne idée !
Le visage de Matt se plissa sous l’effort, il grogna un juron indistinct, et un flash jaillit. Lorsqu’il disparut, le tiers du groupe avait disparus. Matt avait apparemment emporté avec lui Oscar, Pierre et Bean.
- Il a fait quoi ? Je veux faire pareil, fit Elana.
- Elana ! Non, non, non…
Deuxième flash, encore plus rapide et Elana disparut avec tous ceux à côté d’elle, Sébastien, Quentin et Tim. Les survivants soupirèrent, et chutèrent quelques secondes avant que le tunnel ne s’inverse et que les autres tombent dans la dimension initialement prévue. Ils roulèrent sur le sol poussiéreux, et se relevèrent péniblement. Il ne restait plus qu’Adam, Katia, la Droguée et Ange, les autres étaient perdus dans les autres dimensions….
+10
Matt, Oscar et Pierre tombèrent brutalement sur le béton entièrement défoncé. Une seconde plus tard, Bean roulait sur un escalier invisible. Son pouvoir lui fit défaut une seconde, et il effectua les deux derniers mètres à la verticale.
- Ça va ? demanda Pierre à Bean.
- Je suis déjà allé mieux, laissa échapper Bean en grognant sous l’effort pour tenter de se relever.
Pierre tendit sa main, mais Bean l’ignora et se releva tout seul, sans la moindre aide, grimaçant lorsqu’il posa son pied gauche sur le sol. Il se tourna vers Matt, les yeux pleins de rage.
- Qu’est-ce que tu as foutus ! A cause de toi, nous sommes séparées des autres ! Et ce n’est pas qu’on ne t’as pas prévenu ! Maintenant, on est perdu dans une dimension tout à fait inconnue !
Autour d’eux, une sorte de plaine bitumée, avec autours des ruines. Une ville s’étendait à une centaine de mètres.
- Attends ! Tes pouvoirs sont tout de même revenus. Cette ville, ce clocher, cela ne te dis rien.
Pierre lut les pensées de Matt en une seconde, et tressaillait.
- Eh non ! Ce n’est pas…
- Si ! Bourrures !
- Ok, mais si cela se trouve, nous ne sommes pas du tout dans une bonne possibilité, même si elle s’en approche.
- Et cela j’ai bien l’impression que l’on va devoir le découvrir tout seul.
Il étendit la main vers son sabre tombé sur le sol. Il se traina mollement sur le sol.
- What ? Mais…
- Ah ! Tu as beau avoir apparemment un pouvoir super puissant, maintenant, tu vas devoir ramper pour le récupérer ! En fait, je crois que tu vas bien galérer, ici.
- Pourvus qu’on soit vite de retour !
- Moi je suis très heureux, ici ! Tu es très affaibli et je vais pouvoir t’en mettre plein la g….
Matt, fou de rage, avait dégainé le sabre. L’étui vola vers Bean qui se baissa. Un coup de lame vers le bas fendit vers lui. Il dressa ses doigts devant son visage, et une muraille invisible figea le sabre, qui s brisa en deux. Matt trébucha, Toula sur le mur invisible, et décrocha un uppercut à Bean, qui retint le coup de justesse en ralentissant les mouvements de Matt. Ses pouvoirs, bien que récupérer, n’était pas à leur pleine puissance, et il était déjà fatigué. Il toussa, et découvrit en ouvrant la paume des traces sanglantes. Matt s’approchait déjà de lui avec l’intention de le finir à coup de poing. Du sang sur la lèvre, Bean rugit, et se jeta sur Matt. Tous deux aurait continué à se rouler dans la poussière, si Pierre ne leur avait hurlé « STOP » en plein dans leur cerveau.
- P’tain ! Ça va être dur de faire la route avec deux boulets comme vous !
Lui tournant le dos, il descendit vers la ville. Matt et Bean se regardèrent puis se décidèrent à le suivre.
