DISPARUS - Saison 2
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DISPARUS - Saison 2
A tous mes lecteurs ! J’espère que je vais un peu plus progresser sur cette deuxième saison ! Il faudra ensuite que je revienne sur la saison 1 pour gommer toutes les incohérences, du genre les Neufs qui n’ont pas servis à grands choses.
Ce message servira aussi de post-note, donc notamment les apparitions des personnages, que je vis tenir régulièrement, pour n pas prendre de retards.
Pierre : 1
La Droguée : 1
Matt : 1
Elana : 1
Katia : 1
Tim : 1
Oscar : 2
Quentin : 2
Ange : 2
Leia : 2
Tom : 2
Ce message servira aussi de post-note, donc notamment les apparitions des personnages, que je vis tenir régulièrement, pour n pas prendre de retards.
Pierre : 1
La Droguée : 1
Matt : 1
Elana : 1
Katia : 1
Tim : 1
Oscar : 2
Quentin : 2
Ange : 2
Leia : 2
Tom : 2
Dernière édition par Caine le Sam 28 Sep - 18:43, édité 1 fois
Re: DISPARUS - Saison 2
- 1. Un an passe, ou comment se faire chier à construire, quand on a passé un mois à détruire tous ce qui se sortait du sol:
- Pierre Rixe se trouvait face à la Droguée. Pierre était un jeune garçon de grande taille, les cheveux brun coupé court, une chemise blanche et un pantalon gris. Il possédait des pouvoirs de télépathie extrêmement affuté. La Droguée, une jeune fille habillé de noir porté des cheveux décolorés, en massacrer au couteau dans lesquels elle avait passé un bandeau rouge. Elle aussi possédait des pouvoirs télépathiques basés sur l’illusion.
La Droguée habitait une sorte de villa qui devait servir de stock pour la drogue vendu à Bourrures sur Yvonne. A l’abri des zombis qui trainaient dans une autre partie de la forêt, ainsi que des autres habitants de la ville. Les parents avait disparus depuis à peu près six mois, mais les enfants c’était apparemment rapidement habitués à ne plus les voir. Le 3 septembre, le jour de la rentrée, normalement. Mais cette époque était désormais révolue.
- On a besoin de toi, la Drogué. Tu sais bien que depuis que l’on a créé le Service de Régulation des Pouvoirs, on croule sous le travail. Dans 50%, on reçoit des appels de petits rigolos, et on doit débarquer chez eux pour leur faire la leçon. Dans les autres, cas c’est une bade de petit con qui en décider de devenir des héros, et qui décide de faire justice sois même, de se transformer en Arsène Lupin, ou tout simplement de nous faire la guerre, ce qui entre nous, ne dure jamais logements.
- Je vais réfléchir, Pierre. Tu sais bien que cela m’ennuie autant de venir vous aidez en ce moment que d’éplucher les pommes de terre. Je suis franchement désolé pour toi, mais c’est la vie, tu es condamné a effectué.
- Je n’en te demande pas de réfléchir ! Je te demande de venir m’aider immédiatement !!! Toi aussi, tu te dois de nous aidais à reconstruire une société viable ! On ne peut vraiment pas continuer comme cela. Nous ne sommes que dix quasiment à ne bosser vraiment dans l’administration, les autres travails à mi-temps seulement parce que Matt à menacer de les étriper vivant en mangeant son petit déjeuner devint alors qu’ils se transformeraient en boules sanglants.
La Droguée bailla, puis tourna les talons, l’air de s’ennuyer profondément. Ses cheveux ébouriffés furent secoués par une petite brise, tandis qu’elle montait les escaliers de pierre taillés qui menait à son abri.
- Comment avance vos recherches sur la Catastrophe ? demanda-t-elle avant de rentrer dans sa cachette au beau milieu de la forêt.
- J’ai fouillé dans la mémoire des zombis, mais ils ne savent rien. Ils sont apparus avec les premiers morts. Un enfant est né il y a un mois. Il est en bonne santé, mais présente d’intéressante combinaison de pouvoir, entre ceux de ses parents et un qui lui était unique.
- Mouais… bonne nuit, Pierre !
- Euh… il est dix heures du matin.
- Ah… cool ! Je vais pouvoir mater Pirates des Caraïbes 3 ! Merci de ta visite !
Avant que Pierre ne puisse placer un mot, elle disparut et la porte claqua. Pierre tira nerveusement sur une cigarette, et continua son chemin vers la mairie.
*Matt ! Je n’ai pas réussis à la convaincre !*
*Ce n’est pas grave. De toute manière, cette fille est complétement shooté. Je ne crois pas que tu aurais réussis à la convaincre de quoi que ce soit.*
*Je sais…*
Katia s’avança vers Elana, et lui donna le dossier. Katia était une jeune fille aux cheveux long et blond, ramené en chignon, et portant un costume strict noir. Il s’agissait de la secrétaire principale d’Adam, et elle était persuadé qu’en organisant un nouveau système, elle pourrait sauver les enfants sans parents. Elle avait la capacité de se rendre invisible, et avait une résistance notoire aux pouvoirs télépathiques, ce qui exaspérait la Droguée, qui avait décidé de ne plus jamais se retrouver dans la même pièce qu’elle si possible, et d’oublier tranquillement son existence.
Elana avait des longs cheveux bruns et portait un blouson en cuir. Elle avait un donc d’aerokinésie, étant capable de déclencher des tempêtes, en manipulant l’air. Elle posséder presque surement la plus grande puissance de frappe de toute la ville, et seul Ange était capable d’entretenir des conversations plus ou moins normales avec elle. Elle travaillait au SRP, en binôme avec Ange, sous la pression de Pierre qui lui avait promis de lui faire oublier tous les jours le trajet pour rentrer chez elle si elle n’acceptait pas au moins de travailler cinq jours par semaine de neuf heures à dix-huit heures.
Katia prit un dossier bleu, soigneusement étiqueté par ses soins, l’ouvrit, parcourut quelques dossiers, pour sortir trois feuilles rouges agrafé.
- Il s’agit de la fiche d’identité de Tim Bonheur. Il…
Elana jeta la fiche dans la poubelle, malgré l’air horrifié de Katia, qui lâcha un petit cri d’indignation. Elle faillit se précipiter sur Elana, sa main près du coupe-lettre, près à lui ouvrir la gorge, mais après réflexion, elle tenta de récupérer la boule rouge froissé qui était le dossier Tim Bonheur.
- Elana ! Il m’a fallu des heures pour tout taper ! Comment tu peux jeter ça à la poubelle, comme ça ! Cela ne se fait vraiment ! je devrais d’obliger à tout retaper ! Je te jure, je demanderais à Quentin de t’électrocuter à chaque fois que tu fais une fautes de frappes, tu t’en souviendras longtemps de ce jour !
- Je connais Tim ! On a combattu ensemble, tu ne te souviens plus, Katia !
- Tu es au service du Service de Régulation des Pouvoirs ! Tout est administratif ! Tim à, malgré les nouvelles règles de sécurité, assassiner sauvagement Rayan et Renaud.
- Ils l’ont attaqué ! Ils l’ont coincé alors qu’il allait chez Matt dans un chemin désert, avec des battes de baseball et un gun ! Résultat, ils sont morts dans d’atroces souffrances. C’est de la légitime défense.
- Nous l’avons appelle pour un procès en règle, mais il ne s’est pas présenté ! Le 26 juin !
- Bah… on a organisé une petite fête pour l’anniversaire d’Ange, et il a été convié, c’est tout.
- Nous l’avons rappelle un mois plus tard. Le vendredi 26 juillet.
- Ah ! Là c’était l’anniversaire de Matt ! Tu étais invité non ?
- Ta mission est juste de le ramener !
- Tu pouvais ne pas lui téléphoner ! Je te rappelle que John, tu sais l’anglais, il a réparé les réseaux téléphonique dans la ville ! Maintenant, on peut de nouveau utiliser les réseaux téléphoniques, même si c’est seulement réservé à la ville !
- Ce n’est pas académique ! Stop, arrête tout de suite, tu as besoin d’une autorisation signée de ma part ou de celle d’Adam pour utiliser ce téléphone qui est attribué. Je suis outrage de ton comportement.
Elana lui tourna le dos, et se dirigea vers le téléphone. Elle composa le numéro, et attendit quelques sonneries, en regardant par la fenêtre. Puis, elle posa la combine, et s’adressa à Katia.
- Bah ! Il est là Tim !
Tim était un grand garçon, a grande carrure, avec un polo gris et un jean. Il n’avait qu’une oreille, la droite ayant été coupé par Sadi une année plus tôt. Et apparemment, quelques personnes avaient des petites rancunes contre lui.
- Hé ! Tim ! J’ai appris ce qui s’est passé ! alors comme ça même dans cette foutu ville on n’est pas en sécurité ?
- Ecoutes, Bilota. Tu me soules, casse-noix de mon chemin, je veux juste achetez du pain.
- Hébé, fit Bernard d’une voix beaucoup moins assurés. Je suis sûre que… enfin bon. On va te tabasser, tu n’as aucune chance de te servir de tes pouvoirs. J’ai un sacré pouvoir de télékinésie, et Bilota maîtrise de la glace ! rien que cela.
- Ouais. Rien que cela. Je vous prends.
Bilota se rua vers Tim, qui esquiva les coups de couteau avec facilités. Puis, il sa baissa légèrement, et enfonça son point dans les replis de graisses de Bilota, qui se plia en deux. Bernard se concentra, puis leva une main. Tim observa ce qui semblait changer, avant d’apercevoir un petit caillou tournoyer sur lui-même, et fondre vers lui. Tim l’écarta de la main.
- Quand tu connais Matt, je crois que tu arrives au sommet de l’art concernant la télékinésie. Tu n’avais aucune chance, Bernou !
Il s’avança, Bernard semblant se ratatiner à chaque pas que faisait Tim. Il tomba sur le sol, tremblant, incapable de résister à la terreur qui le paralyser. Il lâcha de la bave sur son blouson de cuir, et rentra la tête entre les cuisses, mais Tim se contenta de l’enjamber avec un geste de mépris, et de continuer sa route vers la boulangerie.
Une forme sombre décrivit un arc de cercle, avant d’atterrir dans un léger nuage de poussière brune. La fumée se dissipa, révélant Elana époussetant son blouson.
- Ecoute, Tim. On a déjà discuté. Tu avais juré de faire des efforts. Tu sais ce que Matt t’as dit, dans l’autre possibilité. Arrête tes conneries. Tu sais bien que Katia va finir par lancer un avis de recherche contre toi ! gronda Elana.
- Ce n’est pas déjà fait ? demanda Tim, d’un air étonné.
- Non, eux, ce sont des connards de première zone, pas des chasseurs de prime et encore moins des agents de la SRP. Encore heureux. Ils n’auraient pas tenu deux secondes face aux premiers imbéciles venus, grommela-t-elle.
- Ah je comprends mieux maintenant. Je vais aller acheter du pain, tu sais si Thibaut à préparer une nouvelle fournée pour aujourd’hui ?
- Je crois que ce doit être fait. A bientôt, et fait attention à toi !
- Ne t’en fais pas, Elana, tout roule pour moi.
Matt passa devant eux en trottinant. Il avait les cheveux longs, une peau mate, une petite taille. Il avait sans nul doute le pouvoir de destruction le plus puissant de la ville, et ne se privait pas de l’utiliser, le plus souvent à tort et à travers, provoquant plus de mal que de bien. Il était responsable de la quasi destruction de la ville lors des différentes guerres de clan qu’elle avait traversé, et avait été condamné à travailler à sa reconstruction pendant les mois qui était passé, ses pouvoirs étant précieux pour la construction, car beaucoup plus précis que ceux d’Elana.
- Salut ! Ça va ? Tu ne t’es toujours pas fait arrêter, Tim ?
- Non, et ce n’est pas fautes d’avoir essayé ! En tous cas, les deux zigotos qui sont sur le sol mettrons du temps à se relever, et je suis certains qu’ils ne tenteront plus d’autres actes suicidaire, du genre s’attaquer à un Extrême.
- On se voit toujours pour la réunion de ce soir ? J’ai réussis à me libérer, j’ai promis à Katia que je ferais deux jours supplémentaires si elle me libérait cette soirée.
- Je verrais ! Je ne sais toujours pas, si j’ai du temps je passerai. Rappel moi déjà, il y a Pierre qui vient non ? Et Bean aussi ?
- Qu’est-ce qu’il se passe, demanda Elana, intrigué.
- Avec Pierre et Bean, on va allait dégommer quelques zombis dans la forêt, au fusil à pompe, histoire de se défouler un peu.
- C’est interdit ! Comment peux-tu avoir accès à la Réserve ?
- Je suis un peu le directeur du SRP, je crois avoir quelques privilèges ! Je commence une heure plus tôt que tout le monde et je bosse six jours sur sept, mais j’ai un accès illimité aux lieux tels que cela, ainsi que de nombreuses réductions sur la bouffe. C’est cool. Donc, je ramène quelques fusils pour la soirée.
Elana porta la main à son front, tandis qu’une bourrasque traversait la place à toute vitesse.
- Mon dieu, quel gamin, comment Adam et Katia ont –il pu donner leur accord, gémit-elle.
- Euh… ils ne sont même pas au courant.
- Quoi !! Enfin, bon… Je ne peux pas sacquer ses zombis… Vous n’auriez pas une place pour moi ?
Katia observait les trois amis par la fenêtre. Elle aurait aimé participer à leurs conversations, mais elle ne pouvait pas. Elle s’était jurée de tout faire pour sauver les enfants désormais seuls, sans adultes, sans repère, sans personne pour les aider et les guider. Elle avait vu les combats des premiers jours, et les morts, tant de morts et de violence, de personne massacré par les armes ou grâce à des pouvoirs sortis de nulle parts.
Elle c’était alliée à Adam. Lors de la Seconde Guerre Mutante, beaucoup plus importante que la première qui n’avait opposé qu’une dizaine de mutant, elle avait pris ses partis et combattu sous ses ordres. Elana n’avait pas réussis à construire, à faire des choses exceptionnel. Son esprit tout entier était tourné vers la conquête de nouveau territoire, chose fatal dans un monde tel que le leur.
Adam était beaucoup plus constructif. A eux deux, ils avaient tout d’abord construit une véritable petite société, quasiment autonome avec le collège. Suite à leur disparition, le système avait été complétement renversé, mais ils étaient revenus, fort de nombreux extrêmes en plus. Le système avait était étendu sur la ville. Et tout se passait pour le mieux.