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Elana, Sébastien, Quentin et Tim apparurent brutalement contre un pilône de pierre, qui se fendilla sous le choc. Presque immédiatement, les tensions pour recouvrer leurs pouvoirs fut libérer, et tout se fendilla autours de Tim, tandis que Sébastien poussait un soupir de soulagement. Quentin sentit avec bonheur de l’arc électrique sur sa peau. Elana avait un pouvoir beaucoup plus puissant que tous, mais elle sentit qu’elle l’avait déjà presque entièrement récupéré. Ils c’était donc bien approchés de leur vraie dimension.
Dans un crissement de pneu, une voiture s’immobilisa en bas de la colline devant eux. En uniforme bleu, deux adolescents descendirent. Ils s’approchèrent, et au fur et à mesure, ils devinrent de plus en plus discernables. Ce n’était pas des adolescents. C’était des adultes.
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Ange, Adam, Katia et la Droguée se matérialiseraient dans une rue. Leurs pouvoirs étaient de nouveau réapparus, mais ils n’y prêtèrent pas grande attention, se contentant d’observer qui avait survécu. Personne d’autres n’était avec eux. Ils restèrent ainsi de longues minutes, avant qu’Ange ne se décide à sortir de la ruelle. Dehors le bruit. Un cri résonna.
Fanny faisait débouler des montagnes de débris sur son amie, qui esquivait avec souplesse les attaques de son ennemie, multipliant roulade et saut avec une vitesse dont elle ne se serait pas crue capable. Annabelle vit une ouverture au moment où Fanny faisait une pause pour déplacer quelques choses de plus gros. Son bras se détendit comme un ressort, et la lame jaillit de sa main. Fanny l’aperçut à a dernière seconde, et la détourna d’un geste de la main désespéré. La lame se ficha dans le mur derrière elle, à quelques centimètres de son but.
Titouan continuait de tourner autour de Jeanne. Un bruit ici, Jeanne tourna la tête, mais Titouan était encore plus rapide, et il l’envoya valdinguait à travers la cour. Glissant sur le vide, Jeanne allait beaucoup plus vite sous l’impact des coups. Sentant la main de Titouan qui l’attrapait au col de sa chemise, et elle décida que quoi que pense Fanny, elle avait assez attendu. Elle saisit le poignard dans sa poche, et d’un geste rapide, frénétique, sans aucune élégance, elle l’enfonça profondément dans ce qu’elle pensait été la poitrine de Titouan. Clignotant sous l’effet de la douleur, Titouan hurla. Le poignard avait couru sur son épaule, et c’était enfoncé dans son bras. Jeanne recommença, et Titouan la lâcha juste avant de se prendre le poignard en pleine tête. La main posée sur son bras, le sang dégoulinant à toute vitesse sur le sol, il vacilla, et s’effondra sur le sol. Jeanne s’envola vers les ruines du bâtiment administratif, ou des bruits de pierre résonnaient.
Viktor se baissa. Sa poitrine avait été écrasé deux fois, et il éprouvait beaucoup de mal à respirer, tandis que son bras gauche n’était plus qu’une sorte de bouillis sanglante rattaché à son tronc pas quelques filament de nerf et d’os. Mais tout cela allait lui permettre d’obtenir la victoire.
Il se baissa pour éviter le lourd poing de Tonio, et put ainsi esquiver l’attaque. Tonio, surpris de l’avoir raté après une longue série de victoire, n’avait pas pris de précaution, et Viktor se glissa subreciptement derrière lui, pour le rejter sur le sol. Sa masse l’immobilisa sur le sol. Conscient d’être immobile, le diamant sur lui se rétraca le temps qu’il puisse se relever, mais une barre métallique s’abatit sur son crâne déserté par sa protection. Du sang jaillit, et Tonio s’évanoui. Viktor cracha un peu de sang, et il grimaça à l’adresse de tous ceux qui le regardait, derrière les barreaux détruits du collège. Ce serait bientôt lui le nouveau chef.
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Beaucoup de fautes d'orthographes vers la fin, excusez...
Edit : La mise en forme est du a un bug, 'jarrangerait cela plus tard, mettez la sur Open Office pour le moement dsl !
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