Ils étaient maintenant une petite communauté autonome. Des champs dans les environs avaient pu être cultivés. Thibaut avait pris en charge la boulangerie, et Marc les deux épiceries. Des réserves avaient été stockées et gardé, ainsi que la Réserve, là où était stocké toutes les armes confisqué ou trouver dans les ruines des bâtiments. Les morts et les suicides étaient de moins en moins nombreux.
Ils avaient enfin réussis à construire quelques choses. Tout avait commencé à se détruire dès la disparition des adultes, mais cela c’était stoppé, et la construction des six mois commençait à porter ses fruits. La nourriture, les armes confisquées, mais également la remise en marche du téléphone par un petit génie, John Pride, utile mais orgueilleux.
Matt était devenu le directeur du SRP, un service créé pour combattre les mutants puissant qui les attaquait. Matt était plutôt fait pour le travail. Il adorer utiliser son pouvoir comme un marteau tapant tout ce qui dépassait de la surface de la terre. Bean, Pierre, et Oscar et les autres membres des services n’était quasiment là que pour l’empêcher de réduire la ville en ruine. Tous les Extrêmes avaient come tâches même s’il ne travaillait pas entière à la SRP, comme Oscar et Quentin, qui ne travaillait que le lundi matin et le jeudi après-midi. Le reste du temps, ils tenaient à eux d’eux un magasin d’alcool.
Parallèlement à leurs avancés pour survivre, ils avaient également commencé des recherches pour découvrir d’où cela venait. Pourquoi certains mutants, comme Matt, Elana, la Droguée étaient beaucoup plus puissant que d’autres mutants, des extrêmes, et ainsi de suite. Les dates importantes avaient été répertories, comme celle de la Catastrophe, le mercredi 26 avril 2013, date gravé sur la porte de la mairie et d’en de nombreux monuments, bénévolement (enfin presque) par Tim. Vendredi 28 avril 2013, la Première Guerre des Mutants, peu importante, mais tout de même comptabiliser. Vendredi 5 mai 2013, la Seconde Guerre des Mutants qui elle, a quasiment touché tous les mutants. Mercredi 10 mai 2013 : Voyage spatio temporel des extrêmes. Cette date n’était importante que pour ceux qui effectuaient des recherches. Le mystérieux Créateur n’était pas réapparu. Mercredi 17 mai 2013, le jour où tous ceux qui avait voyagé revinrent de leur voyage, et s’unirent pour se prémunir du besoin. Mais les prédictions de leurs proches dans le futur restaient vivaces, ainsi que leur funeste destin à tous. Des menaces extérieur, des guerres qui iraient jusqu’à tuer des extrêmes. Des villes peuplés d’ennemie : humain, mutant, zombi ? Autres choses ?
Nate tourna la tête vers la porte centrale. Derrière lui, Sam, Lila, Job, et Hector. Ensembles, ils allaient pouvoir savoir ce qui c’était enfin passé. Depuis leurs voyages dans les différents espaces dimensionnelles, ils savaient ce qui allaient se passer s’ils ne tuer pas tous les habitants de la ville situé quelques kilomètres plus loin à peine. Bourrures-sur-Yvonne. Cette ville… Silver, Maître du Vents, son amie atmokinésiste. M. Doyen, directeur du SRP ou M. Rixe, diplomate du SRP et télépathe d’extrême puissance.
Les habitants du futur leur avaient affirmé que ses personnes là en particulier allaient leur porter de grave préjudice. Ses personnes allaient faire partie de leur meurtrier. Ils pouvaient encore tout annuler, annuler la guerre en les tuants alors qu’ils ne s’agissaient que d’enfants. Ils allaient les frappes aux dépourvus. Ils n’avaient aucune chance…
Re: DISPARUS - Saison 2
- 2. Etats des lieux:
- Matt, Pierre, Tim et Elana était dans le salon des Doyens, constitués de fauteuils, de sofa et de larges banquettes blanches et noirs. Une table basse était recouvertes de verres vides et de vingt-six bouteilles qui avaient toutes étaient ouvertes, mais aucune fini. Le salon était de couleur rouge, avec de nombreux tableaux choisis par les disparus, les parents de Matt. Quelques magnifiques créations d’Elana, de Timothy ou de la Droguée avaient continué d’orner le mur de ce salon, très fréquenté par Matt et ses amis. Souvent, il venait se réunir ici après le travail, ou pour organiser des soirées, histoire de dépenser un peu l’argent durement gagner. Leurs combinaisons de combats kaki avait été jetés dans une benne à ordure, car irrécupérable, les fusils à pompe soigneusement déchargé pour plus de précaution, et jeté dans une caisse, que Matt avait encastré « quelques parts où personne n’irait chercher », autrement dit vingt mètre sous la surface. Pierre avait levé les yeux au ciel, mais n’avait rien dit. Tout le monde avait pris une douche, et avait revêtus ses vêtements tout propres. Ils discutaient maintenant, car les problèmes dont ils causaient était désormais beaucoup plus grave que ceux dont ils parlaient il n’y a même pas quelques mois. Et désormais, grâce à leurs pouvoirs surpuissants, ils étaient désormais sûrs que le sort de la ville dépendait d’eux.
Chacun d’eux avait le pouvoir de déclencher une guerre, de raser cette ville si l’envie lui prenait. Matt a gros coup de marteau aveugle. Bean la transformerait en ville fantôme en posant un voile d’immobilité dessus. Elana arracherait les maisons à coup de cyclone répétitif. Pierre obligerait les majorités des habitants à mettre fin à leurs jours. En perdant sa main d’œuvre, plus de champs, plus d’épicerie, plus d’administration, plus de maintenance au central nucléaire qui fonctionnait pour donner de la lumière et de l’électricité, de l’eau chaude, du gaz. Tim découperait longuement la ville du haut d’un poste d’observation, décimant humains et abri habitable.
- C’était génial, siffla Elana entre ses dents, essoufflés par la course au zombi. Je n’ai jamais pu m’éclater autant. C’est encore mieux que les jeux vidéo.
- Ouais, renchérit Pierre. Vous auriez dû voir quand j’en ai aligné deux d’un coup. Les cerveaux sont partis. En tous cas, c’est très salissant, je ne recommencerais pas de sitôt.
- Ce n’était pas juste, cracha Matt. Tu t’es servis de tes pouvoirs pour attirer les plus durs vers nous pendant que tu ne faisais que des faciles !
- C’est parce que l’on avait dit « que du fusil », et tu as utilisé tes pouvoirs à plusieurs reprises. Je t’ai vu en attirer plusieurs devants toi, et les aligner avec quatre fusils que tu faisais fonctionner grâce à ton pouvoir.
- Désolé, je n’ai pas l’habitude…
- Tu mens très mal, Matt ! Et t’oublie qu’en tant que télépathe, tu ne peux pas me cacher grand-chose.
- En tous cas, moi, quand je tirais, je m’imaginais la tête du zigoto de service, fit Tim en vidant un verre d’eau.
Tous se turent un moment, et il eut un blanc. Un gros blanc. Puis, Pierre jeta un coup d’œil à Elana, et commença.
- Tu… tu as commencé tes recherches ? Tu sais pour les autres villes ?
- Non… depuis notre voyage… Je n’ai pas envie de quitter la ville tout de suite ! Désormais, je me suis alloué une très belle maison, heu… abandonné désormais depuis que je travaille pour le SRP. Je dois le dire, c’est la seul raison pour laquelle je me rends encore à la Mairie. J’ai un salaire qui me permet de garder cette belle maison, et de prendre de la nourriture. C’était ça, ou cultiver les légumes hors de la ville, et je ne sais pas pour vous, mais moi cela ne me branche pas trop.
Matt se resservit du jus de pomme avant de dire :
- Moi aussi ! Mais le poste de directeur à beaucoup plus de classe ! J’ai bien fait de demander le premier. Tu as zéro responsabilité, et tu as un salaire de 50 % de plus que les binômes normaux.
- Pas de responsabilité, mon cul ! répliqua Pierre. C’est juste que tu ne les prennes pas ! Tu ne remplis pas la moitié des formulaires ! Je passe une fois par semaine par le bureau de Katia pour récupérer les formulaires que tu n’as as pas voulus remplir.
- Oh ! C’est bon ! Ce n’est pas la mort !
Tim se leva, épousseta son T-shirt, avant de vider son verre d’un seul trait.
- Je crois que lorsqu’Elana décidera de partir, je viendrais avec elle !
- Un petit voyage en amoureux ? suggéra Pierre.
- Non. Je veux aller voir les autres villes. Adam et Katia m’ont à l’œil, et passe leur temps à essayer d’attendre que la pression monte, histoire de forcer Matt à me poursuivre s’il veut garder son poste au SRP. Les hauts gardés, on les connaît tous. Le groupe Oscar-Quentin ne pourra pas m’arrêter. Je partirais avec le groupe Elana-Ange, donc pas de problème, mais le vôtre, Matt et toi… En tous cas, je ne veux pas prendre de risque, je me casse d’ici…
- Tu débloques, fit Matt en descendant un troisième verre de jus de pomme.
Matt se réveilla le lendemain matin. Il dormait sur un lit bas, une pile de livre effondré de chaque côté de son lit. Il soupira, et se leva. Il prit une douche rapide, et s’habilla d’un jean et d’un long manteau, le temps commençant à se refroidir lentement. Il prit un rapide petit déjeuner, et passa un rapide coup de téléphone pour s’assurer que tout allait bien du côté de son frère comme à son habitude. Tom répondit d’une voix ensommeillée que tout allait bien, et lui raconta brièvement quelques anecdotes.
Peu après la reprise au pouvoir d’Adam, Tom avait travaillé brièvement aux côtés de Matt pour rétablir l’ordre au sein de la ville, mais avait désormais arrêtés. Il vivait seul, profitant de la loi qui établissait que les moins de dix ans n’était tenus de travailler qu’une journée par semaine. Ils étaient parfois encadrés par de la famille ou des amis. Tom passait tous les dimanches matin prendre des leçons de mathématiques auprès de Pierre Rixe.
Matt raccrocha et quitta la maison, verrouillant à double tour. Il se rendit ensuite à la mairie à scooteur. Il ne craignait rien désormais. En cas d’accident, il pouvait démolir l’obstacle, ou même se projeter dans les airs à une telle vitesse qu’il serait déjà loin tandis que la voiture exploserait. Oui, franchement, il ne craignait rien. A toutes vitesses, il parcourut les rues quasiment vides, passant devant la fabrique d’alcool d’Oscar et de Quentin, qui tournait à plein régime. Certains clients étaient déjà en train de soulager leur porte-monnaie.
Il salua de la main Quentin et Oscar, qui se téléporta brusquement à ses côtés. Matt hurla de surprise, et faillit déraper de surprise. Il s’arrêta en dérapant, en hurlant après Oscar. Ce dernier sourit, et se rapprocha de lui en marchant tranquillement. Oscar était un jeune garçon de treize ans doué de pouvoir de téléportation très puissant. Il pouvait se téléporter sur des distances incroyables, et emporter avec lui jusqu’à trois personnes environs. Au-delà, le risque d’arriver en laissant quelques membres était plutôt élevé, comme il l’avait dit.
Il était grand, une peau très claire, des cheveux bruns coupé court et des lunettes rectangulaires, avec un grain de beauté sur la joue, juste en dessous du nez. Il portait presque toujours les polaires Quechua dont il ne cessait de vanter la verte, et possédait de grandes compétences dans le domaine de l’informatique, ayant beaucoup aidé John l’Anglais à rétablir les réseaux téléphoniques et un semblant d’Internet, même si l’installation était très longue et horriblement complexe.
- Bonjours ! Tu vas travailler, là ?
- Ouais ! Je n’ai pas des vacances comme toi ! Lundi matin et jeudi après-midi ! C’est une blague pour moi !
- Moi, je te préviens que je dois tout de même gérer un marché ! En faites, tous les imbibés d’alcool qui ont survécu sont nos meilleurs clients. Ils sont seulement autorisé à une certaine quantité par semaines, mais nous devons assurés le service de vente, ainsi que régulièrement d’aller récupérer l’alcool dans la fabrique qui est à côté pour la mettre en bouteille, la décoré avec un petit autocollant « Fabrique Luron & Feuillet ».
- Tu dois te faire un paquet de pognon, non ?
- Oui, c’est comme même assez conséquent. Je pense que j’ai bien fait de travailler avec Quentin. C’est une bonne affaire, on va se faire un max de frique. Et puis, comme les Imbibés sont dépendant de nous, cela nous donne même un certains pouvoir. Je suis certains qu’un jour ou l’autre cela pourrait servir.
- Si tu le dis. Bon, je dois y aller, sinon je vais être en retard ! A bientôt !
- De toute manière, on se voit demain matin, c’est jeudi.
- Ouais, ouais.
Matt accéléra et continua de rouler tranquillement vers la mairie.
La Droguée était assise tranquillement dans son fauteuil, face à une série de film qui passait sur quatre écrans différents. Elle les suivait les trois en même temps. La Droguée habitait une belle villa, abandonnée par de riches trafiquants de drogue, d’où les pièces secrètes remplis de cette poudre blanche, et autres droguent. Elle était composée d’un étage à la surface, une longue terrasse, avec plusieurs chaises et une meurtrière pour pouvoir résister à d’éventuels coups de feu.
Le reste de l’habitation était en profondeur. Cinq niveau en dessous du sol à peu près, relié par un escalier en colimaçon, ou un monter charge secret qu’il lui fallait manœuvrer à la force des poignets lorsqu’elle l’utiliser. A l’intérieur, une chambre remplis de bibliothèques, des sofas, des canapés, des fauteuils, encore des livres, et puis des sacs, des assiettes remplis de drogues disposait un peu au hasard. Des chandelles éclairaient ce niveau ci. Les autres, la Droguée s’en servait comme salle de réunion lorsqu’elle accueillait parfois des membres du SRP pour discuter de chose très sérieuse.
Le second niveau sous le sol n’était guère qu’un entrepôt. Il y avait beaucoup de drogue, assez pour racheter une partie du pays, ainsi que des DVD volés, des consoles dernier cri, des jeux vidéo, des PC et des téléphones hors de prix, ainsi que des dizaines de système électrique fonctionnant d’eux même, dont la plus part avait été cédé à l’Anglais et à Oscar.
Mais la Droguée pour le moment, alors même qu’elle regarder ses films en sirotant un soda, pensait à un usage tout à fait autre pour ses trois derniers niveaux, que personne à part elle n’avait jamais vu.
Katia aperçut Matt entrait à l’intérieur de la mairie depuis la fenêtre. Elle entendit ses pas dans l’escalier tandis qu’il se rapprochait du dernier étage, son bureau étant près du siens, exactement en face de celui d’Adam, entre celui de Pierre et de Katia. Il entra, et ferma la porte. Katia pris dans sa main une pile de dossier, et frappa à la porte de Matt avant d’entrer. Ce dernier se retourna, et son visage pâlit en découvrant le nombre de dossier qu’il y avait.
- Pictiez, Katia ! Je suis ton ami, non ?
- C’est ton travail, et on te paye de la fortune pour que tu nous liquide ses affaires. Tu as de la chance, je crois qu’ils sont plutôt simple, cela. Avant, je voudrais te parler de quelques chose.
- Oui, je t’écoute.
- Bon. Tout le monde sait que la Droguée consomme de la drogue en surdose, mais parvint à survivre par on ne sait quel mutation. Bref, je voulais juste t’avertir que de la drogue est en circulation dans la ville. Des gens se sont drogués. Ils sont passés inaperçu, mais deux sont mort.
- Overdose ?
- Et non, justement. Ils ont été égorgés. On a utilisé les pouvoirs de Marc, qui peut savoir ce qui s’est passé dans le passé à cet endroit, et il a découvert deux personnes les trainants, mort égorgés. Les images ont été brouillées par quelqu’un, et il ne sait pas qui a fait ça et d’où il venait. Mais cela prouve qu’il y a autre chose là-dessous. Tu sais, je crois bien que la Droguée a des stocks assez importants.
- Cette affaire est bien strange, mais je suis désolé de te couper dans ton élan, je ne pense que la Droguée ne ferait ce genre de chose. C’est bien. Mais c’est également embêtant. Elle ne se serait pas donner du mal pour faire ça. Elle se donne de la peine pour autre chose, et il est possible que cela ne plaise pas à tout le monde.
Adam écoutait Katia et Matt conversait dans le bureau en face du siens. Depuis qu’il avait pris les fonctions de maire, il était très sérieux. Oublié, le rôle de bouffon qu’il tenait au collège. Désormais, il avait une tâche des plus importantes : permettre aux habitants de cette ville de survivre à la Catastrophe, générait des richesses pour enrichir cette ville de nouveaux talents, la protéger grâce à la SRP maintenu en état de service par Pierre et Katia, et diriger par la puissance de Matt. Il y avait également les épiceries de Marc, les fabriques d’Oscar et Quentin, également la boulangerie de Thibault. Des « chercheurs » planchaient tous les jours sur les origines de la Catastrophe, enquêtant, analysant, rendant des fichiers mails ou soigneusement rédigé sur des copies double. Ils étaient vraiment fier de leur travail, et tout le monde leur faisait confiance pour arranger la chose, rectifier le tir.
Oui, ils allaient pouvoir s’en sortir, grâce à l’aide tous ses gens doués de talents hors du commun. Mais Adam savait qu’il dépérissait. Il restait enfermé dans son bureau nuit et jour, à travail, à traiter patiemment dossier après dossier, pour le bonheur de Katia qui trouvait enfin quelqu’un qui travaillait au même rythme quel. Ses vêtements était froissé, il avait de grosses cernes sous les yeux, et cela faisait des jours qu’il n’avait pas mangé chose que les sandwichs que lui faisait apporter Thibault qui tenait absolument à ce que Adam mange au moins quelque chose pendant la journée. Il fallait qu’il trouve quelque chose. Dix personnes ne pouvaient pas gérer cinq cents enfants…
Pierre marchait dans la rue, pour le plaisir de se balader, d’échanger quelques mots avec des connaissances, et de bavarder plus longuement avec ses amis. Mais aussi d’observer les façades rénovées des maisons, et puis toutes leurs constructions, tout ce qui avait permis de loger et de nourrir les autres enfants, qui n’avait leur courage et leur puissance d’Extrême.
Il échangea quelques mots avec Thibaut qui marchait vers la Mairie, à l’autre bout de la ville. Thibault voulait absolument porter ce sandwich à Adam, comme il l’expliqua au télépathe. Adam ne sortait désormais jamais de son bureau, et ne recevait que des rendez-vous de travail. Il se tuait au travail, et cela ne plaisait pas beaucoup à ce nouveau boulanger, qui avait pris sa responsabilité de ne pas laisser une seule personne dans la faim tant qu’il gérerait la boulangerie.
Il soupira, puis salua Pierre avant de s’en aller, qui le regardait s’éloigner en marchant rapidement. Pierre avait beaucoup d’estime pour Thibault. Lors de la période de désordre, il avait caché son petit frère et sa sœur dans un abri de la forêt au milieu des zombis, risquant régulièrement sa vie dans le trajet à travers le forte pour ensuite se balader dans les rues que sillonnaient les gangs et les caïds. Puis, ils avaient réussis à échapper à l’invasion de zombi en s’échappant de leur trou par un trou-abri par un souterrain. Ils étaient ensuite allés habiter le collège sous la protection d’Elana, puis sous celle d’Adam. Peu après, lors du retour à l’ordre, il c’était immédiatement proposé comme boulanger. La boulangerie était à sa mère, il savait plus ou moins comment la faire fonctionner. Même si c’est premier pain ressemblait plus à des boules de pierre, il devint délicieux et apprécié. Thibaut était parmi les personnes les plus appréciés de tous.
Pierre sourit, puis continua sa route. Il avait encore du temps à consacrer à la balade, le mercredi était libre pour lui, et il pouvait donc passer sa journée à regarder le temps passés…
Quentin Luron tira trois bouteilles d’alcool qu’il déposa brusquement sur la table, pantelant. C’était la dixième caisse qu’il venait de vider. Il soupira, et les disposa sous le bar. Puis, il arrangea les verres sur les comptoirs et passa un coup de chiffon sur les tables, avant de poser une bouteille de Coca sur la table 6, réservé par l’Anglais, qui appréciait beaucoup l’endroit, et le Coca, bien évidemment.
Quentin n’aurait jamais pensé qu’il ferait un jour le travail d’un serveur. Ni qu’il serait aussi bien payer. Il gagnait très bien sa vie, et n’avait pas à sa plaindre. Le commerce était très lucratif. Il avait commencé par de la vente de bouteille d’alcool, puis il c’était étendus à u bar, avec une grande salle commune, puis quelques chambres avait été aménagé au-dessus, pour ceux qui voulait, comme les itinérants, assez peu nombreux tout de même dans la ville de Bourrure.
Puis, ils avaient commencé à vendre également des sodas, et à faire des offres des services, comme par exemple, la livraison effectuée par Oscar, immédiatement après un coup de téléphone du client, service très apprécié. Il vous prenait l’envie de boire, et vous n’avez plus de soda. Il ne vous suffisez que de passer un court coup de fil, et c’est bon, c’était dans la poche…
Elana habitait désormais un magnifique manoir dans le centre-ville, avec son amie Ange. Ce manoir, elle l’adorait. Grand de trois étages et de deux niveaux sous le sol, son mobilier était en bois précieux, des tableaux plus chers que le manoir lui-même couvrait ses murs, et il était beau dans sa majesté.
Elle n’avait accepté de travailler pour le SRP que parce que cette trouvaille magnifique, elle voulait la conserver. Il ne faisait aucun doute qu’Adam voulait la conserver pour la transformer plus tard en bâtiment administratif. Elana avait refusé, et c’était opposé. Elle l’aurait bien combattu, mais Matt et Pierre était avec lui, elle n’avait aucune chance, même avec les pouvoirs d’atmokinésie d’Ange.
Elle avait donc proposé un arrangement. Elle travaillait trois jours des semaines selon ses disponibilités au SRP, et elle conservait le manoir ainsi que des tickets-nourriture gratuit. Le marché était très avantageux pour elle, et tout le monde était contents… Mais Elana partirait bientôt, pour découvrir les dangers au-delà de la ville, et les devancer avant la limite des trente années du futur…
Ange s’éclatait devant un écran plasma qui occupait presque tous le mur du manoir, une manette Wii à la main, tournoyant sur elle dans tous les sens. Elle qui adorait les jeux de Wii, elle était servis. Wii Sports, le vieux, The Legends of Zelda, Spider, ou encore Gone.
Le matériel qu’elle utilisait, comme l’écran ou les boosters pour la console était tous du dernier cri, le top de la qualité. Le possesseur du manoir était un excentrique qui faisait maintenant le bonheur de l’atmokinésiste et de son amie aerokinésiste. En contrepartie, Ange était tenu de travailler trois jours avec Elana. Toutefois, la situation ne lui plaisait pas autant qu’elle aurait dû. Les six mois qui s’étaient écoulés de façon monotone était crispé, car Elana savait que des dangers existait derrière les frontière de la ville, et qu’elle devrait partir. Et d’autant que plus le temps passait, plus Elana avait envie de partir. Elle était puissante, un peu cinglé, et très peu conformiste.
Elana sauterait sur la moindre contradiction pour s’en aller, et Ange savait que le moment venu, elle suivrait Elana, comme une amie. Et qu’elle ne devrait rien dire, car cela était dans les veines de son amie, que c’était désormais de cette façon qu’elle interagissait avec le monde qui l’entourait…
Bean sortit de la maison en claquant la porte. Sébastien dormait toujours, mais il commençait toujours une heure plus tard que le monde, et travailler une matinée en plus. Bean travaillait également à la SRP, et ce travail ne lui causait aucune joie. Il voulait partir, et n’attendait que l’initiative d’Elana pour s’en aller. Il n’en pouvait plus de cette vie si monotone, qui le contraignait à ce lever chaque matin pour engrumeler des plaisantins ou se faire tirer dessus par des armes non-déclarés. A plusieurs reprises, il n’avait été sauvé que d’extrême justesse, grâce à son pouvoir qui lui permettait de figer l’espace autours de lui.
La dernière fois, une balle l’avait effleuré à la côté, arrachant une belle portion de peaux. Il avait désormais une cicatrice le long de la hanche gauche. Mais il n’été pas seule. Ce travail n’était pas seulement un travail de bureaucrate. Il devait plus souvent que amis intervenir en personne. Les embuscades et les tentatives de meurtres se multipliaient.
Pierre avait une cicatrice le long du coup, lorsqu’une jeune fille c’était glissé dans son dos grâce à un pouvoir d’invisibilité particulièrement bien développé. Tim avait eu l’oreille tranché il y a plusieurs mois déjà, lors d’une fusillade avec Sadi et Maxime. Matt avait une déchirure sur la hanche, suite à un coup de sabre. Katia avait une longue cicatrice sur le mollet, suite à un amas de plâtre qui c’était abattus sur elle, lui coinçant le pied ;
Travailler au SRP, surtout sur le terrain n’étais pas si amusant. Ce n’était pas un jeu vidéo, on a qu’une vie. On peut facilement perdre des membres, comme la vie. Plusieurs nouveaux qui c’était engagé dans les rangs du SRP pour jouer les héros n’avait pas fait long feu. Trois. Jessica Tallith été morte enterré sous une tonne de gravât libéré par Fanny. Jansen, un des plus pages duos d’un contrôle faible sur la gravité avait perdus sont bras dans l’explosion d’une mine. Quant au dernier… la Droguée et Pierre combattait à ses côtés contre un télépathe plus puissant que la moyenne. Quelques choses… bref, les choses avaient mal tournés, et il s’est retrouvé piégé dans une illusion des plus cauchemardesques de la Droguée. Il a été amené dans un hôpital de fortune, et a souffert à l’agonie pendant toutes la journée. Au bord de la mort, Pierre, avait décidé de lui effacer l’esprit. Il était devenu un légume.
Sébastien ouvrit les yeux en entendant la porte claqué. Il se réveilla d’un bond, tout habillé dans son lit, et sortis de sous sa couchette un énorme sac de voyage. Pour lui, c’était terminé de vivre de cette manière. Il quittait la ville maintenant. Peu importe ce qu’il y a au dehors, cela sera sûrement plus amusant qu’ici.
Et lui ne voulait plus rester ici, dirigé par tant de gens qu’il ne supportait pas. Adam, Matt… Il partirait. Personne ne le retrouverait, il y veillerait. Et personne même ne saura par où il est parti. Il descendit par l’escalier, et sortit au –dehors, devant la lumière.
Nikola étendit ses doigts, et se concentra sur la table en face de lui. Il la fixait, il la voyait : tout bête, de couleur brun sale, avec des pelures. Elle était posée au centre de son jardin. Non ! Ce concentrait sur la table. La table… Il eut un sifflement, et Nikola eut un sourire de victoire, tandis que la table sauta, laissa une trace noir sur l’herbe.
Timothy entra dans sa maison en poussant le petit portillon, et s’approcha de Nikola, qui commençait à traîner vers le centre du jardin l’objet suivant, un petit tracteur en jouet pour enfant de trois ans. Il le positionna au centre du jardin, avant de se tourner vers son interlocuteur.
- Bonjours, ça va ?
- Ouais, très bien !
- Moi aussi ! J’ai réussis à faire sauter la table. Je me suis concentré, et puis j’ai réussis.
- En fait, il ne te fallait que de l’entraînement.
- C’est comme pour tout, expliqua Nikola. J’ai lu dans un livre il n’y a pas si longuement que si tu n’utilisais pas une capacité cérébral, tu la perdais. Si tu t’arrêtes de marcher, complétement, même pour aller boire un verre ou pisser, et bien tu finiras par la perdre progressivement.
- C’’est peut-être pour cela que certaines personnes qui se trouvent dans la ville voit leur pouvoir s’affaiblir jusqu’à disparaître, observa Timothy.
- Exactement. Et le contraire est vrai aussi. Si tu pratiques beaucoup, tes pouvoirs psychiques augmente. Je pense que les miens sont en plein expansion. Et les tiens ?
- En fait, mon pouvoir est… enfin bon. Je découvert d’où viennent les animaux que je peux invoquer, et pourquoi je ne le peux pas toujours. Je crois que j’assimile un animal. Par exemple un chat. Puis, je le ressors, et il est à mon entier service. Plus tard, même s’il est détruit, je peux le réutiliser. Mais si je ne l’utilise pas assez souvent, il finit par devenir bancal, genre il sera boiteux. Mais si je le réutilise les handicapes sont annulés. C’est assez bizarre. J’ai un chat trouvé dans la rue, un chien errant. Je peux les faires sortir assez rapidement, mais ils se dessoudent très vite. Et je ne peux pas assimiler des tucs trop gros ou trop petits.
- Mouais. Très bidard ton truc. En tous cas le mien, je le préfère, fit Nikola avec un sourire ravi.
Il tendit la main vers un vase renversé, et il explosa.
Leia Ouazzane était une jeune habitante de Bourrure sur Yvonne. Elle était de haute taille, la peau mate, une peau sombre et de longs cheveux noirs. Elle portait en ce moment un long manteau noir, une écharpe grise et une sorte de bonnet gris très à la mode en ce moment.
Elle aussi s’exercer à ses pouvoirs, mais ils étaient d’une toutes autre nature que celle des autres. Il se manifester différemment. Leia avait eu sa manifestation première assez tard. Ou plutôt, elle ne l’avait pas compris, au début. Lorsqu’elle était avec ses amis, elle se sentait puissante, elle s’entourait d’eux. Mais lorsqu’elle n’avait personne elle était désarmée. Son pouvoir était très subtil. Il agissait comme un grosse bulle. Lorsqu’elle était seul, elle n’avait rien de plus par rapport à la fille d’avant la Catastrophe. Mais lorsqu’un mutant entrait dans la bulle…
Elle avait plusieurs pouvoirs, lorsque quelqu’un entrait dans la bulle. Tout d’abord, le tirage au sort. Elle pouvait obtenir des informations sur elle, ou bien des souvenirs récents, au choix. Puis, lentement, elle acquit son pouvoir.
Elle avait donc centré toute son attention à acquérir la capacité d’élargir sa bulle. Elle pouvait désormais capter un pouvoir à plusieurs mètres de distances Elle s’entrainer parfois chez elle, dans la soirée. Son voisin était un méta morphe de basse puissante, lui offrant assez peu de prise. Elle pouvait à peine changer ses mains et ses pieds, parfois lorsqu’elle avait de la chance, ce métamorphoser en petit animal, comme un rat.
Le second était un élémentariste, et elle put acquérir un léger contrôle sur le feu. Sa bulle s’élargit tout doucement, et elle se refusa à se déclarer, tant que le moment n’était pas venu. Elle serait la plus puissante, pour le besoin de s’assurer sécurité et confort… le rêve de tous ceux qui était ici…
Tom Doyen était le petit frère de Matt. Il était âgé de neuf ans, avec des cheveux bruns en bataille, six mois sans coupe, un visage arrondis, de grands yeux marron, et une peau mate. Tom portait un survêtement de sport, et se défoulait en peu sur le terrain de basket, en compagnie de deux de ses amis, Emanon et Cédric, le fils de son entraîneur de basket. Il habitait maintenant avec eux, comme c’était son droit. Tous les enfants de moins de dix ans avait le droit de ne pas travailler, mais devais prendre des leçons dans toutes les matières, et être suivit par un plus âgé dans la semaine. Pierre Rixe se chargeait de lui enseigner les mathématiques le dimanche matin, et il se rendait chez Oscar, à la fabrique le lundi après-midi et le jeudi matin pour une leçon de contrôle de pouvoir.
Matt garantissait sa sécurité, Tom était bien entouré. Il bénéficiait d’une entrée pour le terrain de basket, utilisait comme salle de réunion avant la restauration de la mairie. Désormais, il pouvait s’éclater avec ce ballon rouge et noir. La piste avait été également rénovée, car emplis de caractère et impact de balle suite aux différents règlements de compte. Des traces de balles couvrait encore le mur, mais Matt, Tom et Elana avait bien aie pour faciliter les travaux des coulages du béton.
Pour Tom, la vie était très simple, et son seul souci était que cette vie merveilleuse reste tel quel. Toutefois, les projets d’Elana mettaient en péril cet équilibre fragile. Il mit un dernier panier, et se rendit vers les douches. Il devait parler à Elana avant qu’elle ne foute sa vie en l’air.
Re: DISPARUS - Saison 2
- 3. Le départ, ou comment quitter un abri bien douiller pour le danger de l’inconnu:
- Elana allait se rendre chez Matt pour retrouver tout le monde, lorsque la sonnette retentit. Elle descendit les deux étages à toute vitesse, et ouvrit la porte. Mais il s’agissait de Tom. La mine grave, ce dernier attendait calmement.
- Ah… Tom ? Je ne m’attendais pas à ta venue… Tu veux entrer je suppose ?
Tom entra et alla s’installer sur un des fauteuils du salon gris, celui du rez-de-chaussée. Il attendit quelque instant avant de prendre la parole, comme prenant le temps de réfléchir à ce qu’il allait dire.
- Ne pars pas.
- Quoi ? Mais je dois me rendre chez Matt, c’est une réunion entre amis, c’est tout, il y a les autres, et je …
- Non, tu ne comprends pas. Ne quitte pas Bourrure sur Yvonne. Je ne sais pas ce que tu as en tête, mais je parie que tu veux partir de cette ville, pour découvrir autre chose. Et je sais que tout le monde pense des choses différentes. Sébastien veut partir, il n’en peut plus de cette vie, dirigé par ceux qu’il déteste. Je vois biens sont regard lorsqu’il est chez mon frère. Bean est bien ici, mais il déteste son travail. Ange est comblé, elle ne bougera pas d’ici. Matt non plus, Oscar et Quentin ont construit ici, et ne partirons pas. La Droguée est très imprévisible, mais je suppose qu’elle veut également partir. Katia ne partira jamais, et Adam ne quitte même pas son bureau. Pierre, je ne sais pas. Mais, toi, de toi seul dépend de si il y aura une expédition, et je refuse que tu partes.
- Et pour quels raison ?
- Tu ne penses qu’à toi et à ton petit bonheur personnel. Tu veux te barrer d’ici, quitte à détruire la vie d’eux qui t’entoure.
- Et toi, petit nain de jardin qui vient pour me faire son speech ! Tu crois que tu m’impressionne ! Je suis peut-être égocentrique et stupide, mais toi, tu es quoi ? Toi qui pour m’emmerder dans mon propre salon, pour venir me dicter une conduit, sous prétexte que cela perturberait ton équilibre ? Tu te fiche de moi !
- Ah oui ?
Les mains de Tom s’illuminèrent légèrement d’une lueur verte menaçante, tandis qu’une brise impossible se mettait à souffler à l’intérieur du salon, faisant remuer la nappe et secouant les tableaux accrochés au mur.
A ce moment la porte d’entrée, énorme, en bois de chêne et renforcé de barre métallique partie violement en arrière, arrachant un morceau de l’encadrement. La Droguée entra en titubant, un collant noir en lambeau, une veste en cuir lacéré de coup de couteau. Elle se positionna entre Tom et Elana, stupéfié, et lâcha :
- Elana ? Le voyage va être long. Déjà que tu ne supportes pas Tom, et tu es prêt à l’étriper à la moindre occasion, sans compter que c’est réciproque, cela va être encore pire avec les prises de bec avec Matt. Je refuse ! Je démissionne ! Gâteau de riz.
- …
- En fait, non. J’ai trop envie de m’éclater avez contre face, alors ne vous fâchez pas trop, ok ?
- Non, mais ça va pas, fit Elana. Tu débarques chez moi, en arrachant les portes, tu détruis ma maison, et tu penses que je vais t’écouter.
- Mais… je ne suis jamais entrée, fit la Droguée.
Elana jeta un regard à la porte détruite. Mais elle était comme neuve. Son regard revient vers la Droguée, mais elle n’était plus en face d’elle. Elle chercha du regard. Rien, elle s’était volatilisée. Elle se tourna vers Tom, ébahi, et lui dit.
- Je ne sais pas ce qu’il y a dehors, personne ne le sait. Mais je sais qu’il y a peut-être un moyen de survie, ou quelques choses qui nous ont échappé. Peut-être des survivants. Je n’en ai aucune idée. Mais il faut y aller.
Elana lui tourna le dos, ouvrit la porte, et sortit. Elle se rendait chez Matt. Mais désormais, elle savait que lorsqu’on lui demanderait si elle avait pris la décision de partir, elle dirait : oui
Matt ouvrit la porte à Elana, qui entra en un coup de vent. La porte du sellier se referma juste devant sa figure.
- Alors, Elana, on ne dit plus bonjours ?
- Ecoute, Matt. Je n’ai pas le temps de jouer à ce jeu. Ouvre cette porte.
Matt hésita, puis, d’un mouvement de main, la poignée coulissa, et la porte s’ouvrit en grand. La Droguée se tenait sur le fauteuil, l’air entendu. Tim, l’air sombre, était dans un coin, discutant silencieusement avec Pierre. Oscar et Quentin était avec eux. Ange était déjà là, en train de discuter avec animation avec Katia. Elana se dirigea vers le centre du salon, et lâcha d’une voix sombre :
- Je pars. Que ce qui veut partir me suivent. Je ne veux pas vous obliger à quitter Bourrure, mais je pense qu’il est temps pour moi de débarrasser le plancher. Je ne veux plus resté ici, et de toute manière, trop de chose dépende de moi. Je ne peux pas rester. Et rien de saura m’interdire de partir.
Personne ne parla. Tous, à l’unanime, se levèrent, un sac à l’épaule. La Droguée se leva également, tiraillant sur sa boucle d’oreille en forme de croix.
- Je le savais. Je les ai prévenus. Nous sommes prêts à partir. Désormais, tout ne dépend pas que de toi.
Ils étaient tous hors des limites de Bourrures, au milieu des champs de blé. Au loin, la route sinueuse, noir. Tous étaient là, attendant. Adam avait été prévenu par un message télépathique de la Droguée, et maintenant, il ne restait qu’à partir.
- Elana ? Es-tu sur de partir ? demanda Ange. Si cela ne tenait qu’à moi, je tournerais les talons.
- Oui. Il nous faut avancer, si on ne veut pas reculer, fit la Droguée. Mais une fois passée cette frontière, n’espérait pas revenir ici.
Tim se crispa. Matt commença à marcher.
- Je ne sais pas si vous avez envie de faire une conférence dans l’herbe, mais moi je crois que je vais plutôt me barrer d’ici en vitesse.
- Je sais, fit la Droguée, en le dépassant. Je vais prendre les devants.
Ils avancèrent vers le minibus. Une silhouette se profila, et Bean descendant une pente invisible vers eux accourut à toute vitesse.
- Eh ! Eh !
- On a l’autorisation d’Adam, fit Tim, en démarrant le minibus.
- Sébastien a disparus. Il s’est barré. fit Bean en atterrissant devant le marchepied.
- Rien à foutre, fit la Droguée.
Le minibus démarra brusquement, et avança sur la route. Bean les regardait s’éloigner, désemparé. Tous ses amis partait, mais lui restait. Ils avaient besoin de lui, là-bas. Il devait rester, et il ne voulait pas partir. Hors de question. Et Sébastien avait disparus dans la nature. Il jura, et se lança sur la route en direction de la ville. Sébastien. Il devait le retrouver.
Une semaine plus tard
La Droguée tournait une carte chiffonnée dans tous les sens, l’air intrigué. Katia pencha la tête, et dit d’un air étonné.
- A quoi tu penses ?
- Je… je veux violer quelqu’un, fit-elle, ses yeux partant rouler dans ses orbites.
Elles étaient assises dans un parc en abondant, de hautes herbes jaunes partants dans tous les sens, des bosquets détruits à tous les coins. Deux tentes avaient été dressées, avec une pour les garçons, et une pour les filles. Katia et la Droguée étaient restés ici, tandis qu’un peu plus loin, Oscar et Quentin était partie en quête d’ordinateur pouvant les relier à un quelconque réseau, ou bien les relier à des bribes d’Internet encore existent.
Tim et Pierre était parti chercher de l’essence pour le minibus, un peu plus loin, dans une possible station-service que la Droguée pensait avoir repéré. Matt et Elana était partis pour faire l’inventaire des richesses de la ville à l’abandon. Ange dormait encore dans la tente, une console portable sous son oreiller, un mini-écran plat new generation en face de son lit, encore allumé sur la pause d’un jeu de course. Ange avait encore du mal à se séparer de tous ce petit confort de vie, et ne s’en irait pour rien au monde sans ses consoles.
- Qu’est-ce que tu penses que l’on peut trouver, fit Matt en faisant tournoyer un bloc de béton du bout des doigts, l’air concentré.
- Aucune idée, fit Elana. Mais je n’ai pas trop envie de le savoir. Mais ils feront des punchingball ball idéaux. J’ai envie de me défouler sur quelques choses, là, tu ne peux pas savoir.
- Ouais, c’est ça. Tiens, t’a vu la vitre ?
Il décrivit un mouvement de la main, et la vitre explosa bruyamment, projetant des morceaux de verres sur les trottoirs dans un boucan infernal.
- Regard cela !
Il eut une mini tornade qui dévasta l’intérieur d’un salon de coiffure, projetant shampoing, siège, et lavabo contre les murs et les vitres, les fissurant de l’intérieur. Matt fit la moue, et d’un grand mouvement de la main, continua de les faire tourner, accéléra le mouvement. Les vitres explosèrent, et le contenu de la boutique se rua dehors. Et pour le bouquet final, Matt projeta son bloc vers une voiture, pour qu’il file à travers toute la rue, et aller s’encastrer dans le coffre d’un 4x4, faisant hurler son alarme. Puis, Matt l’interrompit, arrachant le capot de la cabine du 4x4.
- Qu’est-ce qu’on s’amuse, fit Elana en pointant les doigts vers une boulangerie.
Oscar jeta un coup d’œil par la fenêtre, et aperçut Matt et Elana, marchant dans la rue, s’amusant à arracher et à massacrer les boutiques le long de la route, à grand renfort de cri, de hurlement, de rire, et de bruit horrible : grincement, claquement, explosion de verre. Puis, il se tourna vers son PC, et continua de taper une suite de lettres, incompréhensible pour Quentin, qui s’amusait à dézinguer des appareils électroménagers en doublant la contenance en électricité, ou encore à foudroyer au hasard dans la pièce, et repéré les métaux. Lors d’une décharge, le rayon pulvérisa l’unité centrale. Oscar sursauta, tomba à la renverse et disparut. Puis, il réapparut juste devant Quentin, et le poussa. Il perdit l’équilibre et Oscar le transporta sur le bitume, devant Matt et Elana.
- T’a qu’à t’amuser à casser les objets avec eux.
Il se redressa, le jaugea d’un air méprisant et se téléporta. Quentin eut une moue boudeuse, jusqu’à ce que Elana ne lui tendisse la main en lui proposant un air innocent au visage.
- On casse des trucs ?
Sébastien marchait depuis une semaine, désormais. Son sac pesait de plus en plus lourds sur ses épaules, et il peinait à le transporter. Il s’était perdu. Il avait volé une grosse bécane, et avait parcourus plusieurs kilomètres, sur une autoroute déserte, avant que la bécane ne tombe en panne de carburant. C’était là que cela avait commencé. Des attaques. Il avait tout d’abord reçut la visite d’animaux féroces. Des chiens enragés de sa taille. Des chats ayant le pouvoir de se téléporter sur de courte distance. Il les avait combattus, puis devant leur nombre croissant, avait fini par les fuir. Mais eux avait continués la traque, ivre de son sang. Il les avait semés en passant par une forêt, mais quelques choses lui disaient qu’il n’était pas au bout de ses peines.
Il avait jeté tout ce qu’il y avait dans son sac qui ne lui permettait pas de manger. Les mangas de Fairy Tails jonchait la route derrière lui, accompagnait de sa console portable. Toutefois, ses réserves s’amenuisaient. Il avança encore quelques heures, avant de s’arrêter, intrigué, devant un regroupement d’une dizaine de personnes, qui avançait, sur le côté. Il les observa. Démarche titubante, les vêtements en loque, la bouche ensanglanté, il avait vu assez de film de zombi pour déterminer de quoi il s’agissait.
Soudain, comme s’il s’était brutalement aperçut de sa présence, la horde grimaçante se rua vers lui. Sébastien hurla de terreur, puis lâcha son sac, et courut. Ses baskets battaient l’asphalte à toute vitesse, tandis que le zombi se ruait à sa suite, frénétique, tous tendus vers lui. Il leva les bras, et un fouet d’eau décrivit un arc de cercle, pour frapper le flan de la troupe. Quelques-uns tombèrent, mais ce fut pour se relever aussitôt. Ils gagnaient du terrain, c’était évident. Sébastien sentit ses forces l’abandonner. Au loin, il entendit le rugissement d’un véhicule. Son imagination, sans doute, car lorsqu’il se retourna brièvement, se fut pour apercevoir la tête d’une jeune fille émacié, le regard rouge, du sang et de la bave dégoulinant à flot de sa bouche, de son nez, de ses oreilles, son faciès à moins de eux mètres. Terrifiant.
Il tomba sur le sol, s’écorcha les coudes sur le béton. Ramenant ses bras devant lui, plusieurs litres d’eau s’arrachèrent de la plaine pour submerger les zombis, les rejetant en arrière. Puis, un deuxième flot. Puis un troisième. Sébastien commençait à sentir ses forces s’amenuiser, mais il continuait le combat. Quatrième. Et vlan, pour toi, vilaine tronche ! Une pique de glaces transperça un zombi, le clouant au sol. Une deuxième arracha la tête d’un zombi qui se roula sur le sol, agitant les bras dans tous les sens.
Sa conscience vacilla, et il s’effondra, tentant d’ériger une barrière qui s’effondra lamentablement. Son dernier souvenir fut celui d’un 4x4 déboulant à toutes vitesses sur la route, à quelques mètres. Le visage de Bean derrière le volant, hurlant et vociférant. Bean. Son ami… le seul, peut-être. Adieu…
Matt, Elana, Quentin, Pierre, Tim, Oscar, Ange, Katia et la Droguée se retrouvèrent encore une fois dans la soirée pour le diner. Plusieurs boites de conserves furent consommées, puis négligemment jetés sur le sol, dans le parc.
- On ne peut pas continuer comme cela, commença Oscar. Je planche pendant des heures pour me connecter à un réseau que je pense inexistant. Les recherches sur la radio ne donnent rien, l’excursion télépathique de Pierre certifie qu’il n’y a rien de vivant dans le périmètre.
- Oui, mais… fit Elana.
- Ta gueule, reprit Oscar, hors de lui. Surtout toi ! Tais-toi ! Tu n’as pas le droit de te plaindre, toi qui est sensé cherché les ressources, enquêter pour la faction, mais qui ne fait que t’amuser à détruire ses précieuses ressources durant toutes la journée. Tous les trois. Matt. Elana. Quentin. Je vous hais, pour votre stupidité, pour votre amour de la destruction. Je ne crois pas du tout que cela soit encore possible pour moi de travailler ainsi.
La Droguée observait la scène d’un air distant, l’air peu concentré.
- Et toi, la Shootée ? Tu as peut-être des choses à me dire, ou tu vas continuer à nous mener de villes en villes, de plus en plus loin de chez nous ? Tu ne nous dis rien, passe ton temps dans le campement à triturer cette chose qui te sert de carte, sans parler d’autre chose que de centrale hydraulique, ou de ton désir de violer quelqu’un ?
- Je… je suis… la centrale hydraulique ? Mais comment … on doit y aller… les réponses sont là-bas !
- Il n’y a aucune réponse ! Je me tire, j’ai du boulot, fit Oscar en se levant pour aller chercher son portable et s’isoler plus loin.
Quentin et Elana se mirent à discuter, puis à s’énerver.
- Depuis le début, tu ne fais que de la merde, fit Elana en se levant.
- Parle pour toi, espèce de connasse !
- Va te faire foutre, espèce de petit merdeux.
Elle lança un coup de botte qui alla faucher Quentin, l’envoyant dans la boue. Plein de rage, ce dernier se releva. Ses poings luisaient, et d’un mouvement, un maelstrom d’arc électrique frappa Elana à plusieurs reprises, dans ses colliers, ses boucles d’oreilles, et ses bracelets. La décharge était dirigée vers Elana, et donc elle fut le plus touché, mais quelques éclaires frappèrent également les autres membres des groupes. Une pluie ardente se mit à tomber, tandis que de violent grondement de tonnerre retentissait. La Droguée se releva, d’un bond, et se jeta sur Elana. Quentin, ivre de rage, tenta de frapper une nouvelle fois Elana, mais Matt leva la main, et Quentin fut projeté en arrière.
Tim se leva, empoignant Matt pour le plaquer contre un mur, les yeux brillants, lui hurlant des choses incompréhensibles. Pierre désorienté, projeta sa puissance psychique vers Tim, pour tenter de le raisonner, mais ce dernier agit de reflexe. Son bras se détendit, et une longue lame déchiqueta le sol pour frapper Pierre, le coupant au niveau de la jambe et du bras. Pierre roula sur le sol.
Oscar se téléporta au niveau du carnage, pour courir vers Quentin, et l’aider à se relever. Puis, ils se baissèrent juste à temps pour éviter le corps de Tim, qui avait été jeté d’une onde de choc. Tim, les bras en avant, coupa quelques obstacles avant de percuter un tronc, et de s’affaissait.
Oscar saisit Quentin par le col, et se jeta sur Ange, dont il saisit le bras. Puis, ils disparurent dans une explosion de fumée. Pierre, les membres sanglants, projeta son esprit vers Elana, et lui dit d’une voix psychique faible. °Aide moi ! Elana ! Aidez-moi ! C’est trop le bordel ici, on va tous crever si on ne s’en va pas !°
Elana hésita, puis, se baissant vers Pierre, l’aida à se relever. Katia sortit en courant de sa tente, habillé en hâte. Elle repéra Pierre, et se jeta sur lui, l’aidant à se relever.
- Pierre ! C’est quoi tout ce bordel ! hurla-t-elle.
- Je ne sais pas !
Il eut une déstructuration, et un arbre couper s’effondra sur Matt. Ce dernier s’écarta, avant de soulever une pierre, et de sa force psychique, la projeter vers Tim, qui la trancha en l’effleurant du doigt alors qu’elle allait être sur lui. °Séparez les ! On se retrouver plus tard° hurla Pierre dans toutes les têtes de ses amis.
La Droguée projeta son esprit vers Matt, et l’enjoignit de poursuivre Tim, le figurant à l’opposé. Matt évita une coupe invisible, et se jeta à la poursuite du Tim imaginaire. De son côté, Tim s’immobilisa, avant de, foudroyé, s’allonger sur le sol, terrassé par Pierre.
Elana avait disparus. Oscar et Quentin était partis. La Droguée s’en était allé le temps de calmer Matt. Après le déchaînement d’énergie, Pierre et Katia devait partir. Laissant rapidement le parc dans la pagaille la plus complète, ils s’en allèrent.
En moins d’une minute, le groupe venait de se défaire. Et désormais, tout serait plus difficile que prévu. Il faudrait que la Droguée revoie tous ses plans. Elle serra les dents, et crispa ses mains contre la batte de baseball, s’approchant de Matt par derrière, sans prendre aucune précision, maintenu qu’il était par son illusion. Puis, d’une impulsion, le bois frappa l’arrière du crâne de Matt qui s’écroula.
Bean donna un grand coup de volant, et écrabouilla quelques zombis sous ses roues. Il fut projeté par le pare-brise, mais il amortit sa chute d’une barrière. Il monta, et survola Sébastien, avant de se laisser tomber à son côté. Juste à temps. Il frappa un zombi de son poing, l’envoyant en arrière, avant dresser une barrière, encore. Le zombi s’écrasa, laissant un peu de son sang s’échapper. Puis, Bean ralentit la vitesse des zombis, et épaula sa mitraillette, calmement. Tactac, tactac, tactac. Les claquements des mitraillettes retentissaient lentement, paires par paires. Puis, d’un geste de la main, épuisé, il relâcha son emprise.
Les zombis s’effondrèrent sur le sol dans un ensemble parfait. Bean cracha négligemment sur la dépouille de la jeune fille à ses pieds, le visage défiguré, et d’un mouvement d’épaule éjecta les douilles qui tintèrent une dernière fois sur le sol. Puis, Bean, remettant la mitraillette à son épaule, se pencha sur son ami.
- Sébastien ? Je crois qu’il est temps de rentrer à la maison.
- Oui… oui Bean.
Ils se dirigèrent vers le 4x4, et démarrèrent. Aucun ne dit un seul mot, avant qu’il ne soit parcouru plusieurs kilomètres.
- Bean ?
- Oui, Séb ?
- Je… je suis vraiment désolé. J’ai fait une énorme connerie, et je m’en excuse. Je…je n’aurais pas dû partir.
- C’est surtout que t’en aller tout seul comme ça, ce n’était pas une bonne idée. Surtout que l’on sait que l’extérieur n’est pas si bien que cela. De toute manière, t’en aller n’a jamais été un problème pour personne. La preuve, c’est que la semaine dernière, Matt et son clan se sont barrés, guidé par la Droguée.
- A ma recherche ?
- Tu connais Matt. Je les ai avertis, mais ils se sont comme même barrés, ils sont fouttent de nous. Non, ils sont partir pour voir si on pourrait trouver des ressources ou des indices dehors. En tous cas, si tu voulais partir, il ne fallait surtout pas le faire seul. C’est la meilleure manière de se faire descendre. Tu n’as tout de même pas oublié ce qui est arrivé aux individus isolé lors de la Catastrophe : ils se sont fait massacrés, barricadés dans leur maison tous autant qu’ils sont. Matt, Katia et Adam ont pris le pouvoir grâce à leurs puissances psychique autant que celle de leur clan. Ne l’oublie jamais, Séb, surtout que…
A ce moment précis, Sébastien se pencha sur le tableau de bord, et se mit à dégobiller ses tripes. Bean freina busquent, tandis qu’un nouveau accès prenait Sébastien, projetant des morceaux de poumons un peu partout. Bean descendit, et courut autours du véhicule, pour ouvrir à Sébastien, qui s’effondra sur le côté, inanimé, du sang sur le menton, une grosse tache sombre sur le torse.
Puis, il se jeta sur Bean, les griffes toutes dehors. Bean dressa une barrière, qui laissa une trace blanchâtre et froissés suite à l’impact de Sébastien. Les yeux rouges, la chair ridés, du sang sur le visage, Sébastien faisait peine à voir. Il se jeta plusieurs fois sur la barrière, avant de relâcher encore un dernier jet de sang, dans le quel Bean aperçut des dents cassés, des morceaux de tripes, de poumons, ainsi qu’un peu de matières blanchâtre et visqueuse.
Calmement, des larmes dans les yeux, il aperçut une légère griffure qui avait transpercé le pantalon de Sébastien, liquéfiant le pantalon sur sa jambe. Son ami ne l’avait pas signalé, de peur de se faire abandonner. Puis, son regard remonta vers le regard fou de son ami. De la sueur luisait sur le front de Bean, son pouvoir vacillant. Mais il avait encore du temps. Il porta la main à son épaule, et en sorti la mitraillette. Il l’épaula, et visa soigneusement. Tactac. Deux balles dans la tête de Sébastien qui fut rejetés en arrière, gargouillant. Une dernière l’acheva définitivement. Une rumeur vint de l’horizon, tandis qu’une armée de zombi attirer par les bruits de combats achevés leur course à la bouffe. Bean visa, et en abattit quelque uns, mais ils étaient trop loin, et lorsqu’il serait plus près, ils seraient bien nombreux, et trop dangereux. Il était temps d’aller prévenir Adam de leurs chaleureux voisins. Putain de merde, mais pourquoi est-ce que Matt était partis ?
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Re: DISPARUS - Saison 2
- 4. Les Zombis:
- Matt se réveilla le lendemain avec un mal de tête impossible. Il porta la main à sa nuque, et gémit en effleurât une bosse volumineuse. Derrière lui, un mouvement. Il se retourna, et vit la Droguée, qui inscrivait une suite de chiffre et de directive dans un petit carnet, relié à son cou par une chaîne. Lorsqu’elle s’aperçut que Matt était debout, elle se tourna vers lui, et commença à la houspiller :
- Espèce de connard ! Tu n’aurais pas pu essayer de gérer la situation.
Matt gémit, puis se releva, s’époussetant du revers de la main.
- Je ne sais pas… j’ai sauté sur la première occasion de frapper Quentin. Cela faisait un bon bout de temps qu’il me devait ça… le vol plané !! Ça a été beau !
- Oui, c’est ça ! Débile !
- Putain ! Arrête de m’insulter ! J’ai compris ! Je vais allez chercher Quentin, et lui dire de… Putain, on est où ?
Katia et Pierre marchait depuis plusieurs heures maintenant. Ils s’étaient arrêtés pour boire, mais la faim les tenailler, aussi, ils ne résistèrent pas longtemps, en voyant se profiler au bout de la route une halte. Ils accélèrent la cadence, et se glissèrent en dessous du rideau métallique à moitié baissé, ouvrant légèrement les battants automatisé.
Ils accédèrent ainsi à l’intérieur du magasin. Ils allumèrent leurs lampes, et se dirigèrent vers différents rayons, le sac ouvert, vide pour le moment. Puis, ils se mirent à entasser tout ce qui n’était pas périmé dans leur sac : soda, eau, chips, boîtes de conserves, et plein d’autres choses, le gâteau industriel durant étonnamment longtemps.
Etant donné qu’Adam avait décidé que toutes ses ressources devaient être conservées en cas de besoin, il y avait donc peu de gâterie dans ce genre, excepté les gâteaux maison, et encore…
Ils remplirent rapidement leur sac, puis, ne voulant pas rester dans le noir, avec une odeur de décomposition d’aliment dans l’air, ils sortirent rapidement. Ils mangèrent rapidement, sans parler… lorsqu’ils eurent fini de manger, Katia dit d’une voix faible :
- Pourquoi est-ce que cela est arrivé ? Je ne comprends pas… tout allait si bien…
- Je crois qu’il est temps que nous rentrions à Bourrures. Quoi que voulait la Droguée, nous nous sommes perdus de vue. Oscar, Quentin et Ange sont déjà rentrée, Lion et Matt se débrouilleront, je n’en doute pas.
- Euh… alors, dans ce cas, je n’ai qu’une question, Pierre… on part par où ?
A ce moment, un bruit de moteur retentit…
Adam hocha la tête, et une dizaine de garçon et de filles en tenu kaki eurent un salut léger, avant d’hocher la tête, et de quitter le bureau. Adam vida sa tasse de café froid, et demanda à Fanny, la jeune fille qui remplaçait Katia pendant son voyage d’introduire les prochains. Fanny hocha la tête, et tirant une bouffée de cigarette, alla ouvrir la porte à Tom et Antonio.
Les deux garçons été les deux petits frères de Matt et d’Elana, et possédais sans doutes les plus puissants pouvoirs, mis à part Bean et lui-même. Antonio portait des cheveux rouges longs, des yeux verts, l’air timide, un sweat shift gris, deux pistolets agrafés à la ceinture. Tom avait l’air beaucoup plus volontaire. Sa main était crispé sur un katana japonais ayant appartenus à son frère, ses cheveux bruns sombre en bataille.
- Bon, les petits, vous avait compris que des zombis allait nous attaquer. J’ai essayé de fabriquer une petite armée, mais nous ne pourrons pas tenir sans nos puissances psychiques. Vous êtes les plus puissants. Et vous deviendrez les maîtres de la ville si je meurs.
- Et Bean ? Sébastien ?
- Sébastien est mort devant Bean. Quand à ce dernier, il partira pour rappeler le clan de Matt à la ville. Les zombis n’arriveront pas avant quelques jours, Bean ayant détruit plusieurs points de raccord, après les avoir détourné. Mais ils viendront.
- Très bien, fit Antonio. Je crois… je crois que je pourrais prendre une cohorte de soldat et organiser la défense.
- Super, Antonio. Tom ? D’accord ?
- Ses zombis vont entendre parler de moi. Je vais tous les bruler jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’eux, et danser du pop dance sur leurs cendres toutes la nuit.
Oscar avait attrapé Quentin et Ange, et avait tiré. Ils avaient disparus, et il s’était retrouvé contraint de les amener loin d’ici. Il avait tiré, et ils été partis. Après avoir tourné quelques longues secondes dans l’espace-temps, Oscar abbatiat brusquement son pouvoir, et ils allèrent s’écraser dans les décombres dans un bunker. Sonné, Oscar s’évanouit quelques secondes. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il aperçut Quentin, debout face à la fenêtre muré de béton.
- Où est ce que l’on est ? demanda-t-il.
- L’une de mes cachettes. Sans issue évidemment. Agrippez-vous, je vous ramène sur la place.
Ange soupira, et saisit l’épaule d’Oscar, qui se transporta de nouveau. Ils apparurent sur la place devant la mairie, devant un rassemblement de la milice, en uniforme bleu et kaki, armés de toutes les armes puisés dans la Réserve.
Dans un ensemble parfait, ils pointèrent leurs armes sur eux, et firent feu. Oscar eut juste le temps de voir Adam agiter les bras, que déjà, affaiblis par les transbordements sur longue distant, ne put qu’effectuer un geste de recul, tandis que les balles quittaient les canons.
Adam sentit la paume de sa main gauche exploser tandis qu’une marée de cheveux se déversait en une muraille entre Oscar et les gardes de la Milice. Il grimaçant, le sang coulant à flot de sa blessure. Toutefois, sa main gauche n’avait que peu d’importance face au sort de l’arrivée des mutants les plus puissants de la ville. Grimaçant, les poils et les cheveux couleurs rouge s’effilochèrent et s’arrachèrent de sa main, laissant un trou profond dans sa paume. Trois cheveux transpercèrent sa peau pour recoudre les chairs ouvertes, et il les recouvrit d’un pan de tissus.
Il tituba légèrement jusqu’à Oscar. Ce dernier, épuisé, le visage marqué de cette fatigue le regarda avancée sans rien dire. Ange, hébété, fixer la muraille qui avait interceptés les balles. Les agents de la milice avaient déjà regagné leur rang, le visage désemparé. Deux d’entre eux encadrèrent Adam, tandis que les autres se dépêchèrent d’aller encadrer Adam.
- Ce sont les membres de la SRP, bande d’idiot. Vous alliez abattre notre plus précieuse force de frappe.
- Qu’est-ce qu’il se passe, fit Ange en se relevant.
- Vous n’avez pas vu Bean, s’étonna Adam.
- Si, avant de partir. Sébastien avait piqué une crise et a décidé de s’en aller. Enfin, je pense que Bean l’a retrouvé depuis. Nous avons eu un léger différent entre nous, et s’a s‘est terminé en batail général. Evidemment, tu te doutes bien qu’avec nos pouvoir, ça a pas été l’éclate. Matt et Tim ont commencé à se foutre sur la gueule, c’était énorme. Enfin, bref, ils ont cassé mes consoles, et Oscar m’a transporté avec Quentin.
- Donc vous n’êtes pas au courant…
- De quoi, demanda Quentin.
- Eh bien… Sébastien ne reviendra pas. Il s’est fait bouffé par des zombis. Bean en a abattu plusieurs, et en a éloigné d’autre de la ville. Mais ils viendront, après avoir quadrillé toutes le foret. Nous sommes en état d’alerte maximal, et ont envoyé Bean vous cherché. Et si vous êtes séparé comme cela, ce ne sera pas aussi facile….
- Putain de merde ! Des zombis ! fit Quentin, admiratif. J’ai toujours rêvés d’en buter.
- La question n’est pas là, espèce d’idiot. Les zombis vont déferler en un nombre indéfini dans la ville, et se mettre à bouffer tous ce qui bouger. On a reformé la milice qui avait été utilisé lors de notre prise de pouvoir sur la ville, et désormais, ce n’est qu’une question de temps, et de moyen. Si vous n’avez pas les autres, vous êtes n »moins assez puissant pour nous aider.
- Je refuse, fit Ange. Je ne tuerais personne, et je ne m’approcherais jamais d’un zombi.
- Tes pouvoirs sont d’une puissance extrême. Faisant profiter les deux cents habitants de la ville qui n’ont pas eu cette chance. Nous avons perdus plus de cent enfants lors de meurtre, de guerre, d’accidents domestiques. Nous avons plus d’une cinquantaine de blessé, grave ou non. Les zombis vont nous achevez et je refuse cela. Tu n’es pas vraiment une combattante de corps à corps, tu pourras rester ici, au sommet de la mairie, et changer les temps à nos avantages.
- Très bien.
- Il ne nous reste plus qu’à espérer que Bean rentre avec les autres assez vite, parce que sinon nous sommes cuit.
A ce moment, Séléna arriva à toute vitesse depuis sa moto Honda sur laquelle elle tenait à peine. Elle prit à peine le temps de l’arrêter, et courut vers Adam, après lui avoir fait un salut militaire sommaire.
- Adam ! Nous avons perdu notre poste avancé dans l’ancien bunker du forez. J’ai regardé les vidéos de surveillance. Nos gardes se sont faits massacrés. J’ai dû analyser très profondément leur geste, mais maintenant, je sais qu’ils vont attaquer la ville par le nord-est. On va tous crever.
- Non ! Ce n’est pas possible ! Nous ne sommes pas près !
Oscar se dirigea vers un garde, lui arracha un pistolet, et une mitraillette.
- Oscar ! Attend mes ordres !
- Désolé, Adam. Je déménage.
Oscar lui adressa un doigt d’honneur, avant de s’évaporer, le torrent de cheveux sortant du sol une milliseconde trop tard.
Pierre tressaillit, et la main de Katia se posa sur son épaule. Une pensée, et ils devinrent invisible. La camionnette arriva en cahotant, suivit de près par deux motos. Des enfants en uniforme et armés en sortir, et encadrèrent un jeune garçon au teint pâle et aux cheveux d’un blond presque blanc, avec un tatouage rouge sur la joue. Ils se tinrent au garde à vous, tandis que les deux gardes à moto se penchaient pour hurler :
- Sortez d’ici ! Vous avez été aperçut en train de voler un de nos réserve à nourriture par un guetteur. Qui que vous soyez montrez-vous.
Katia tourna la tête vers Pierre, qui secoua doucement la tête. Le garçon au tatouage et en costume avança de quelques pas, et tendant les bras, frémit, concentré. La porte s’arracha brutalement, enlevant le rideau métallique du même coup. Encore un peu de concentration, et les fenêtres immenses explosèrent dans un même ensemble, inondant la pièce de lumière, découvrant les quelque présentoirs jetés sur le sol, des fruits et autres produits consommables pourrissants, une odeur affreuse s’en dégageant. Puis, d’un geste de la main, le télékinésiste poussa le présentoir es, les envoyant valser sur les côtés. Un garçon se trouvait dans le fond de la pièce. Vêtu d’un long manteau brun et sale, les cheveux noirs, il releva le visage, couvert de sang séché.
Les gardes levèrent leur arme, et le télékinésiste se pétrifia. Le garçon se leva, et se précipita à une vitesse ahurissante sur le garçon, les doigts changée en de grosses paluches d’ours, des griffes noirs et veinés de plusieurs centimètres. Le télékinésiste fut tiré en arrière par un garde, et ils se mirent à faire feu vers le garçon, qui se protégeait de sa paume. Les balles ricochait sur les plaques noirs sous son manteau, mais traversait à certains endroits aléatoire.
Le télékinésiste reprit contenance, et se concentrant, força le garçon, ou la créature qu’il était devenu à s’agenouiller sous la pression. Un genou à terre, du sang dans la bouche, les griffes tremblantes, le garçon hurla.
Les gardes visèrent avec précision, et quelques balles mirent fin à la vie de la chose, qui s’étendit docilement sur le sol, déserté de la vie. Le télékinésiste soupira, lorsqu’une lame se déposa délicatement sur sa gorge. Avec un grésillement silencieux, Katia apparut derrière lui, une main sur un couteau, l’autre sur un morceau de bois.
- Qui est tu ? fit la télékinésie sans bouger d’un poil.
- Je suis une des dirigeantes des villes aux alentours. Tu ne m’a pas semblés très sociable, aussi Is-je pris mes précautions.
- Hum… une des villes aux alentours… mais tu n’as pas du souvent te battre.
Il se renversa en arrière, et Katia, tentant de raffermir sa prise, trébucha vers l’avant. Le garçon la projeta en avant grâce à ses pouvoirs, et les mains tendus, la tenait en respect.
Locke pointa un doit vers sa victime, une jeune fille aux cheveux bruns étendu sur le sol. Un mutant. Comme il n’y en avait peu. Et particulièrement puissante, puisqu’elle avait réussis à tenir en invisibilité parfaite elle-même et son compagnon, sans même être effleuré de la fatigue. Oui… vraiment puissante. Un jeune garçon, les cheveux court, brun, apparut lui aussi, désemparé.
- Bien. Je m’appelle Locke. Et je vais vous tuer. Je sais, ne protester pas, mais j’ai appris à survivre en me défaisant de mes adversaires les plus puissants. Et vous êtes un danger.
Impassible, le brun ferma les yeux. Soudain, Richard, le chef de sa garde, sortit un pistolet de son holster, et tira. Blâma, blâme, blâme. Quatre balles envoyèrent les autres gardes de la vie à la mort. Puis, agité de frémissement, il posa le pistolet sur la tempe de son maître.
- Richard ? Tu es avec eux ?
- Non, il est avec moi. Tu ne t’es jamais battu contre un télépathe ?
- Malheureusement si, grinça Locke, furieux. Je l’ai déchiré de ma propre puissance, après l’avoir torturé pendant des jours. Une putain de télépathe, ouais…
- Mon nom est Pierre Rixe. Et je suis une putain de télépathe. Nous comptions nous en allez, mais tu as décidé de nous montrer ta grosse bite, et tentez de nous éliminer sans aucune raison. Je suis désolé, mais tu dois mourir.
- Attends ! Je suis très puissant dans ma ville. Mes amis aussi. Ils te retrouveront très facilement. Ils sont déjà en route. Ils me vengeront. C’est ta dernière chance.
Une balle dans la tête, et le corps de Locke s’effondra de tout son long sur le sol. Puis, alors que Richard reprenait ses pensées, laissant Pierre affaiblit de cette lute mentale, il découvrit son patron et ses compagnons sur le sol. Comprenant, il se redressa, et pointa Pierre de son arme, avant de se prendre quinze centimètre d’acier dans la poitrine.
Katia laissa retomber son bras. Le bitume lui avait abimé la joue, et un peu de sang coulait. Sur le sol, le corps de la garde de Locke au complet, ainsi que le patron lui-même, la tête contre le sol, en face du monstre qu’il avait fait abattre. Elle trébucha jusqu’au corps de son ennemi, et d’une traction, lui arracha la lame de la poitrine. Pierre s’avança jusqu’à elle, et l’aida à se relever.
Un bruit strident retentit, et quelques choses se mirent à vibrer dans la poche de Locke. Pierre tendit le bras, et s’en sait. Un téléphone étrange, minuscule, continuait de sonner. Pierre le déplia, et une voix retentit.
- Ne parlez pas, fit la voix grésillant. Je sais que Locke est mort. Vous l’avez abattu, mais il a eu le temps d’envoyer le signal de détresse. Qui êtes-vous.
Katia s’avança, et se saisit du téléphone :
- Qui êtes-vous, vous ! cracha-t-elle.
- Moi ? Je m’appelle Adrien, et je dirigeais la ville de Brise sur Forgerie, avec Locke, depuis la Disparition.
- La Catastrophe ?
- Si vous voulez. Toujours est-il que nous avions de nombreux pouvoirs, qui sont apparus ce jour-là. Nous avons rapidement pris le contrôle de nos concitoyens pour leur bien, administrer du travail pour produire de la nourriture, et crée milice et une garde personnelle pour chacun de nous trois, pour maintenir ordre et sécurité.
- En quoi cela nous concerne-t-il.
- Locke est venu ici après avoir pisté une Chose. Les Choses, sont comme des êtres humains, mais fourbes. Capable de tenir tête à dix enfants à elle seule, c’est un véritable fléau. Heureusement, nous les avons presque tous éliminé. Mais s’il est venu, c’est pour vous. Nous savions que vous étiez venu dans notre réserve à nourriture, et Locke souhaitez-vous voir. Il est évident que vous l’avez tué.
- Il nous a attaqués.
- Tel que je le connais, ce n’étais surement pas sans raison. Toujours est-il que quelques soit l’endroit d’où vous venez, où vous êtes, où vous irez, je vous retrouverez. Et je ferais en sorte de réparer l’impaire que vous avez commis en assassinant mon ami.
Il eut un déclic, suivit d’un bruit de tonalité. Un bouton lumineux s’alluma, suivit d’un bruit strident. Pierre, saisit d’un mauvais pressentiment, pris l’appareil, et le jeta plus loin. Il eut un grésillement, et il eut une petite explosion, qui détruisit l’intérieur de l’appareil, sans abimez le sol. Il soupira :
- Eh ben on n’est pas dans la merde, nous !
- Tu pourrais m’expliquer pourquoi tu tenais tant à ce que nous quittions la ville, la Droguée, demanda Matt en escaladant péniblement la pente.
La Droguée haletait, posant péniblement un pied devant l’autre, concentré sur cette tâche, le front en sueur, des gouttes tombant régulièrement pour s’écraser sur le sol.
- Il y a quelques choses. Comme tu le sais déjà, j’ai sacrifié une partie de moi-même le jour de la Catastrophe contre la possibilité d’en savoir plus. Et la centrale hydraulique qui était censé se trouvé tout près devrait jouer un rôle déterminant. Je ne sais pas encore pourquoi. Mais je le saurais bientôt.
- Mouais. En tous cas, on se retrouve perdus en pleine nature sans aucun moyens de locomotions, et encore heureux que tu arrives plus ou moins à nous guider, sinon, je ne sais pas ce que l’on aurait fait. Depuis la Catastrophe, les voyages sont devenus de vrai expédition, et passer d’une ville à l’autre un calvaire inimaginable. Si je rentre un jour à Bourrure, je n’en ressortirais jamais.
- C’est ce que tu dis maintenant.
- La ville est un lieu sûr.
- En parlant de cela, je n’en suis plus si sûre. Au cours de notre voyage, bien que bref, j’ai pu projeter ma conscience à travers l’espace. Nous ne sommes plus seuls. Il y en a d’autres, et je ne suis même pas sûr qu’il soit tous humains.
Matt soupira, et projeta une onde télékinétique, qui faucha trois arbres sur son chemin, libérant l’accès à une clairière. En grognant, il souleva lentement les trois troncs, pour les propulser plus loin. Puis, la Droguée s’avança, et s’allongea au beau milieu de la clairière.
- Tu prends le premier tour de grade.
- Si tu veux, la Droguée. Mais la prochaine fois, c’est toi qui commence.
Il se hissa à l’aide de son pouvoir tout en haut d’un arbre, et commença à veiller. La nuit promettait d’être longue, et il avait hâte d’aller réveiller la Droguée pour lui dire de prendre son quart…
Re: DISPARUS - Saison 2
- 5. Une entrevue diplomatique (ou pas):
- L’avant-poste avait était bâti juste avant le second, aux bords de la forêt. Un poste de télévision était posté dans un coin, en face d’un canapé défoncé. L’autre bout, un bureau, une chaise métallique de jardin et un tas de paperasse, avec posé dessus, un talkie-walkie.
Les gardes étaient tous nerveux, ils attendaient de mourir. Car, ils avaient vu suffisant de film de zombi pour savoir qu’ils étaient condamnées, et que leur seul chance de salut n’existait plus. Adam les tuerait s’il s’avisait de sortir d’ici sans autorisation. Il y a quelques minutes, le talkiewalkie leur avait annoncé l’approche des contaminés.
Un des cinq gardes était tombé dans les pommes, et l’autre avait tenté de s’enfuir. Le premier avait été ranimé. Le second capturé et posté en première ligne, sur un poteau, assommé pour éviter qu’il crie. Il s’agissait de Marc, l’épicier. Mais Adam avait été intraitable. Celui qui irait le détacher serait tué dans des souffrances encore plus abominables.
Des bruits retentirent dans la forêt. Lentement, les trois gardes pointèrent leurs fusils hors des meurtrières, et verrouillèrent la pauvre porte en bois de chêne renforcé de plaque d’acier. Il eut une rumeur, des grognements, et les premiers zombis arrivèrent. Ils couraient à pleine vitesse au-devant d’une jeune fille, les vêtements crasseux, les yeux cernés, un couteau à la main. Elle se retourna pour voir, trébucha sur une branche, et s’affaissa sur le sol, prostré. Le premier zombi qui voulut la saisir fut shooté par une première balle.
Les gamins savaient qu’ils n’avaient pour ainsi dire aucune chance. Toutefois, s’ils avaient une chance de massacrer un maximum de ses saletés avant d’être abattus, s’il ne faisait pas pour Adam, il ne le faisait pas pour eux, mais pour leurs amis, pour leur famille resté en ville.
Adam ne les avait pas choisis au hasard, et s’il s’en doutait, il n’en doutait plus. Ils avaient tous de la famille à la quel il tenait. Térence avait une petite sœur qui travaillait comme femme de ménage dans la mairie. Lucas avait un grand frère qui faisait partie de la milice de la ville. Louise avait un petit frère qui vivait seul désormais. Bilota avait une petite amie qui l’attendait, et travaillait dans les champs. Rapidement, les balles se mirent à fuser. Marc, ouvrit les yeux et hurla, lorsqu’un zombi dressé de toute sa hauteur pour lui arracher la gorge ne fut rejetés en arrière, transpercer par une balle.
La jeune fille au sol ne bougeait plus, comme mort. Les balles traversaient les corps des zombis, les projetant au sol. Certains remuait encore, d’autre se relevait, mais la plus part resté au sol. Un instant, la vague faiblis. Mais ce n’était qu’un pâle espoir, puisque quelques secondes plus tard, ils rejaillirent plus ombreux que jamais. Les soldats reculèrent, les zombis si nombreux qu’ils allaient presque à se coller contre le mur. Ils perdirent le corps de Marc de vue, et lorsqu’ils purent de nouveau l’apercevoir, il s’agitait de toutes ses forces contre son poteau lacéré, les yeux rouges, la baves aux lèvres, du sang sur le visage.
Une main de zombi pénétra par la fenêtre condamné, puis une seconde poussa d’une meunière, immobile. Les tirs cessèrent, les soldats fixant cette main à deux centimètres des yeux de Lucas. Puis, le bras se referma sur son crâne et l’aspira par la trappe. Le corps de Lucas se mit à s’arc-bouter de douleur, tandis que ses amis lâchaient leurs armes pour lui venir en aide. Le zombi céda, et Lucas rentra à l’intérieur. Louise hurla en apercevant la tête de Lucas. Le zombi lui avait arraché de longue portion de visage avec ses dents, laissa des trous sanglants par les quels en voyait le cartilage et le os. Mais Lucas vivait toujours, pour la bonne raison qu’il se mettait à se métamorphoser.
Ses dents claquèrent dans le vide. Térence laissa échapper quelques larmes, et lui fourra dans la bouche le canon de son arme. Les dents de Lucas calquèrent sur le métal, y laissant des marques. Térence détourna rapidement la tête et tira une balle. Elle traversa le crâne, et alla se loger dans le béton, avec un claquement écœurant. Lucas ne bougeait plus.
A ce moment même, des bruits de chocs retentirent sur la porte, sur les murs. Des mains passaient par les ouvertures. Tous reprirent leur fusil, et s’appuyant contre le mur dépourvus d’ouverture, attendirent que les zombis ne forcent la porte pour en éliminer un maximum. Térence s’approcha quelques secondes du bureau pour saisir le talkie-walkie, et hurlait :
- ADAM ! Nous sommes perdus ! On fait ce qu’il fallait, on s’est sacrifié comme tu le voulais, alors fais-moi plaisir, empêche ses saloperies de zombi de bouffer ce à qui on tient.
Puis, il jeta le talkie-walkie au centre de la pièce. Puis, comme un signal, le bruit cessa. Deux secondes plus tard, une portion entière de la porte tombait, et une marée de zombi pénétrait dans la pièce.
Tom se rua dans le camion militaire, et hurla :
- Putain, mais grouillais, quoi ! Vous voulez quoi ? Que je vous balance aux zombis ?!
Antonio lui hurla quelques choses d’indistinct, avant d’agiter son pistolet. Tom agita ses mains, puis, demanda au chauffeur de démarrer. Le milicien soupira, puis accéléra, et le camion quitta la place centrale pour s’avancer en direction d’un poste près de la forêt. L’alerte avait été donnée, les zombis arrivaient de là.
Des barrages se construisaient lentement, d’abord à l’intérieur, puis s’étendait lentement à l’extérieur. Adam observait ses bras et ses mains couturait de cicatrices pour laisser passer son pouvoir. Il n’en avait plus pour longtemps, même Séléna lui avait dit, à contre cœur. Il repensa à Marc, le jeune épicier, qu’il avait fait attacher en première ligne lors de sa tentative de fuite.
Oscar avait fui. Ange ne voulait rien savoir, et ne lui servait à rien. Il l’avait mise en sécurité dans un bunker sous la mairie. Si tant que cela était une protection contre les contaminé. Quentin avait pris un bataillon, et était partis avec Antonio fabriqué des barrières et des barrages, tandis que Tom était parti en vociférant sur la lenteur de son bataillon. Son frère craché, aussi désagréable et puissant que lui. Toutefois, en temps de guerre, cela était plus un avantage qu’un inconvénient.
Pierre et Katia aperçurent le camion avant de l’entendre. Il était apparu comme venait de nulle part, attirant l’œil de Katia au moment où il sortait d’un croisement. Une plaine, verte, avec d’un seul trait la route. Le camion, énorme, était précédé d’une petite voiture noire à deux places.
- Katia ? Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de nous cacher. Réglons les choses une bonne fois pour toutes.
Ils attendirent donc de longues. La voiture, en les voyant s’arrêtez, accéléra, et alla s’immobiliser à une dizaine de mètres d’eux bien avant le camion, qui s’immobilisa lui à une cinquantaine de mètre. Le chauffeur descendit, et claqua la porte. Il s’agissait d’un jeune homme au teint pâle, une fine cicatrice le long de la tempe, et le même tatouage que celui de Locke. Il avait la même posture, et lui ressemblais beaucoup par l’apparence.
Malgré son costume élégant, légèrement froissés par la route, une bande de cuir tanné sur son épaule retenait une énorme épée, qui grinçait désagréablement contre le bitume. Il les regardait sans les voir, les yeux fixez sur un point légèrement au-dessus de leur tête. Son visage s’éclaira d’un léger sourire.
- Je m’appelle Adrien. Mais vous le savez déjà. Nous nous sommes parlé grâce à l’appareil que vous avez trouvé dans la poche de Locke.
- Je m’appelle Katia, et voici Pierre. Nous habitions une ville non loin d’ici, et nous sommes partis en exploration il y a peu. Nous étions avec un groupe d’amis. Mais nous avons été… séparés. Votre ami nous a attaqués alors que nous nous restaurions. Nous avons tenté de parler, puis avions été contraint de l’abattre.
- Excellent résumé, miss Katia, toutefois, vous avez omis de préciser que vos négociations se sont littéralement produit avec un couteau sous la gorge. N’essaie pas de me cacher des choses, je suis un putain de télépathe. Le seul peut-être qui ait pu devenir un ami avec Locke, lorsque je l’ai aidé à éliminer mes confrères. C’était vraiment un ami.
- Je ne sais pas si vous êtes véritablement un télépathe, mais dans ce cas, je dois vous dire que j’en suis un également. Donc, comme je suis bien plus puissant que vous, je…
Un éclair de souffrance le paralysa, avant de le jeter au sol. Il créa un bouclier sonique, qui arrêta le marteau qui servait d’esprit à Adrien, mais une dague puissante et fine, se lissa insidieusement sur son esprit pour le percer. Pierre cracha un caillot de sang, la tête en feu.
- Vous êtes un télépathe, monsieur Rixe. Toutefois, je vois que si vous savez bien lobotomiser les esprits, vous êtes incapables de vous battre contre moi. De toute évidence, votre pouvoir dépassait largement celui de votre confrère, et vous avez pris l’habitude. Toutefois, moi, j’ai vécu dans un monde où chaque télépathe était à mon égal. J’ai dû me battre pour dominer leur esprit, et j’ai tout de même appris des trucs sympathiques. Et je pense que si nous devions un jour nous rebattre, je regagnerais. Car moi, j’ai été élevé à la dur, parmi les dons, et vous, vous avez eu un don parmi les donc. C’est cela qui nous sépare. Je suis dans la classe intermédiaire, je vous domine, vous, et vos amis. Et je pense, que, maintenant que je vous ai montré l’étendue de mes forces, que vous réalisez que vous n’aurez aucun moyen de vous protéger.
- Je… ne me touche pas…
- Très bien, monsieur Rixe. De toute manière, votre puissance pourrait peut-être finir par vous servir dans un des moments les plus délicats de l’extraction de votre souvenir. Donc, en faites, je pensais plutôt vous ralliez à moi, comme garde, après vous avoir débarrassé de vos pouvoir de télépathe.
- Me débarrasser de mes pouvoirs de télépathe ? Mais c’est impossible !
- Ah bon ? Vous aviez des mutants dans votre ville ? De dites rien, c’est évident. Eh bien, vous avez du remarqué que les sous-loués, littéralement, on dut perdre certaines de leurs capacités : c’est tout à fait normal. Il ne les utilisait pas assez, ou on finit par disparaître d’elle-même tellement elle était faible.
- Oui, je sais.
- Eh bien, en condamnant votre cerveau à oublier cette capacité, vous redeviendrez tout à fait normal. Evidemment, si vous voulez récupérer votre faculté, il vous faudra des années d’entrainement et de pratique, et vous ne les recouvrerez jamais intégralement. N’est-ce pas magnifique ?
- Je refuse.
- Mais vous n’avez pas le choix.
- Moi, j’en ai un.
Il se tourna vers Katia, et lui dit d’une voix faible.
- Je suis vraiment désolé, tu comprends. Je n’ai pas le choix.
Adrien fronça les sourcilles, et tenta de projeter son esprit vers Pierre. Mais ce dernier utilisa sa puissance brute pour l’en empêcher. Adrien tressaillit, tandis que la composition des pouvoirs de Pierre changeait. Le corps de Pierre vacilla, et s’effondra, les yeux entrouvert vers le ciel, la respiration sifflante, une bosse sur l’arrière du crâne : cela ne fait jamais du bien, de tomber sur l’arrière de la tête.
Katia tourna la tête vers lui, puis s’arc-bouta vers l’arrière en hurlant de douleurs. Quelques gouttes de sang coulèrent de ses oreilles. Elle sembla écouter quelques chose, et en larme acquiesça. Adrien projeta de nouveau son esprit, et compris. Pierre avait décidé de quitter son corps pour se loger dans la tête de Katia. Et un champ protecteur réunissait désormais leur esprit, des lettres fantomatiques, projections laissé dans l’espace psychique, resté imprimé en l’air : « Essaie si tu peux ».
Le corps de Pierre était toujours sur la route. Katia sourit nerveusement, les mais crispés sur son couteau, tandis que des gardes se précipitait du camion pour les entourer. Adrien cracha sur le sol, tout près du corps de Pierre immobile. Il hésita longuement à le laisser là, et débattu intérieurement, avant de se décider à l’embarquer. Il pourrait toujours servir. Le corps de Pierre fut jeté dans le coffre de sa voiture, et Katia emmenait ligotait sous bonne garde. On apercevait dans ses yeux l’éclat de connaissance. Pierre veillait sur son esprit, et ne laisserait personne y pénétrait. Adrien grinça des dents, et lança le signal. Il était temps de les emmener en ville.
Tom lâcha deux torrents de lumières vertes, qui réduisirent les arbres en charpies, tandis que deux longues flammes vertes s’enroulait autours des contaminés, les laissant s’étendre sur le sol gris, et hurlant de douleur. Il lâcha encore deux autres torrents, qui fauchèrent deux grandes lignes de zombis. En arc de cercle autour de lui, ses soldats veillaient à ce qu’aucun zombi ne puisse s’approcher de lui, éliminant ceux qui était trop près d’une habile balle en pleine tête. La visée leur était terriblement facile, étant donné qu’aucun zombi ne parvenait en masse. Toujours seul. Tom faisait du bon travail.
Mais les zombis ne paraissaient jamais cessés d’arriver. Il en venait de partout, de la bave mêlé de sang qui coulait de leur bouche édenté, une grimace figée sur le visage, âpre, en décomposition. Il avait décidé de battre en retraite lentement, devant le nombre de zombi. Ses forces s’épuisé, et il ne tenait pas à avoir une panne au beau milieu d’une tentative de les encercler. Lentement, pas à pas, ils reculait vers le premier barrage, mélange de bois, de boue, de terre, de béton et de métal, qui avait été déversé par les élémentaristes et les télékinésistes, avec au-dessus, à intervalles réguliers, une tour métallique assemblait à la hâte qui contenait quelques tireurs d’élites. Ils étaient dans leur dernier retranchement. Si son frère ne rentrais pas tout de suite avec son clan, ils allaient tous mourir écraser par les tonnes de zombi.
Antonio avait aidé à construire les différents barrages toutes la nuit, avant d’aider aux derniers renforcements de la mairie. Puis, à l’aide d’une petite bande de soldat et de miliciens, ils avaient accueillis à la hâte les planteurs de choux, puis les avaient tous entassés dans le collège, avec quelques soldats et quelques mutants en guise de protection, tandis que le bâtiment administratif accueillait sous bonne escorte Ange.
Toutefois, la majorité des civils avait été transformés à la hâte en soldat, avec un entrainement pour le moins sommaire : « Ça, c’est un fusil. Là, c’est la gâchette. Non, là il est à l’envers. Voilà, tire une balle pour voir. Non, enlève le cran de sureté. Putain, c’est bon, apprends à viser et ça ira. Suivant !! ». Antonio craignait pour sa vie, mais également pour celle de sa grande sœur Elana. Elle valait quitter la ville en compagnie de Matt, et n’était pas encore revenus. Elle avait tout fait pour le protéger lors de la Catastrophe. Il espéra qu’elle allait bien, hors de la ville et de ses zombis.
Matt et la Droguée s’étaient levés depuis quelques heures lorsqu’une chose les attaqua. Cela ressemblait à un humain, mes ses vêtements étaient en loques. Il avait de grosses paluches d’ours en guise de main, des griffes noirs veiné, semblables à de l’obsidienne, ainsi que plusieurs cicatrices épaisses, qui courraient un peu partout sur son corps, dont une partie état blanchâtre et sans poil, et l’autre bien fournée.
Il se mouvait avec une vitesse effrayante, défiant l’entendement, et ce fut le cri de la Droguée qui permit à Matt d’éviter le premier coup. Une des griffes effleura un tronc, qu’elle découpa à moitié. Matt ne réfléchit même pas, et déchaina son pouvoir. La bête décolla du sol pour aller heurter un rocher, qu’elle fendit en deux en grognant douloureusement.
Matt souleva un rocher, et le tint en équilibre au-dessus de la tête du monstre. Le poids du roc de plusieurs tonnes aurait été facile pour écrabouiller le crâne du monstre, qui se recroquevilla.
- Tu bouges, et je t’écrabouille pour te donner à bouffer au chat d’Oscar.
La chose se mit à perdre du poids, de la taille, tandis que son apparence redevenait celle d’un jeune garçon à la peau pâle et aux cheveux rouge. Il gémit. Son dos avait été martyrisé par sa chute, et du sang en coulait. Il se mit à pleurer.
La Droguée s’approcha prudemment du jeune garçon. Avec une vitesse impossible, il se projeta sur elle, mais elle esquiva le coup encore plus vite, avant de l’envoyer s’écraser sur le sol avec une facilité déconcertante. Le garçon se précipita de nouveau sur elle, des griffes au Bour des doigts. Elle esquiva les lames meurtrirent, les bras croisé négligemment dans le dos, avant de les déplier à un moment propice, l’envoyant buter contre un arbre, sur s blessure dans le dos. Le garçon se mit à sangloter et ne bougea plus.
- La Droguée ? Tu m’impressionnes !
- Je peux faire beaucoup de chose, mais celle-ci sont vraiment épuisante. Je ne sais pas si je pourrais encore marcher. Toutefois, il était nécessaire que je l’impressionne. Pendant que nous nous battions, j’ai pu pénétrer son esprit. Il s’appelle Axel Dubois, et il a beaucoup de chose à nous dire. Je me repose un peu, alors occupe-toi de moi, et ne lui fais pas confiance. Il tient désormais plus de l’animal que de l’humain. Cela pourrait changer dans l’avenir, mais pour le moment, considère-le comme une bombe à retardement. Enfin, il t’expliquera ce qui lui est arrivé mieux que moi.
La Droguée s’allongea sur le sol, et attendit, en planche, les bras le long du corps, d’être soulevé par le pouvoir de Matt. Le garçon étendu sur le sol ne bougeait pas, comme mort, respirant par à coup, les yeux écarquillé. Du sang coulait de sa blessure au dos. La Droguée flottant dans les airs, Matt souleva le garçon :
- Je sais qui tu es, Axel !
Le garçon eut un rictus :
- Tu sais comment je m’appelle, tu ne sais pas qui je suis. Et tu ne sais pas encore ce dont je suis capable.
- S’il y a une chose que je sais, c’est que la fille qui vient de te démonter la gueule les bras croisée dans le dos est la seule raison pour la quel tu es en train de flotter à quelques mètres au-dessus du sol au lieu d’être en charpie.
Il eut un mouvement, et le corps d’Axel se souleva pour se mettre à son hauteur. Du sang goutait toujours de son dos. Il eut un geste de résignation.
- Tu veux savoir ? Ne dis rien, je le sais. Lors de la Disparition, notre ville entière à perdus toutes les personnes dont l’âge était supérieur à treize ans. Toutes. Aucune n’a survécu à cette vague de Disparition, avec un grand D. Certains ont vite commencé à développer des pouvoirs très utiles. Il y en avait trois catégories. Les télépathes, le plus puissants, les plus manipulateurs, les plus fourbes aussi. Les télékinésistes, comme toi. Ils avaient un véritable don de la destruction, et un goût de la mort assez exacerbé par l’apparition de leur pouvoir. La télé transporteurs. Furtifs, à l’image de leur pouvoir. Ils ont presque tous étais massacrés par les télékinésistes, ou asservis par les télépathes. Les survivants, aux nombres de quatre, les plus puissants d’entre eux, ont disparus, et on ne les a plus jamais revus. Puis, les télékinésistes se sont retournés contre les télépathes. Ça a été une guerre terrible. Les télékinésistes, malgré leur puissance, était en train de perdre. Mais quelques choses à changer la donne. Locke, un télékinésiste, a sauvé Adrien, un télépathe de la mort en assassinant dans le dos son chef de brigade. Il s’agissait de l’un de ses anciens amis, et rien ne les avait séparés. Ils ont montrés leur amitié au grand jour, en s’alliant pour massacrer définitivement ce qui restait des télépathes et des télékinésistes, avant de régner sur la ville.
- Et toi ? Tu es qui dans tout cela ? demanda Matt, intrigué, le reposant au sol.
- J’y viens, attend. Parmi tous ses mutants, il y avait encore des personnes normales. Mais elle servait plus de chair canon pour les mutants, avec leur manipulations de groupes, et toutes les conneries qu’il y avait avec. Bref, parmi eux, des personnes ont dégénérés. On nous appelait les Choses. Nous étions comme atteint de lycanthropie. Nous pouvions faire dégénérer nos membres à souhait, nous transformant en machine à tuer capable de combattre des mutants d’égal à égal. Ils ont eu peur. C’était la première fois que les mutants avaient une autre mutation à combattre. Ils ont tentés de nous éradiqué, comme ils l’ont fait par la suite avec les transporteurs. Nous avons perdus beaucoup des nôtres, mais nous avons réussis à fuir en plus grands nombre que les transporteurs, malgré tout. Je fais partis du dernier de ses clans, le clan de Jonas le Brun, le plus puissant d’entre nous. Toutefois, Locke nous a poursuivis, et nous avons été séparés il y a quelques jours. Je m’attendais à tomber sur un de ses soldats en vous entendant arriver.
- Je m’appelle Matt. Lors de la Catastrophe, j’ai hérité d’un pouvoir de télékinésie particulièrement puissant. Il l’a permis, avec un groupe d’ami, de former un clan d’une puissance supérieur à ceux des autres. Après une suite de guerre qui a duré plusieurs semaines, nous avons pris le commandement de la ville avec Adam et Katia, et avons commencée à reconstruire ce que nous avions détruits. Maintenant que la cité était bien rééquilibrer, calme, sous le commandement d’Adam, nous étions partis pour visiter les villes voisines, et peut-être trouvé des indices sur ce qui c’était passé. Toutefois, nous avons été séparés. Je ne sais pas où se trouvent mes amis, je ne sais pas ce qui leur est arrivé, je ne sais rien de tout cela. Si la Droguée n’était pas avec moi, je ne sais même pas comment je connaîtrais le hein pour rentrer à Bourrure, chez moi.
Ils se turent un long moment, puis Axel se releva, grognant doucement.
- Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Tu m’as appris pas mal de chose, Matt, contrairement à ce que tu penses. Nous avions donc des voisins durant tout ce temps. Et quelques chose me dit que nous ne sommes pas les seuls et que nous rissions d’avoir des soucis. Je m’en vais vite. Je vais essayer de retrouver mon clan à tous prix, et les avertir que désormais, nous pourrions avoir de la visite.
- Au revoir Axel. Je suis désolé que nous soyons partis du mauvais pied, mais l’essentiel est que nous soyons vivant tous deux.
- Oui. Et peut-être ami, un jour. Je me souviendrais de toi, Matt le télékinésiste. Si un jour, lors d’une guerre, tu as besoin de moi, je serais là, en souvenir du jour où tu à épargner ma vie. Ne ricane pas, ce jour pourrait arriver plus vite que tu ne le penses. Et ce jour-là, tu seras ravi de m’avoir à ton côté, et je pourrais rembourser ma dette. A bientôt, Matt le télékinésiste.
- Salut Axel, fit machinalement Matt en se tournant vers le corps flottant en l’air de la Droguée.
Décidemment, les évènements inexplicables continuait à se produire. Et ce n’était pas forcément une bonne chose. Il devait en parler avec elle. Il se passait des choses vraiment trop louches. Des choses étaient en train de changer. Des renversements se préparaient. Et il lui faudrait s’habituer, s’adapter, comme d’habitude. Oui. Il avait eu beaucoup de chance de ne pas mourir des dizaines de fois durant la Catastrophe. Il était hors de question qu’il meure maintenant, ou même plus tard, à cause de tous ses efforts pour rester en vie. Il rentrerait à Bourrure. Il protègerait la ville à l’aide de ses pouvoirs et de ceux de ses amis. Il demanderait à Ange de couvrir le ciel de nuage. A Elana de transformer les alentours en un vaste désert. A Tom de brûler le sable même de ce désert. La Droguée entourerait la ville à l’aide de Pierre de puissants champs télépathiques à même d’écarter les ennemis. Ils se terreraient. L’exploration était terminée. Leurs ennemis étaient nombreux, puissants, et organisés.
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